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L’objectif de ce travail était d’analyser l’évolution des pratiques et des résultats de la néphrectomie partielle (NP) avec l’acquisition du robot Da Vinci®.

Partial nephrectomy (PN) is recommended as first-line treatment for cT1 stage kidney tumors because of a better renal function and probably a better overall survival than radical nephrectomy (RN). For larger tumors, PN has a controversial position due to lack of evidence showing good cancer control. The aim of this study was to compare the results of PN and RN in cT2a stage on overall survival and oncological results.

Les thérapies ciblées sont utilisées dans le traitement du cancer du rein métastatique. Leur utilisation avant chirurgie pourrait réduire le volume tumoral, faciliter l’exérèse chirurgicale et traiter les micro-métastases. Nous exposons dans cette revue de la littérature les principaux résultats des études ayant évalué l’intérêt de l’utilisation néo-adjuvante des thérapies ciblées.

Le diagnostic d’angiomyolipome avec thrombus de la veine rénale et de la veine cave inférieure est rare, en particulier pendant la grossesse. Nous rapportons le cas d’une femme de 31ans, enceinte à 24 semaines d’aménorrhée, chez qui a été diagnostiqué un angiomyolipome de 9cm du rein droit avec thrombus cave, géré par une surveillance active pendant la grossesse et un traitement chirurgical différé après l’accouchement.

El cáncer de riñón metastásico representa el 15-25% del conjunto de los cánceres de riñón. La clasificación del Memorial Sloan-Kettering Cancer Center (MSKCC) define tres grupos pronósticos (bueno, intermedio y malo), según varios criterios clínicos y biológicos. El tratamiento del cáncer de riñón metastásico ha experimentado una auténtica revolución en los últimos 10 años, desde la aparición de las nuevas terapias dirigidas antiangiogénicas. Las moléculas terapéuticas se dividen en dos grandes clases de agentes: los antiangiogénicos que actúan sobre el factor de crecimiento endotelial vascular (VEGF) o su receptor y los inhibidores de la diana de rapamicina en células de mamífero (mTOR) que interactúa con mTORC1. El lugar durante mucho tiempo predominante y único de las citocinas ahora se reserva sólo a un subgrupo específico de pacientes paucimetastásicos pulmonares. Las indicaciones de primera y segunda línea han evolucionado progresivamente teniendo en cuenta la llegada de las nuevas moléculas. Para los pacientes cuyo pronóstico es bueno o intermedio, los tratamientos recomendados en primera línea son: sunitinib, pazopanib y bevacizumab asociado a interferón. En segunda línea, el everolimús y el axitinib se recomiendan después de una primera línea con antiangiogénicos, mientras que el sorafenib se ha mostrado eficaz tras las citocinas. Para los pacientes de mal pronóstico, el temsirolimús es la única molécula para la que se ha descrito un beneficio en supervivencia global. El lugar de la nefrectomía citorreductora en situación metastásica es ahora controvertido y se encuentra en curso de evaluación en dos ensayos prospectivos multicéntricos: CARMENA y SURTIME. Además, la cirugía de las metástasis puede desempeñar una función para obtener respuestas completas. Las secuencias óptimas de tratamiento médico y/o quirúrgico probablemente se precisen los próximos años.

Déterminer l’influence du clampage pédiculaire et de sa durée sur la fonction rénale à long terme après néphrectomie partielle (NP) pour cancer sur rein unique.

Évaluer, par la pratique systématique d’une deuxième résection, le taux de tumeur résiduelle chez les patients pTa haut grade versus pT1 haut grade.

Les tumeurs des voies excrétrices supérieures (TVEUS) de stade pT3 correspondent à une entité hétérogène regroupant les tumeurs infiltrant le parenchyme rénal, la graisse péri-pyélique et/ou la graisse péri-urétérale. L’objectif de cette étude était d’évaluer l’impact pronostique du type d’infiltration tumorale au sein du groupe des tumeurs de stade pT3.

De novotumors in renal allografts are rare and their prevalence is underestimated. We therefore analyzed renal cell carcinomas arising in renal allografts through a retrospective French renal transplant cohort. We performed a retrospective, multicentric survey by sending questionnaires to all French kidney transplantation centers. All graft tumors diagnosed after transplantation were considered as de novotumors. Thirty‐two centers participated in this study. Seventy‐nine tumors were identified among 41 806 recipients (Incidence 0.19%). Patients were 54 men and 25 women with a mean age of 47 years old at the time of diagnosis. Mean tumor size was 27.8 mm. Seventy‐four (93.6%), 53 (67%) and 44 tumors (55.6%) were organ confined (T1–2), low grade (G1–2) and papillary carcinomas, respectively. Four patients died of renal cell carcinomas (5%). The mean time lapse between transplantation and RCC diagnosis was 131.7 months. Thirty‐five patients underwent conservative surgery by partial nephrectomy (n = 35, 44.3%) or radiofrequency (n = 5; 6.3%). The estimated 5 years cancer specific survival rate was 94%. Most of these tumors were small and incidental. Most tumors were papillary carcinoma, low stage and low grade carcinomas. Conservative treatment has been preferred each time it was feasible in order to avoid a return to dialysis.

De novotumors in renal allografts are rare and their prevalence is underestimated. We therefore analyzed renal cell carcinomas arising in renal allografts through a retrospective French renal transplant cohort. We performed a retrospective, multicentric survey by sending questionnaires to all French kidney transplantation centers. All graft tumors diagnosed after transplantation were considered as de novotumors. Thirty-two centers participated in this study. Seventy-nine tumors were identified among 41 806 recipients (Incidence 0.19%). Patients were 54 men and 25 women with a mean age of 47 years old at the time of diagnosis. Mean tumor size was 27.8 mm. Seventy-four (93.6%), 53 (67%) and 44 tumors (55.6%) were organ confined (T1–2), low grade (G1–2) and papillary carcinomas, respectively. Four patients died of renal cell carcinomas (5%). The mean time lapse between transplantation and RCC diagnosis was 131.7 months. Thirty-five patients underwent conservative surgery by partial nephrectomy (n = 35, 44.3%) or radiofrequency (n = 5; 6.3%). The estimated 5 years cancer specific survival rate was 94%. Most of these tumors were small and incidental. Most tumors were papillary carcinoma, low stage and low grade carcinomas. Conservative treatment has been preferred each time it was feasible in order to avoid a return to dialysis.

La néphrectomie partielle (NP) chez les patients atteints de carcinomes rénaux tubulopapillaires (CRTP) a été controversée en raison du risque potentiellement plus élevé de multifocalité et donc théoriquement accru de récidive. L’objectif de cette étude a été de comparer les résultats oncologiques de la NP et de la néphrectomie élargie (NE) pour un CRTP.

Le carcinome à cellules rénales, et notamment sa forme la plus fréquente, le carcinome à cellules claires, a vu son traitement médical récemment bouleversé par l’arrivée des thérapies ciblées. Le développement de ces molécules ciblées a été rendu possible par la meilleure connaissance des mécanismes moléculaires impliqués dans la carcinogenèse de ces tumeurs. Nous présentons dans cet article les voies moléculaires ayant permis l’émergence des thérapies ciblées dans le carcinome rénal à cellules claires : les voies VHL/HIF/VEGF et PI3K/AkT/mTOR. Nous présentons également succinctement la voie de l’EGFR, ainsi que les mécanismes moléculaires impliqués dans la carcinogenèse des autres types histologiques. Les mécanismes d’action des thérapies ciblées seront ensuite développés, ainsi que l’apport potentiel futur de la biologie dans la meilleure utilisation de ces traitements, notamment par la définition de facteurs pronostiques et prédictifs de réponse.

Le cancer du rein localement avancé ou métastatique est une pathologie fréquente en oncologie qui, encore récemment, conduisait rapidement à une impasse thérapeutique. Les nouvelles thérapies ciblant les voies du récepteur au vascular endothelial growth factor(VEGF-R), sorafénib, sunitinib et bevacizumab, et du mTOR (mammalian target of rapamycin), temsirolimus et éverolimus, ont transformé le pronostic et la qualité de vie de ces patients en quelques années. Malgré tout, les patients inclus dans les études prouvant l’efficacité de ces molécules respectent des critères d’inclusion sélectifs. Aussi, la pratique quotidienne confronte des malades présentant des caractéristiques particulières non évaluées dans ces essais pivots : état général altéré, patients de plus de 75 ans, insuffisance rénale, métastases cérébrales, histologies non conventionnelles, etc. Les données publiées dans la littérature pour ces différentes situations sont peu nombreuses, concernent de petits effectifs, souvent rétrospectifs ou non comparatifs. La tolérance semble cependant globalement peu modifiée chez les patients âgés, ou à l’état de performance dégradé, ou présentant des métastases encéphaliques, ou un cancer non à cellules claires. Le bénéfice apporté reste en revanche difficile à affirmer, et la confrontation des risques de toxicité et du bénéfice attendu est indispensable avant la mise en place du traitement. Chez l’insuffisant rénal, la prudence peut conduire à débuter les inhibiteurs du VEGF-R à posologie réduite, puis à augmenter par palier en fonction de la tolérance. Au regard des niveaux de preuves faibles, l’inclusion dans des essais cliniques spécifiques à ces différentes populations est donc plus que jamais d’actualité.

Tumour-associated markers defined by monoclonal antibodies have proven useful to phenotype bladder tumours. In order to evaluate the prognostic value of such markers, we performed an immunohistochemical study on 57 transitional cell carcinomas (23 infiltrative and 34 superficial tumours) and ten healthy bladders using monoclonal antibodies against the external domain of the epidermal growth factor receptor (EGFR) and against the tumour-associated antigens T43, 19A211 and T138. Immunohistochemistry was performed on frozen sections using a two-step alkaline phosphatase method. The staining pattern obtained with each antibody was analysed according to the TNM classification, and results were analysed according to the subsequent clinical course. 19A211 preferentially stained superficial tumours, and T43, T138 and EGFR preferentially stained invasive tumours. Three monoclonal antibodies appeared to have prognostic value, since progression rate survival was significantly (log-rank test) associated with their expression of EGFR (P = 0.017), T138 (P = 0.0009) and T43 (P = 0.031). T138 expression was found to have an independent significant prognostic value using a stepwise logistic regression. T138 antibody may add significant information to classical pathological parameters.

Local immunotherapy with bacillus Calmette-Guérin (BCG) is an effective treatment to prevent recurrence and progression of superficial bladder cancer, but the antitumor mechanism of action of BCG remains unclear. There are some experimental and clinical data suggesting that BCG antigens are processed not only by immunocompetent cells but also by urothelial cells and tumor cells. The foreign antigen may be presented at the cell curface by major histocompatibility complex (MHC) class II molecules and recognized by CD4 cells. The cytotoxic effect could result from the direct activity of CD4 cells or from the cytotoxic effect of released cytokines and the activation of other cytotoxic cells [cytolytic T-lymphocytes CTLs; CD8 cells), macrophages, natural killer (NK) or lymphokine-activated killer (LAK) cells]. These mechanisms are also involved in tumorrejection, and the identification of some specific tumor rejection antigens presented to specific CTLs could provide new therapeutic approaches.

A large body of evidence suggests that intravescial prophylaxis using vacilus Calmette-Guérin can favorably alter the natural history of superficial bladder cancer. The search for prognostic factors impacting the clinical alternative between conservative and radical treatment has been the subject of numerous efforts and remains a major objective in improving the carcinological results and the quality of life patients with superficial bladder cancer. In this regard, information is available on three levels: clinicopathological parameters, quantitative analysis, and biological markers. Recent advances in as well as the limitations and pitfalls of the use of three kinds of information in prognostication are reviewed. The proper use of prognostic factors will modify our attitude toward superficial bladder cancer in the near future.

Abstract: Local immunotherapy with bacillus Calmette-Guerin (BCG) can prevent recurrences and progression of superficial bladder cancer, but the antitumoral mechanism of BCG is still unclear. The first event seems to be binding of BCG to urothelial cells via fibronectin, and processing of mycobacterial antigens by antigen-presenting cells. Experimental data suggest that bacterial antigens can also be processed by urothelial cells. CD4 lymphocytes subsequently recognize antigenic peptides presented by HLA class II molecules. The most common profile of urinary cytokines is interleukin-2 and interferon-gamma, suggesting the predominant involvement of the Th1 lymphocyte subpopulation. Natural killer cells, lymphocyte-activated killer cells, BCG-activated killer cells and macrophages are able to kill bladder tumor cells in vitro, but there is no evidence that a major histocompatibility complex (MHC)-restricted specific T cytotoxic response is involved in BCG antitumor activity.

La présence d’une composante sarcomatoïde pour un cancer du rein (sCCR) est un facteur de mauvais pronostic. Nous avons étudié l’association de comorbidités, connus dans d’autres cancers, avec la survenue ou la récidive du sCCR.