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Information regarding the prescribing behaviour of French private-practice dermatologists (PPDs) is scarce.

La nécrolyse épidermique (NE, syndrome de Stevens-Johnson (SJS), nécrolyse épidermique toxique (NET) et chevauchement (SJS/NET)) est une toxidermie rare dont l’incidence varie selon la méthode utilisée : 12,7 cas/million/an sur base médico-administrative à partir de codes CIM-10 (Hsu et al.), 1,2 cas/million/an à partir d’une cohorte historique (Roujeau et al.). Ainsi, les codes CIM-10 pourraient surestimer l’incidence. Notre objectif était d’obtenir un algorithme diagnostique de NE sur base médico-administrative qui pourrait aider à homogénéiser la sélection des patients.

De nombreux traitements disponibles sont efficaces dans le psoriasis, mais les schémas d’arrêt en cas de maladie bien contrôlée ne sont pas encore bien définis. Quelques essais étudient la non-infériorité de stratégies de diminution/espacement des doses, mais elles semblent encore peu utilisées. Selon les données du registre national, 11 % des patients en rémission avaient un espacement de doses prévu par le médecin. Cependant, on ne peut exclure que les patients espacent ou diminuent les doses.

La lamotrigine (LM) est indiquée dans l’épilepsie et les troubles bipolaires. Elle peut entraîner des toxidermies sévères (DRESS et nécrolyse épidermique, NE, plus fréquentes dans la population asiatique, incidence 1/500 à 1/1000 patients traités), justifiant des précautions d’usage telles qu’une augmentation très progressive des doses, surtout si prise concomitante d’acide valproïque (AV). Notre objectif était de décrire les caractéristiques des DRESS et NE à la LM, incluant les circonstances de survenue.

L’érythème polymorphe (EP) est récidivant ou subintrant dans 40 % des cas. La gravité tient aux atteintes muqueuses nécessitant des hospitalisations et prises répétées de corticoïdes. Le thalidomide (TH) est efficace en prévention des rechutes d’EP mais est limité au long cours par ses effets indésirables (EI), notamment neurologiques. Le lénalidomide (LN) est un analogue du TH dont les EI sont moindres. Nous rapportons 7 patients traités par LN pour EP récidivant.

Avec le vieillissement de la population, le nombre de sujets âgés atteints de psoriasis augmente. Les biothérapies constituent désormais une part majeure des traitements systémiques prescrits. Le manque de données issues d’essais cliniques et le potentiel sur-risque d’évènements indésirables dans cette population peuvent avoir influencé les choix thérapeutiques. L’objectif principal était de décrire l’utilisation des biothérapies chez les personnes âgées ayant un psoriasis modéré à sévère et leur évolution au cours du temps.

L’évaluation de la tolérance des traitements dans les essais contrôlés randomisés (ECR) nécessite une description complète des évènements indésirables (EI), des EI graves (EIG) et une concordance des données rapportées entre les différentes sources. L’objectif de cette étude était de déterminer pour les ECR évaluant un traitement systémique dans le psoriasis la qualité de la description des EI/EIG, et la concordance entre les données de la publication et celles décrites (obligation légale depuis 09/2009) dans clinicaltrials.gov (CT).

Il a été suggéré que les anti-TNF alpha étaient associées à un excès de risque – modéré – de cancer cutané, notamment dans la polyarthrite rhumatoïde. Peu d’études de cohorte en dermatologie ont étudié le risque de cancer cutané chez des patients psoriasiques traités par traitements systémiques. L’objectif principal de cette étude était d’évaluer la survenue de cancers cutanés chez les patients psoriasiques exposés aux traitements conventionnels ou à une biothérapie.

Les tumeurs malignes des gaines nerveuses périphériques (TMGN) sont une des principales causes de mortalité dans la neurofibromatose de type 1 (NF1). Étant donné la multiplicité temporelle et spatiale des lésions suspectes de transformation, le diagnostic histologique de certitude peut entraîner un recours chirurgical potentiellement itératif et délabrant. L’objectif de notre étude était de déterminer les valeurs seuils de métriques métaboliques déterminées en TEP/TDM au 18F-FDG (SUVmax, activité glycolytique totale [TLG], volume métabolique tumoral total [TMTV], rapport tumoral au foie [T/L] et index d’hétérogénéité [HI]), permettant de distinguer au mieux les TMGN et les neurofibromes (NF) simples ou dysplasiques.

Des études suggèrent l’impact bénéfique ou négatif de l’alimentation sur le processus inflammatoire chez les patients souffrant d’un psoriasis. L’objectif de cette étude est d’évaluer le comportement alimentaire des patients ayant un psoriasis et l’association entre la consommation d’aliments ultra-transformés et la présence et la sévérité d’un psoriasis.

Les anti-TNF-alpha ont considérablement amélioré la prise en charge des maladies inflammatoires chroniques. Plusieurs produits biosimilaires ont été commercialisés à l’expiration des brevets de référence, réduisant le coût de ces traitements. L’équivalence entre biosimilaire et produit de référence est démontrée lors d’un essai randomisé de phase 3 dans une indication de la molécule, puis une extrapolation des données sur les autres indications est réalisée. Nous avons comparé la persistance et la sécurité du produit de référence à celles des biosimilaires de l’infliximab (IFX), de l’étanercept (ETA) et de l’adalimumab (ADA) chez les initiateurs de traitement dans chacune des indications de ces molécules.

La pemphigoïde bulleuse (PB) touche des sujets âgés ayant de nombreuses comorbidités. Le score de Karnofsky et l’âge sont associés à la mortalité mais l’impact de la PB sur l’autonomie des patients est mal connu. Le but de notre étude était d’évaluer la fréquence et les facteurs associés à une perte d’autonomie (PA) au cours de la PB.

La nécrolyse épidermique (NE, syndrome de Stevens-Johnson (SJS), nécrolyse épidermique toxique (NET) et chevauchement (SJS/NET)), est une toxidermie grave affectant des patients ayant des comorbidités et polymédiqués. La mortalité intra-hospitalière, prédite par le SCORTEN, varie de 15 à 20 %. La mortalité à long terme n’a été que rarement évaluée (34 % à 1 an dans l’étude de Sekula et al.). Les raisons de cette surmortalité à long terme restent inconnues. Notre objectif était d’évaluer les facteurs associés à la mortalité intra-hospitalière et à long terme dans la NE, ainsi que l’incidence de nouvelles comorbidités au cours du suivi.

La PEAG est une toxidermie sévère, mortelle dans moins de 3% des cas et dont plus de 90 % sont induits par les médicaments. Une étude cas-témoin (EuroSCAR) comprenant 97 cas avait identifié une quinzaine de médicaments à risque en 2007, parmi lesquels des antibiotiques (notamment les macrolides et les pénicillines), l’hydroxychloroquine, des antiépileptiques, des corticostéroïdes, la terbinafine, le diltiazem et les oxicams. Notre objectif était d’identifier de nouveaux médicaments susceptibles d’induire des PEAG à partir de données internationales de pharmacovigilance (PV).

Il existe aujourd’hui peu de critères (ex : psoriasis pustuleux palmoplantaire, obésité) connus pour être associés à une moins bonne réponse aux biothérapies dans le psoriasis. Certains patients ne répondent pas à plusieurs lignes de biothérapies (« non-répondeurs multiples » NRM).

Une mise à jour du calendrier vaccinal est recommandée à l’initiation d’un biomédicament afin de limiter le risque infectieux. Notre objectif était d’estimer (i) la prévalence des patients débutant un biomédicament à jour du vaccin antipneumocoque et (ii) le risque infectieux pulmonaire selon le statut vaccinal (cohorte exposés/non exposés).

Les inhibiteurs du TNF-alpha ont révolutionné la prise en charge thérapeutique des maladies inflammatoires chroniques. Plusieurs produits biosimilaires ont été commercialisés à l’expiration de leur brevet, réduisant le coût de ces traitements. L’objectif de notre étude était d’évaluer le taux de pénétration des biosimilaires de l’infliximab (IFX), de l’étanercept (ETA) et de l’adalimumab (ADA) chez les nouveaux utilisateurs et les patients en cours de traitement depuis le début de la commercialisation des biosimilaires, globalement et selon la pathologie traitée, la spécialité du médecin et les caractéristiques des patients.

De nombreuses biothérapies sont disponibles pour le psoriasis. Leur efficacité/tolérance a été comparée en vie réelle grâce à leur persistance i.e. le délai entre le début et la fin du traitement. Cependant, peu de données sont disponibles concernant les IL23-inhibiteur (i) et certains IL17i.

Les biothérapies constituent la pierre angulaire du traitement des patients atteints de psoriasis en plaques modéré à sévère et les passages d'une molécule à une autre, appelés “switchs”, sont souvent nécessaires pour maintenir l'efficacité clinique au cours du temps. L'objectif principal de cette étude était de décrire précisément ces changements de biothérapies et leur évolution au cours du temps avec l'arrivée sur le marché de nouvelles molécules. L'objectif secondaire était d’évaluer les facteurs associés au type de switch (intra-classe - c'est-à-dire au sein de la même classe thérapeutique - versus inter-classe) chez les patients exposés initialement à un inhibiteur du TNF-alpha.

Les anti-TNF-alpha ont révolutionné la prise en charge des maladies inflammatoires chroniques. Plusieurs produits biosimilaires ont été commercialisés à l'expiration des brevets de référence, réduisant le coût de ces traitements. L’équivalence entre biosimilaire et princeps est démontrée lors d'un essai randomisé de phase 3 dans une indication de la molécule, puis une extrapolation des données sur les autres indications est réalisée. Nous avons comparé la persistance du produit de référence et des biosimilaires de l'infliximab, de l'etanercept et de l'adalimumab chez les initiateurs de traitement dans chacune des indications de ces molécules.

Le rituximab (RTX) est un anticorps monoclonal utilisé en hématologie ou dans certaines maladies inflammatoires. Des produits biosimilaires du RTX sont arrivés sur le marché en octobre 2017. Suite à des cas de pharmacovigilance, la présente étude avait pour objectif de déterminer si l'utilisation de biosimilaires du RTX présentait un surrisque de chocs anaphylactiques ou réactions sériques par rapport au princeps, à l'initiation du traitement, au switch, et au cours du temps.

Les anti TNF-alpha ont révolutionné la prise en charge des maladies inflammatoires chroniques. Plusieurs produits biosimilaires ont été commercialisés à l'expiration de leur brevet, réduisant le coût de ces traitements. L'objectif de notre étude était d’évaluer le taux de pénétration des biosimilaires de l'infliximab (IFX), de l'etanercept (ETA) et de l'adalimumab (ADA) chez les nouveaux utilisateurs et chez les patients en cours de traitement, globalement et selon les caractéristiques sociodémographiques et médicales des patients.

La tanorexie est une addiction comportementale qui consiste en « l’envie irrépressible de s’exposer aux ultraviolets ». Elle toucherait 5 à 10 % de la population, plus souvent les femmes.

Les inhibiteurs de Janus kinases (anti-JAK) sont des thérapies ciblées qui bloquent la signalisation intracellulaire de plusieurs cytokines. Ils sont utilisés dans le traitement de pathologies auto-inflammatoires et dysimmunitaires. Leur principal intérêt réside dans leur voie d’administration : orale et topique. Avec l’augmentation des indications ainsi que le développement de nouvelles molécules, la sécurité d’utilisation de ces thérapies ciblées est un élément crucial. L’étude de la sécurité d’utilisation des anti-JAK chez les patients atteints de polyarthrite rhumatoïde fournit des informations importantes en attendant d’avoir un recul plus long chez les patients atteints de pathologies dermatologiques.

La neurofibromatose 1 (NF1) est un syndrome de prédisposition tumorale autosomique dominant. Les patients atteints de NF1 ont un risque accru de malignité et ont une espérance de vie d’environ 10 à 15 ans plus courte que la population générale. En France, la dernière étude portant sur la mortalité associée à la NF1 a été publiée en 2011.

La neurofibromatose de type 1 (NF1) est une maladie génétique multisystémique principalement associée à des manifestations cutanées, neurologiques, orthopédiques et tumorales dont certaines sont progressives et entraînent une morbidité ou une mortalité substantielle.

De nombreuses biothérapies sont disponibles pour le psoriasis. Des données à long terme sont rendues possibles par l’évaluation de la persistance i.e. le délai entre le début et la fin du traitement. Peu de données existent pour guider le choix de la 2eme biothérapie après arrêt de la 1re.

On dispose de peu de données sur l’impact de la voie d’administration du méthotrexate (MTX) sur son maintien en monothérapie dans le psoriasis cutané. L’objectif principal était d’évaluer l’impact du mode d’administration initial du MTX sur son maintien et sur le délai avant initiation d’un autre traitement, chez les patients avec un psoriasis cutané modéré à sévère. Les objectifs secondaires étaient de décrire les causes d’arrêt en fonction de la voie d’administration, et la ligne de traitement prescrite en relais.

L’essai RITUX3 (2010–2012, publiée en 2017) a révolutionné le traitement (ttt) du pemphigus en montrant l’intérêt du rituximab (RTX) en 1religne pour diminuer la dose et la durée de la corticothérapie (CT). Dans cet essai, le RTX était aussi donné en entretien à M12 et M18. Le protocole national de diagnostic et soins (PNDS) actualisé en 2018 propose donc, outre le RTX en attaque, un ttt d’entretien (±M6, M12, M18).

Les biothérapies constituent la pierre angulaire du traitement des patients atteints de psoriasis en plaques modéré à sévère et les passages d’une molécule à une autre, appelés « switchs », sont souvent nécessaires pour maintenir l’efficacité clinique au cours du temps. L’objectif principal de cette étude était de décrire précisément ces changements de biothérapies et leur évolution au cours du temps avec l’arrivée sur le marché de nouvelles molécules. L’objectif secondaire était d’évaluer les facteurs associés au type de switch (intra-classe – c’est-à-dire au sein de la même classe thérapeutique – vs inter-classe) chez les patients exposés initialement à un inhibiteur du TNF-alpha.

À ce jour, 12 traitements biologiques ont été approuvés pour traiter le psoriasis en plaques (Pso) modéré à sévère. Plusieurs méta-analyses en réseau (MAR) ont fourni des données comparatives sur l’efficacité et la tolérance de ces traitements à court-terme (entre 8 et 24 semaines). Cependant, des données à long-terme sont nécessaires compte tenu de la nature chronique du psoriasis. Ainsi, la durée de traitement dans les essais est plus souvent étendue à 52 semaines ou plus. Nous avons réalisé une revue systématique visant à cartographier le design et à synthétiser toutes les données d’efficacité et de tolérance à un an des traitements biologiques du Pso modéré à sévère.

L’hidradénite suppurée (HS) est une maladie inflammatoire chronique cutanée, douloureuse, présentant un fort impact sur la qualité de vie des patients. Un délai diagnostique de plusieurs années est fréquent, témoignant de la connaissance insuffisante de la maladie par les professionnels de santé. De nombreux traitements sont utilisés, mais peu d’entre eux ont un niveau de preuve élevé et il n’y a pas de consensus sur la hiérarchie thérapeutique à employer.

En 2009, nous avions conduit un audit de pratiques pour étudier le profil et le traitement (ttt) des patients atteints de pemphigoïde bulleuse (PB) dans notre centre. Nous avons renouvelé cet audit dix ans plus tard afin d’étudier l’évolution de l’épidémiologie de la maladie et des pratiques de prise en charge.

Même rare, la dermatomyosite juvénile (DMJ) est la myopathie inflammatoire la plus fréquente chez l’enfant. Les anticorps spécifiques des myosites (ASM) s’excluent mutuellement et sont associés à des tableaux cliniques caractérisés chez l’adulte, moins décrits chez l’enfant. Notre objectif était d’identifier une éventuelle corrélation clinico-immunologique au cours de la DMJ.

Les lésions acrales, principalement à type d’engelures, sont les lésions cutanées les plus fréquemment décrites comme étant associées à la COVID-19. Elles surviennent généralement chez des patients jeunes n’ayant aucun symptôme infectieux ou des symptômes légers. Chez plus de 80 % des patients testés, la PCR SARS-CoV-2 est négative et la sérologie n’est généralement pas effectuée.

La nécrolyse épidermique (NE, syndrome de Stevens–Johnson et nécrolyse épidermique toxique), est induite par un médicament dans 85 % des cas. Le délai d’apparition le plus classique est de 4 à 28jours. Les bases de pharmacovigilance (PV) collectent les déclarations d’effets indésirables transmises par des médecins ou non-médecins (pharmaciens, avocats, consommateurs) et permettent de générer des signaux concernant des médicaments suspects. Cependant certains biais peuvent influencer l’imputabilité du/des médicament(s) suspect(s). Notre objectif était d’identifier les classes médicamenteuses les plus sujettes à des biais.

Les biothérapies (BM) et l’aprémilast (APRE) sont indiqués dans le cadre du psoriasis de formes sévères à modérées en cas de contre-indication ou d’échec des traitements systémiques non biologiques. Ces traitement sont les anti-TNFalpha (étanercept ETA, infliximab INF, adalimumab ADA, certolizumab CERTO), l’anti-IL12/23 (ustékinumab UST), les anti-IL17 (sécukizumab SECU, ixékizumab IXE, brodalumab BRODA) et les anti-IL23 (guselkumab GUS, risankizumab). Peu de données concernant le risque d’infection grave sont disponibles sur les biomédicaments les plus récents (anti-IL17 et anti-IL23).

Les formes sévères d’infection à SARS-CoV-2 sont liées à une importante réponse inflammatoire. Certains biomédicaments (BM) sont en cours d’évaluation dans des essais thérapeutiques avec pour rationnel cet orage cytokinique. À l’inverse, nous pouvons nous interroger sur le risque d’infection à SARS-CoV-2 chez les patients au long cours sous BM. L’objectif principal de notre étude était de déterminer l’impact de la prise d’un biomédicament sur le taux d’hospitalisation, de passage en réanimation (ICU) et de décès chez les patients sous BM atteints d’une infection à SARS-CoV-2.

Le traitement usuel de la dermatite atopique (DA) repose sur l’association corticoïdes topiques (CT) et émollient. La corticophobie, terme consacré pour les craintes liées à l’utilisation des CT, est cause de non-observance et possiblement de surcoût. L’objectif est d’identifier les facteurs de risque de corticophobie chez les parents des enfants atteints de DA.

Le nombre de revues systématique (RS) et méta-analyses (MA) publiées est en constante augmentation. Des outils permettent d’évaluer leur rigueur méthodologique (AMSTAR 2) et spécifient les items devant être rapportés (PRISMA). Notre objectif était d’évaluer la méthodologie et l’exhaustivité des données rapportées des RS/MA en dermatologie.

Si la majorité des malades présentant un psoriasis est traitée en milieu libéral, le profil des patients suivis et leur prise en charge ne sont pas connus. L’objectif de cette étude était de répondre à cette question en France.

Une enquête médicamenteuse rigoureuse est nécessaire afin d’identifier le ou les médicaments imputables dans la survenue d’une toxidermie. Les outils d’imputabilité généraux ou plus spécifiques [score ALDEN pour la nécrolyse épidermique (NE)] ne sont que peu utilisés en routine. Cependant des informations importantes issues de ces scores (demi-vies, notoriété des molécules) nécessiteraient d’être associées aux jugements d’experts. Ainsi, notre objectif était de développer un logiciel informatique d’aide décisionnelle, permettant de générer automatiquement :

L’alimentation comme facteur influençant la survenue, la persistance ou la sévérité de l’acné est débattue. L’objectif de cette étude était d’évaluer le lien entre l’alimentation et la présence de l’acné chez l’adulte.

Une revue Cochrane et méta-analyse (MA) en réseau du psoriasis en plaques modéré à sévère (Pso) a synthétisé les résultats des essais contrôlés randomisés (ECR) comparant les traitements systémiques (TS) avec le placebo (PBO). Cette étude a mis en évidence une proportion d’événements indésirables graves (EIG) non significativement différente entre les TS et PBO. Un EIG est « un évènement indésirable entraînant le décès ou mettant le pronostic vital en jeu ou entraînant une invalidité ou une incapacité significative ou entraînant (prolongeant) une hospitalisation ». L’objectif était d’explorer cette absence de cette différence.

L’hidradénite suppurée (HS) est une maladie inflammatoire chronique de la peau dont la prise en charge est complexe. Une évaluation photographique du patient permet de conserver la mémoire d’un état clinique. Les images peuvent ainsi être interprétées par plusieurs évaluateurs notamment par un groupe d’experts, et à distance comme dans le cadre de la télémédecine. Les photographies peuvent également être utilisées pour l’évaluation d’un critère de jugement principal en aveugle, dans les essais thérapeutiques. L’objectif principal de cette étude était d’évaluer la concordance entre experts de scores d’activité clinique réalisés sur photographies de patients ayant une hidradénite suppurée.

L’obésité serait un facteur de risque indépendant de développer un psoriasis (Ps) de novo et des poussées de Ps, et serait associée à un sur-risque d’arrêt thérapeutique par réponse thérapeutique moindre ou toxicité accrue. Nous avons souhaité comparer l’efficacité et la tolérance du premier biomédicament (BM) dans une population psoriasique obèse et non obèse.