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La lithiase urinaire est une affection très fréquente. L'analyse morpho-constitutionnelle des calculs est importante sur le plan étiologique, orientant le diagnostic, les explorations et la prise en charge spécifique. Les calculs phosphocalciques de type IV a2 sont rares. Ils présentent une morphologie particulière et correspondent à des pathologies très ciblées. Nous proposons de rapporter nos cas de patients diagnostiqués porteurs de lithiases urinaires de type IV a2. Notre travail rétrospectif a porté sur trois cas de patients porteurs de lithiases rénales de type morphologique IV a2 , diagnostiqués entre 2008 et 2020 dans le service de néphrologie et de médecine A de l'Hôpital Charles Nicolle de Tunis. Les patients nous ont été adressés pour une enquête étiologique d'une lithiase urinaire récidivante. Il s'agissait de trois femmes d'âge moyen 37,6 ans. La symptomatologie clinique était identique, marquée par des coliques néphrétiques récurrentes. La présence d'un calcul de type IV a2 isolé ou associé à d'autres composants a guidé l'enquête étiologique afin de rechercher une cause secondaire ou primitive d'une acidose tubulaire rénale distale. Nous avons retenu le diagnostic d'une hyperparathyroïdie primaire dans un cas et un syndrome de Gougerot-Sjögren primitif dans un deuxième cas, et probable dans le dernier cas. La détermination de la nature du calcul (morphologique et chimique), bien que réalisée tardivement, a été d'un intérêt majeur et a permis de faire le diagnostic de l'acidose tubulaire distale. Urinary lithiasis is a very common condition. The morpho-constitutional analysis of urinary stones is important for etiological diagnosis. It guides the explorations and the specific management. Type IV a2 stones are rare, have particular morphology and correspond to very targeted pathologies. We propose to report our cases of patients diagnosed with type IV a2 urinary lithiasis. Our retrospective work focused on three cases of patients with the morphological type of renal lithiasis IV a2 , collected between 2008 and 2020 in the Medicine A Department of Charles Nicolle Hospital in Tunis. All three patients were female; average age 37.6 years. The clinical symptomatology was identical marked by renal colic with recurrent episodes. The presence of a type IV a2 stone, isolated or associated with other components, guided the etiological investigation to look for a secondary or primary cause of distal renal tubular acidosis. We retained the diagnosis of a primary hyperparathyroidism in one case and a primary Gougerot-Sjögren's syndrome in the second case, and probable in the last case. Determination of urolithiasis nature (morphological and chemical), although carried out late, was of major interest to us and allowed us to make the diagnosis of distal tubular acidosis. [ABSTRACT FROM AUTHOR]

L'hypertrophie ventriculaire gauche est la principale anomalie cardiaque chez les hémodialysés. Sa détection est possible grâce à l'électrocardiogramme et/ou l'échocardiographie. Notre étude avait pour objectifs d'évaluer la prévalence de l'hypertrophie ventriculaire gauche électrique et échographique chez les hémodialysés, et d'étudier la sensibilité et la spécificité des critères électrocardiographiques en comparaison aux données échographiques. Il s'agit d'une étude rétrospective, transversale, incluant 60 patients hémodialysés. L'hypertrophie ventriculaire gauche échographique était définie par un index de masse ventriculaire > 115 g/m2 chez l'homme et > 95 g/m2 chez la femme. La prévalence d'hypertrophie ventriculaire gauche, la sensibilité, la spécificité et l'air sous la courbe ROC ont été évalués pour chacun des quatorze critères électrocardiographiques sélectionnés. L'étude a inclus 27 hommes et 33 femmes avec un âge moyen de 52,6 ± 15,8 ans. Le facteur de risque cardiovasculaire le plus fréquent était l'hypertension artérielle (82 %). La prévalence d'hypertrophie ventriculaire gauche échographique était de 65 %. La prévalence de l'hypertrophie ventriculaire gauche éléctrique variait de 5 % (R en DI) jusqu'à 32 % (indice de Perugia). Les cinq indices avec la prévalence de l'hypertrophie ventriculaire gauche éléctrique la plus élevée étaient : l'indice de Perugia (32 %), l'indice de Peguero-Lo Presti (28 %), l'indice de Sokolow, l'indice de Cornell, Framingham-adjusted Cornell voltage (17 %). La sensibilité variait de 5 % pour R en DI, l'indice et le produit de Gubner-Ungerleider jusqu'à 41 % pour l'indice de Perugia. La spécificité de la plupart des indices était ≥ 90 % sauf pour l'indice de Perugia (85 %). La sensibilité, la spécificité, la valeur prédictive positive et négative ainsi que la prévalence d'hypertrophie ventriculaire gauche éléctrique des 5 meilleurs indices combinés étaient respectivement de 48, 90, 70,28, 77,85 et 33 %. L'hypertrophie ventriculaire gauche échographique était corrélée à un antécédent d'hypertension artérielle, l'ancienneté de l'hémodialyse, la fistule artérioveineuse, la prise de poids interdialytique, la pression artérielle systolique, une hémoglobinémie < 9 g/dL et l'hyperparathyroïdie. La prévalence de l'hypertrophie ventriculaire gauche échographique chez les hémodialysés est élevée. La majorité des critères électrocardiographiques avaient une faible sensibilité et une bonne spécificité. Afin d'améliorer la fiabilité des critères de l'électrocardiogramme, il ne faut pas se contenter des critères classiques et combiner plusieurs indices d'hypertrophie ventriculaire gauche. Left ventricular hypertrophy is the most prevalent cardiac abnormality in hemodialysis patients. The diagnosis of this abnormality is possible by electrocardiogram and/or echocardiography. Our study aimed to assess the prevalence of left ventricular hypertrophy in hemodialysis patients and the accuracy of different electrocardiographic criteria. This was a cross-sectional retrospective study including 60 hemodialysis patients between 2017 and 2018. A left ventricular mass index higher than 115 g/m2 and 95 g/m2 respectively in men and women defines echocardiographic left ventricular hypertrophy. We assessed left ventricular hypertrophy prevalence, sensitivity, specificity, and area under the receiver-operating characteristics (ROC) curve of fourteen different electrocardiographic criteria for identification of left ventricular hypertrophy. This was a cohort of 60 patients composed of 27 men and 33 women with a mean age 52.6 ± 15,8 years. Hypertension was the most common cardiovascular risk factor (82 %). The prevalence of left ventricular hypertrophy at echography was 65 %. Prevalence of left ventricular hypertrophy at electrocardiographic varied across the different criteria ranging from 5 % (R wave in DI) to 32 % (Perugia score). The highest left ventricular hypertrophy prevalence at electrocardiographic was found with the five following criteria: Perugia score (32 %), Peguero-Lo Presti index (28 %), Sokolow-Lyon index, Cornell index, Framingham-adjusted Cornell voltage (17 %). Sensitivity was ranged from 5 % (R in DI, Gubner-Ungerleider index, and product) to 41 % (Perugia score). The specificity of most criteria was ≥ 90 % except for the Perugia score (85 %). The sensitivity, specificity, postitive and negative productive values and left ventricular hypertrophy prevalence using the five most accurate criteria combined were respectively 48, 90, 70.28, 77.85 and 33 %. Hypertension, duration of HD, arteriovenous fistula, interdialytic weight gain, systolic blood pressure, hemoglobin < 9 g/dL and hyperparathyroidism were significantly associated with left ventricular hypertrophy. The prevalence of left ventricular hypertrophy detected by echocardiography was high. All electrocardiographic criteria had a low sensibility and a high specificity in the diagnostic of echocardiographic left ventricular hypertrophy. To improve the accuracy of electrocardiographic criteria, it is necessary to combine several electrocardiographic criteria and not often focused on a single classic electrocardiographic index. [ABSTRACT FROM AUTHOR]

La pyélonéphrite emphysémateuse est une complication infectieuse rare caractérisée par la présence de gaz au niveau du parenchyme rénal, des cavités excrétrices et de l'espace péri-rénal en rapport avec des bactéries gazogènes non anaérobies. Nous rapportons un nouveau cas rare de pyélonéphrite emphysémateuse chez un transplanté du rein, particulière par sa survenue sur un greffon non fonctionnel et son association exceptionnelle à une cystite emphysémateuse. Emphysematous pyelonephritis is a rare and severe infectious complication characterized by the presence of gas in the renal parenchyma, excretory cavities and surrounded tissues. It is due to the development of non-anaerobic gasifier bacteria. We report a new rare case of emphysematous pyelonephritis in a kidney transplant recipient, particular by its occurrence in a non-functional graft and its exceptional association with emphysematous cystitis. [ABSTRACT FROM AUTHOR]

Nous rapportons l'observation d'un patient transplanté rénal ayant présenté un sarcome de Kaposi huit mois après la greffe, avec une double localisation cutanée et palatine. La réduction du traitement immunosuppresseur et l'introduction de la Rapamune® ont permis une bonne évolution clinique initiale, avec régression des lésions cutanées. Il a présenté par la suite une rechute cutanée avec une localisation viscérale. Le traitement a comporté une chimiothérapie à base de perfusions hebdomadaires de paclitaxel, permettant une rémission partielle et le maintien de la fonction du greffon rénal avec une bonne tolérance clinique. We report the observation of a patient who presented with post-transplant Kaposi's sarcoma after a delay of eight months with a dual cutaneous and palatal localisation. The reduction in immunosuppressive treatment and the introduction of Rapamune® allowed good clinical progress initially with regression of the skin lesions. He subsequently presented later a skin relapse with visceral localisation. Chemotherapy was conducted based on weekly paclitaxel infusions allowing partial remission and maintenance of renal graft function with good clinical tolerance. [ABSTRACT FROM AUTHOR]

Résumé La fibrose systémique néphrogénique est une entité rare touchant les patients en insuffisance rénale. Elle serait liée à une toxicité au gadolinium utilisé comme produit de contraste en imagerie par résonance magnétique. Les manifestations cliniques sont variables. Les lésions cutanées sont inaugurales, à types d’induration et d’épaississement cutané débutant souvent au niveau des membres inférieurs et s’étendant aux membres supérieurs. Les manifestations systémiques sont liées à l’extension de la fibrose. Le spectre des atteintes cutanées et systémiques ne cesse d’évoluer. Nous rapportons un nouveau cas de fibrose systémique néphrogénique où les lésions cutanées débutent au niveau du membre supérieur droit, sous forme de nodules indurés et ulcérés. Le diagnostic est histologique. Nephrogenic systemic fibrosis is a rare entity occurred in patients with renal failure. It is related to toxicity to gadolinium, which is used as a contrast agent in magnetic resonance imaging. Clinic manifestations are variable. They begin by a thickening of the skin in the lower limbs and extending to the upper limbs. We report a new case of nephrogenic systemic fibrosis where cutaneous lesions begin in the upper right limb as indurated and ulcerated nodules. The diagnosis is histological. [ABSTRACT FROM AUTHOR]

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