We studied the social system and time budget of kob antelopes in the Comoé National Park, Côte d'Ivoire from March 1993 till May 1998, a population that is suffering from heavy over-hunting, to assess information about the effects of population decrease and its relevance for conservation of this antelope population. Single animals accounted for the majority of observed kob antelopes. Time allocated to certain behavioural traits depended on group size, with animals in smaller units spending less time on behaviours sensitive to predation risk. Single animals allocated far less time to ruminating and feeding being more vigilant and walking more. Groups were highly fluid and associations between individuals could be predicted by home-range overlap among females but not for female/male associations where association indices might be influenced by reproductive aims. Frequency of social groupings did not change compared with earlier studies when population density was much higher. However, compared with these studies maximum group size decreased, and smaller groups became more abundant. The observed effect of group size on the time budget of kob antelopes in combination with a steady decrease in group size because of reduction in population size might have a severe impact on the long-term persistence of the studied kob population due to anticipated aggravated predation effects. As males form the majority of single animals, putting them on higher predation risk, number of males decreases more rapidly than the number of females, which might eventually lead to a collapse of the kob population. Résumé Nous avons étudié le système social et l'emploi du temps des antilopes cobes dans le Parc National de Comoé, en Côte d'Ivoire, entre mars 1993 et mai 1995. C'est une population qui souffre d'une grave sur-chasse, et nous voulions évaluer les informations sur les effets de la diminution de la population et leur pertinence par rapport à la conservation de cette population d'antilopes. La majorité des observations de cobes concernaient des animaux solitaires. Le temps consacréà différents types de comportement dépendait de la taille du groupe, les animaux faisant partie des plus petits groupes allouant moins de temps à des comportements sensibles au risque de prédation. Les animaux isolés passaient beaucoup moins de temps à ruminer et à se nourrir car ils étaient plus vigilants et se déplaçaient davantage. Les groupes étaient très fluides, et on pouvait prévoir les associations entre individus femelles par le recouvrement de l'occupation spatiale des femelles, mais pour les associations mâles-femelles, les indices peuvent être influencés par des buts reproducteurs. La fréquence des regroupements sociaux n'a pas changé par rapport aux études antérieures, quand la densité de la population était beaucoup plus élevée. Cependant, par rapport à ces études, la taille maximale du groupe a diminué, et les plus petits groupes sont plus abondants. L'effet observé de la taille du groupe sur le budget temporel des antilopes cobes, combinéà la diminution très nette de la taille des groupes due à la réduction de la taille de la population, pourrait avoir un impact sévère sur la persistance à long terme de la population étudiée car on peut s'attendre à des effets plus graves de la prédation. Comme les mâles forment la majorité des individus solitaires, ce qui les met plus en danger face aux prédateurs, le nombre de mâles diminue plus vite que celui des femelles, ce qui pourrait conduire à l'effondrement de la population de cobes. [ABSTRACT FROM AUTHOR]