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L’hyperexpression des récepteurs de la somatostatine, notamment le sous-type 2, est une caractéristique des tumeurs neuroendocrines gastro-entéropancréatiques (TNE-GEP) différenciées, mise à profit depuis de nombreuses années pour l’imagerie et plus récemment pour la radiothérapie interne vectorisée (RIV) dans une approche théranostique. L’accès à la RIV a longtemps été limité à quelques centres spécialisés européens malgré des résultats cliniques très prometteurs et un nombre important de patients porteurs de TNE traitées. Ces deux dernières années sont marquées par la validation, grâce à l’essai randomisé (NETTER-1), de l’intérêt de la RIV par 177Lu-DOTATATE pour le traitement des TNE de l’intestin moyen ayant abouti à l’autorisation de mise sur le marché du 177Lu-DOTATATE (LUTATHER®) par les autorités de santé américaine et européenne. L’accès à la RIV des TNE-GEP est devenu une réalité dans une vingtaine de centres français, avec une prise en charge financière de la RIV attendue dans les TNE intestinales en début 2019. La place de la RIV par rapport aux autres modalités thérapeutiques des TNE non intestinales reste à valider par les essais en cours, mais on anticipe déjà un développement important de cette nouvelle modalité thérapeutique. Les succès rapportés de la RIV et le développement de nouveaux radiopharmaceutiques devraient dépasser le champ des TNE et nécessitera une organisation des services de médecine nucléaire et une formation des équipes avec une orientation plus clinique du métier de médecin nucléaire. L’objectif de cet article est de faire le point sur la RIV par les analogues radiomarqués de la somatostatine en France en 2019, en précisant les indications et les modalités d’accès au traitement, et en abordant des aspects pratiques de sélection et de prise en charge des patients, en se basant sur les données de la littérature et des retours d’expériences des centres (incluant les résultats de l’enquête conduite par le groupe endocrinologie de la SFMN en 2017). Seront également abordés les aspects de radioprotection et les perspectives d’optimisation futures dans les TNE-GEP.

Les carcinoïdes bronchiques sont des tumeurs rares représentant 1 à 2 % des tumeurs broncho-pulmonaires. Elles sont généralement indolentes. Le traitement des formes limitées est la chirurgie. L’évolution métastatique de ces cancers reste rare et est peu décrite dans la littérature. Les protocoles de traitement de ces tumeurs se rapprochent de ceux pratiqués pour les tumeurs neuroendocrines digestives bien qu’il y ait des particularités propres des carcinoïdes bronchiques. Le traitement de ces tumeurs repose sur une double approche : à la fois anti-sécrétoire sur le syndrome carcinoïde et anti-tumorale.

Evaluation of tumour size modifications in response to treatment is a critical issue in the management of advanced malignancies. In 1981, the World Health Organization (WHO) established guidelines for tumour response assessment. These WHO1981 criteria were recently simplified in a revised version, named RECIST (Response Evaluation Criteria in Solid Tumours), which uses unidimensional instead of bidimensional measurements, a reduced number of measured lesions, withdrawal of the progression criteria based on isolated increase of a single lesion, and different shrinkage threshold for definitions of tumour response and progression. In order to validate these new guidelines, we have compared results obtained with both classifications in a prospective series of 91 patients receiving chemotherapy for metastatic colorectal cancer. Data from iterative tomographic measurements were fully recorded and reviewed by an expert panel. The overall response and progression rates according to the WHO1981 criteria were 19% and 58%, respectively. Using RECIST criteria, 16 patients were reclassified in a more favourable subgroup, the overall response rate being 28% and the progression rate 45% (non-weighted kappa concordance test 0.72). When isolated increase of a single measurable lesion is not taken into account for progression with the WHO1981 criteria, only 7 patients were reclassified and the kappa test was satisfying, i.e.=0.75, for the whole population as well as for each of the responding and progressive subgroups. Since it provides concordant results with a simplified method, the use of RECIST criteria is recommended for evaluation of treatment efficacy in clinical trials and routine practice.

Aims: To report the clinical presentation, diagnosis and results of aggressive surgical management in patients with intrahepatic cholangiocarcinoma. Methods: From February 1988 to June 1998, 21 patients underwent laparotomy with a 90% resectability rate (19 resections). The 19 liver resections included right trisegmentectomy in six patients, right lobectomy in five, wedge resection in four, left lobectomy in two, left trisegmentectomy in one and a lateral segmentectomy in one. Resection of the biliary confluence with reconstruction by a Roux en Y hepaticojejunostomy was performed in three patients. Results: Mild abdominal pain, weight loss and gastrointestinal disturbances were the most frequent clinical signs. Jaundice was present in only four patients. Pre-operative radiological investigations (abdominal ultrasound, computed tomography, arteriography) correlated with pathological findings in only 60% of cases. Pre-operative histological findings (fine-needle cytology, liver biopsy), available for 19 patients, did not always provide an accurate diagnosis. The mortality and morbidity rates were 5 and 47%, respectively. The median survival of resected patients was 18 months. Overall patient and tumour-free survival rates were 83 and 31% at 1 year, 33 and 16.5% at 2 years and 16.5 and 16.5% at 3 years in the resected group. Lymph-node spread, vascular invasion, positive margins and bilobar distribution were associated with a high recurrence rate and poor prognosis. Conclusion: Despite the advanced stage of these tumours at presentation, patient survival can be improved by aggressive surgical resection. As intrahepatic cholangiocarcinoma usually develops in a non-cirrhotic liver, major hepatic resections to obtain disease-free margins can be performed with low mortality. Copyright 1999 W.B. Saunders Company Ltd

Les tumeurs neuroendocrines du pancréas (TNEp) sont des tumeurs rares. Depuis peu, deux thérapies ciblées, évérolimus et sunitinib, offrent une nouvelle option thérapeutique à ces patients. L’étude observationnelle OPALINE a pour objectif d’obtenir des données en vie réelle de l’utilisation de ces molécules dans cette population.

NETTER-1 est une étude de phase III, multicentrique internationale, stratifiée, ouverte, randomisée, évaluant une radiothérapie interne vectorisée (RIV) par 177 Lu-Dotatate chez les patients porteurs de TNE de l’intestin moyen de grade 1–2 inopérables, exprimant les récepteurs de la somatostatine de sous-type-2, progressive selon les critères RECIST sous traitement par octréotide LAR30mg/28jours.

Le VIPome est une tumeur endocrinienne extrêmement rare, le plus souvent pancréatique, caractérisée dans sa forme clinique par l’association : diarrhée profuse, hypokaliémie et achlorhydrie, et par une concentration de peptide vasoactif intestinal (VIP) autour de 2 fois la normale (normale<30pM RIA Eurodiagnostica). Nous rapportons l’exploration biologique de 3 patients ayant bénéficié d’un dosage de VIP devant un tableau de diarrhée sans mise en évidence de lésion pour 2 d’entre eux et lors du suivi de NEM1 avec petite lésion pancréatique sans diarrhée pour le 3e. La présence d’une interférence était suspectée devant des VIP dépassant très largement les valeurs attendues (1320, 2977 et 468 pM respectivement).

Les tumeurs neuro-endocrines du pancréas (TNEp) sont des tumeurs rares. Depuis peu, deux thérapies ciblées, évérolimus et sunitinib, offrent une nouvelle option thérapeutique à ces patients. L’étude observationnelle OPALINE a pour objectif d’obtenir des données en vie réelle permettant d’évaluer l’impact de ces thérapies ciblées par rapport aux autres traitements disponibles, chez les patients atteints d’une TNEp.

Les tumeurs neuroendocrines (TNE) sont des tumeurs à l’incidence faible, mais en constante augmentation. Majoritairement représentées par les tumeurs gastro-entéro-pancréatiques, leur évolution est habituellement lente. Au stade métastatique, les possibilités thérapeutiques se sont considérablement développées ces dernières années mais les résultats restent imparfaits, au prix d’une tolérance souvent médiocre. La radiothérapie interne vectorisée (RIV) des TNE métastatiques repose sur l’injection d’analogues de la somatostatine marqués au 177Lutetium ou à l’90Yttrium. Efficace et bien tolérée, elle restait jusqu’à récemment peu utilisée en France de par la législation actuelle.