Dans un contexte de pénurie bien organisée et de crise bien entretenue, les étudiants, enseignants, UFR, laboratoires, et universités sont soumis à des logiques d'obligations de résultats, d'efficacité, de rendements à court terme, mais également à un système de valorisation du savoir aliéné aux conjonctures économiques dominantes. Les différentes réformes ne visent plus au développement des savoirs et leur circulation mais à l'apprentissage de la compétition au sein des unités de formation et de recherche, à l'accroissement de la marchandisation, de la reproduction du capital au sein d'un nouveau marché de la connaissance.