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La prise d’un traitement immunosuppresseur a vie est obligatoire apres une transplantation. L’immunosuppression permet de prevenir le rejet du greffon par l’organisme receveur en limitant la reponse immunitaire acquise. Pourvoyeurs de nombreux effets indesirables, les immunosuppresseurs ont une marge therapeutique etroite et doivent faire l’objet d’un suivi particulier.

Le pharmacien et l’equipe officinale sont en premiere ligne pour accompagner les personnes transplantees dans la gestion des contraintes imposees par leur traitement. Meme s’ils representent souvent une faible proportion de la clientele officinale, ces patients requierent une attention particuliere. Les conseils a apporter sont nombreux, que ce soit en rapport avec le traitement et l’organisation au quotidien ou dans des contextes plus particuliers, comme les vacances.

La prise en charge d’un patient transplante requiert une surveillance clinique et biologique parfois complexe. L’adaptation de la posologie des immunosuppresseurs est frequente, en particulier en debut de greffe. Elle s’appuie notamment sur le suivi therapeutique pharmacologique, necessaire pour apprecier la variabilite pharmacocinetique des immunosuppresseurs, mais qui peut s’averer contraignant pour le patient.

La transplantation d’organes consiste a remplacer un organe “malade” par un organe “sain”, appele “greffon”, provenant d’un donneur vivant ou decede. Le nombre de patients sur liste d’attente de greffe est en constante augmentation. La qualite de l’accompagnement du patient transplante est un enjeu medical et societal majeur.