A region of contrastively wetter and milder climate occurs in inland northwest North America, separated from similar climates of the Pacific coast by 200–400 km. Researchers have long noted that numerous vascular plants divide their ranges between the interior wetbelt and coastal regions, although many such disjunctions have hitherto gone undocumented. Here I summarize all vascular plants shared between coastal and interior wetbelt regions, disjunct by at least 200 km. These disjunct taxa are assigned to north-coast and south-coast lists according to whether the coastal portions of the ranges occur primarily north or south of the southern limits of maximum continental glaciation. A list of interior wetbelt endemic taxa is also presented, focusing on those that occur at forested elevations. Presence/absence for coastal disjunct and endemic taxa were assigned to grid of 1° × 1°latitude–longitude cells. Using this grid, concentrations of disjunct and endemic taxa were detected, and total values per cell were tested in linear regression for a relationship to mean annual precipitation. In total, 116 coastal disjunct taxa were detected, 31 of them north-coastal and 85 south-coastal. Interior wetbelt endemic and subendemic taxa total 95, and of these, 46 were found primarily at forested elevations. North-coast taxa were found over a wide latitudinal range both north and south of the glacial limits, and their distribution had a weak positive relationship with annual precipitation. South-coast and endemic taxa were found mostly south of the glacial limits, and their distribution did not correlate to annual precipitation. The greatest concentrations of south coastal disjunct and endemic taxa occurred in the Clearwater region of north-central Idaho; a region noted by previous researchers to be a likely ice-age refugium for wet-climate dependent plants and animals. Inferences are made from these patterns, both for biogeographical understanding of the roles played by the interior wetbelt and some regions connecting to the coast, as well as for preservation of biodiversity and ecosystem continuity. On retrouve une région contrastée humide à climat plus doux à l’intérieur des terres dans le nord-ouest de l’Amérique du Nord, laquelle est éloignée de climats similaires sur la côte du Pacifique de 200 à 400 km. Les chercheurs ont noté depuis longtemps que de nombreuses plantes vasculaires divisent leurs aires entre la ceinture humide dans les terres et les régions côtières, bien que de telles disjonctions soient restées non documentées jusqu’ici. L’auteur résume l’ensemble des plantes vasculaires partagées entre les régions côtières et la ceinture humide dans les terres, séparées par au moins 200 km. Il attribue ces taxons disjoints aux listes côte nord et côte sud, selon que les portions côtières des aires se retrouvent prioritairement au nord ou au sud des limites sud de la glaciation continentale maximale. Il présente également une liste d’espèces endémiques de la ceinture humide de l’intérieur, avec accent sur celles qui se retrouvent dans les forêts de haute élévation. Il a attribué à des grilles cellulaires de 1°× 1°degré de latitude–longitude, la présence/absence des taxons disjoints et endémiques. à l’aide de cette grille, l’on a pu détecter les concentrations de taxons disjoints et endémiques, et tester les valeurs totales par régression linéaire afin d’établir une relation avec la précipitation annuelle moyenne. Au total, on a décelé 116 taxons disjoints, 31 d’entre eux nord côtiers et 85 sud côtiers. Les endémiques de la ceinture à l’intérieur des terres regroupent 95 taxons, 46 d’entre eux retrouvés prioritairement dans les forêts en altitude. On retrouve les taxons endémiques nord côtiers sur une grande aire latitudinale, surtout à la limite glaciaire sud, et leur distribution ne montre pas de corrélation avec la précipitation annuelle. Les plus grandes concentrations de taxons endémiques disjoints sud côtiers se retrouvent dans la région de Clearwater au centre nord de l’Idaho, une région désignée par des chercheurs antécédents comme refuge probable de l’âge glaciaire pour les plantes et les animaux dépendants d’un climat humide. À partir de ces patrons, l’auteur déduit des conséquences &#x [ABSTRACT FROM AUTHOR]