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Grass intake by growing horses at pasture: a test of the effects of the horses' age and sward biomass. No data are currently available on the quantities of food ingested by young horses at pasture, in spite of the fact that pasture constitutes the main source of nutrients for these animals. In this study, three levels of sward mass were offered to animals (2.3; 2.9 and 3.5 T DM .ha -1 ), which correspond to grass heights of 6.6, 8.1 and 9.4 cm. Horses of the Cheval de Selle Francais breed were used (1 and 2 years old, live weight of 334 and 478 kg respectively) in a latin square design. The daily quantities of grass ingested at pasture were determined, and relationships between daily intake, and the characteristics of the pasture and animal were studied. Intake relative to metabolic live weight did not vary between yearlings and 2-year-old horses. Intake averaged 82 g OM .kg -1 LW 0.75.d -1 . Compared with yearlings, 2-year-old horses had a lower daily foraging time and a higher intake rate (9.9 vs. 7.6 g OM .min -1 ). Grass height had no effect on the food intake of growing horses for grass between 6 and 9 cm high. Compared with cattle and even sheep, horses maintain their lev- els of food intake even at low sward heights. horse / feeding / grass / intake Resume — Alors que le pâturage constitue l'alimentation principale des jeunes chevaux, il n'existe que tres peu de donnees sur les quantites d'herbe ingerees sur les prairies. Dans cette experimenta- tion, trois niveaux de biomasse relativement faibles ont ete proposes aux animaux (respectivement 2,3 ; 2,9 et 3,5 T MS.ha -1 ), ce qui correspond a des hauteurs d'herbe de 6,6 ; 8,1 et 9,4 cm respectivement. Deux categories de poulains de selle (un an et deux ans, respectivement 334 and 478 kg) ont ete integrees a l'etude. L'essai a ete conduit selon un dispositif en carre latin 3 〈 3. Les quantites d'herbe

L'enregistrement automatique de la frequence des bouchees chez les bovins au pâturage est plus difficile a realiser que celui des durees d'ingestion, de rumination, ou meme que celui du nombre de coups de mâchoires par jour. Nous avons teste la faisabilite d'un compteur de bouchees permettant de mesurer automatiquement la frequence des bouchees a partir du bruit d'arrachement de l'herbe, signal vraiment specifique de la bouchee. Cet appareil est base sur l'utilisation de deux capteurs, un microphone etanche place sous la mâchoire inferieure et une bille de mercure placee dans un boitier que l'animal porte autour du cou afin de mesurer l'inclinaison de la tete. Les bouchees sont detectees en temps reel et les donnees stockees en memoire chaque minute, avec un transfert sur ordinateur par voie serie. La validite des donnees enregistrees par l'appareil a ete testee au cours de 11 sequences pour un total de 514 min par comparaison avec un comptage manuel realise au champ. Les tests ont ete realises sur quatre vaches laitieres Holstein en pâturage rationne sur prairies de raygrass anglais (Lolium perenne L.) au stade feuillu. Le biais moyen entre le compteur de bouchees et le comptage manuel a varie selon les sequences de -5,8 a + 3,1 bouchees.min -1 (-12,2 a + 7,5 %), pour une moyenne de -1,6 bouchees.min -1 (-3,3 %). Ce biais semble independant de la hauteur du couvert ou du stade de defoliation de la prairie. La variabilite intra-sequence de ce biais est en moyenne de 3,5 bouchees.min -1 , et n'est pas reliee au nombre de bouchees par minute. Il est donc conclu que l'enregistrement automatique du nombre de bouchees chez les bovins au pâturage a partir du bruit d'arrachement de l'herbe est possible avec un degre de precision satisfaisant. Cependant, une protection supplementaire du microphone et une meilleure standardisation de sa position semblent necessaires avant d'envisager une utilisation en routine de ce compteur de bouchees a des fins experimentales.

L'effet de la quantite d'herbe allouee (DHA = biomasse (HM) x surface offerte journellement (DOA)) et des caracteristiques des animaux sur les quantites de MO d'herbe ingerees au pâturage (HOMI) ont ete analysees au cours de deux essais. Dans l'essai 1, deux niveaux de DHA (Bas et Moyen, 19 et 26 kg MO/vache/jour) ont ete compares dans un schema en continu en utilisant deux groupes de cinq vaches appariees. Dans le second essai, trois niveaux d'herbe allouee (Bas, Moyen et Haut ; 19, 29 et 46 kg/jour) ont ete compares dans un schema en carre latin 3 x 3 en utilisant trois lots de cinq vaches. Tous les animaux etaient en milieu de lactation et six primipares ont ete utilisees par essai. A la mise a l'herbe, la production de lait a 4 % (FCMt) et le poids vif (LW) variaient de 17 a 35 kg/jour et de 510 a 680 kg. Les vaches n'ont pas recu de concentre et ont ete conduites en pâturage rationne sur prairies de ray-grass anglais pendant toute la duree des essais. La biomasse coupee au niveau du sol a varie de 3,5 a 7,1 t MO/ha entre les periodes. Dans l'essai 1, HOMI (13,5 versus 14,9 kg/j) et la production de lait 4 % (20,6 versus 22,0 kg/jour) ont eu tendance a augmenter entre le traitement Bas et Moyen mais les differences n'ont pas ete significatives. Dans l'essai 2, HOMI a augmente de maniere curvilineaire (13,8 ; 16,2 ; 16,7 kg/jour) et la production de lait 4 % a augmente lineairement avec le niveau d'herbe allouee (20,4 ; 21,7 et 23,0 kg/jour). HOMI a toujours ete beaucoup plus faible pour les vaches primipares que les vaches adultes et des differences interindividuelles importantes sont apparues pour un meme rang de lactation. A partir de l'ensemble des donnees individuelles nous avons montre que HOMI peut etre predite a partir de DHA et des caracteristiques des animaux : HOMI = 7,9 - 98 DHA -1 + 0,264 FCMt + 0,0073 LW (n = 95, R 2 = 0,60, etr = 1,77 kg). Cependant, la precision de ce modele est sensiblement amelioree lorsque l'on considere separement les deux composantes de DHA : HOMI = -20,4 - 115 DCA -1 + 9,63 HM - 0,873 HM 2 + 0,266 FCMt + 0,0095 LW (R 2 = 0,70, etr = 1,56 kg). Ces relations montrent que HOMI est affectee par DHA mais aussi que la biomasse et/ou la structure initiale de la prairie affecte egalement les quantites ingerees. De plus les quantites ingerees augmentent avec le potentiel de production des animaux et cet accroissement couvre environ les deux tiers des besoins supplementaires de production pour des pâturages de bonne qualite.

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