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Introduction Les antipaludeens de synthese sont couramment uti lises en therapeutique dermatologique. Nous rapportons un effet secondaire neuropsychiatrique exceptionnel a type d’acces psy chotique aigu chez un patient traite par la Chloroquine pour une sarcoidose. Observations Patient de 48 ans, sans habitude toxique ni antece dent psychiatrique, suivi pour sarcoidose a determinisme cutane et pulmonaire pour laquelle il a ete mis uniquement sous Chloroquine (200 mg par jour). Apres une semaine du traitement, survenait un bref episode de desorientation temporo-spatiale suivi d’halluci nations visuelles et bouffee delirante aigue. A l’examen, il etait apyretique sans syndrome meninge. Le bilan biologique n’avait pas objective de syndrome inflammatoire ni trouble metabolique. La serologie syphilitique et l’IRM cerebrale etaient sans anomalie. La reprise de l’interrogatoire a revele une symptomatologie similaire il y a 3 ans sous la meme molecule. Un traitement sedatif par ami- sulpride etait instaure. La chloroquine etait arretee avec dispari tion progressive des manifestations psychiatriques sans recidive, et le patient a ete mis sous methotrexate pour traitement de la sarcoidose. Conclusion Notre observation permet d’attirer l’attention des dermatologues sur la possibilite de survenue d’effets secondaires psychiatriques au cours d’un traitement par les antipaludeens de synthese notamment la chloroquine.

Resume Introduction Le psoriasis est une dermatose frequente dont la prevalence est estimee entre 1 et 3 p. 100. Les formes graves peuvent mettre en jeu le pronostic fonctionnel et vital du malade. Malades et methode Nous avons realise une etude retrospective portant sur 160 cas de psoriasis grave colliges entre 1990 et 2001. Nous avons inclus les malades atteints d’un psoriasis grave : psoriasis pustuleux, erythrodermique ou arthropathique, les formes generalisees ayant une evolution continue au-dela de 6 mois sans reponse favorable au traitement enfin les formes avec un PASI superieur a 50. Resultats L’âge des malades variait entre 6 et 85 ans avec une nette predominance masculine (96 hommes, 64 femmes). Neuf cas familiaux ont ete colliges. Une erythrodermie a ete notee dans 87 cas, un psoriasis pustuleux dans 31 cas, un psoriasis generalise dans 31 cas et un rhumatisme psoriasique dans 15 cas (dont 4 etaient associes a un psoriasis pustuleux). Un traitement local par les dermocorticoides ou un derive de la vitamine D a ete preconise dans respectivement 41,8 p. 100 et 13,75 p. 100 des cas. Le recours a un traitement general reposant essentiellement sur le methotrexate a ete necessaire dans 68,75 p. 100 des cas. L’evolution a ete souvent bonne, les rechutes ont ete notees particulierement a l’arret du traitement. Quatre deces ont ete repertories. Discussion Si le diagnostic de psoriasis est souvent aise, les formes graves posent encore un probleme therapeutique. Le traitement est difficile, parfois decevant, il repose sur des therapeutiques souvent onereuses et agressives requerant une surveillance rapprochee.

Resume Introduction Le syndrome de Sweet a ete decrit pour la premiere fois en 1964. Il est habituellement decrit chez l’adulte et reste rare chez l’enfant. Nous rapportons un cas chez un nourrisson de 23 mois. Observation Un garcon de 23 mois, avait des plaques cutanees diffuses papulo-œdemateuses annulaires, a bordure vesiculobulleuse. Les examens sanguins montraient une hyperleucocytose a polynucleaires neutrophiles, une anemie et un syndrome inflammatoire. L’histologie mettait en evidence un infiltrat dermique a polynucleaires neutrophiles. Le myelogramme etait riche, l’echographie abdominale normale. La corticotherapie orale (2 mg/kg/j) entrainait une amelioration spectaculaire. Au dix-neuvieme jour du traitement apparaissaient des adenopathies cervicales avec hepatomegalie. Le deuxieme myelogramme etait sans anomalie. L’evolution etait favorable sous corticoides. Discussion Le syndrome de Sweet est exceptionnel chez le nourrisson. La frequence d’association a une hemopathie maligne impose un bilan adapte et une surveillance prolongee. Le traitement de reference est la corticotherapie generale.

Psoriasis is a frequent dermatosis, its prevalence is estimated of between 1 and 3 p. 100. The severe forms may threaten the functional and life prognosis of patients.We conducted a retrospective study on 160 cases of severe psoriasis collected between 1990 and 2001. We included patients exhibiting severe psoriasis: pustular, erythrodermic or arthropathic psoriasis, the generalized forms that had developed for more than 6 months, without positive response to treatment and the forms with a PASI greater than 50.The patients' ages ranged from 6 to 85 years with a clear male predominance (96 men, 64 women). Nine familial cases were collected. Erythroderma was noted in 87 cases, pustular psoriasis in 31, generalized psoriasis in 31 and psoriatic rheumatism in 15 (4 of which were associated with pustular psoriasis). Local treatment with topical corticosteroids or a Vitamin D derivative was recommended in respectively 41.8 and 13.75 p. 100 of cases. The administration of general treated relied on methotrexate and was required in 68.75 p. 100 of cases. Progression was usually good, relapses were often noted when treatment was stopped. Four patients died.Although the diagnosis of psoriasis is often easy, the severe forms are still difficult to treat. Treatment is complicated, sometimes disappointing and often necessitates heavy and aggressive treatments that require strict surveillance.