Antelopes are prominent wildlife in Waza National Park, situated in Sahelo-Sudanian Cameroon, which has witnessed dramatic changes in rainfall and flooding. To assess their impacts, we reviewed 26 aerial and terrestrial surveys, comprising total, transect and localized counts. Estimated numbers of kob using the floodplain throughout the dry season, dropped from 20,000 in the 1960s and 1970s to 2000 in the mid-1980s. They recovered to 5000 in the mid-1990s but not further despite increased flooding. Estimated numbers of korrigum and roan using the floodplain later in the dry season, dropped in the early 1970s and only slightly recovered in the 1990s. The diversity of counting methods notwithstanding, the drop in kob numbers and the disappearance of waterbuck can be attributed to the construction of the Maga dam upstream in 1979 and subsequent low rainfall. The kob population structure suggests that its reproduction capacity was, however, not hit. Antelope–livestock contacts, provoking the transmission of diseases such rinderpest during droughts, explain better the dramatic drops in population numbers than poaching, which is likely to have remained rather constant. The effects of rainfall, flooding and human interventions on antelope populations increasingly appear to be interacting. Résumé Les antilopes constituent la faune principale du Parc National de Waza qui, situé dans la partie sahélo-soudanienne du Cameroun, a connu des changements spectaculaires de pluviosité et d'inondation. Pour évaluer leurs impacts, nous avons passé en revue 26 opérations de surveillance aériennes et terrestres, comprenant des comptages totaux, par transects et locaux. Les estimations du nombre de cobes, qui fréquentent la plaine inondable pendant toute la saison sèche, sont passées de 20.000, dans les années 1960 et 1970, à 2 000 au milieu des années 1980. Ils sont revenus vers 5 000 au milieu des années 1990, mais pas davantage, malgré des inondations en augmentation. Les estimations de korrigums et de rouannes qui fréquentent la plaine inondable plus tard en saison sèche avaient déjà diminué au début des années 1970 et n'ont que légèrement remonté dans les années 1990. Même si les méthodes de comptages furent diverses, la chute du nombre de cobes et la disparition des waterbucks peuvent être attribuées à la construction en 1979, en amont, du barrage de Maga et aux faibles chutes de pluies qui ont suivi. La structure de la population de cobes suggère que sa capacité de reproduction n'a pourtant pas été touchée. Les contacts entre antilopes et bétail, qui ont entraîné la transmission de maladies comme la peste bovine pendant les sécheresses, expliquent plus sûrement le déclin dramatique des populations que le braconnage qui est probablement resté assez constant. Les effets des chutes de pluie, des inondations et des interventions humaines sur les populations d'antilopes semblent interagir de plus en plus. [ABSTRACT FROM AUTHOR]