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La croissance occupe aujourd’hui une place centrale dans la gouvernance publique. Parce qu’elle soutiendrait la création d’emplois, assurerait le financement de la sécurité sociale, allégerait le fardeau de la dette, favoriserait les investissements, l’augmentation constante du produit intérieur brut serait devenue indispensable à la prospérité collective. Dès son émergence cependant, cet « imaginaire croissanciel » - qui a su séduire à gauche comme à droite - s’est attiré des critiques d’ordre anthropologique (la croissance infinie du pouvoir d’achat ne signe pas l’épanouissement humain), écologique (la quête éperdue de points de croissance se heurte au mur des limites planétaires) et social (cinquante ans d’agenda croissanciel n’ont pas empêché les inégalités de se maintenir). La crise économique qui a éclaté en 2007 et les signes toujours plus tangibles des bouleversements climatiques à venir ont donné à ces critiques une acuité nouvelle. Et le droit dans tout cela ? Nos règles juridiques reflètent-elles l’emprise de l’imaginaire croissanciel ou autorisent-elles d’autres conceptions du progrès humain ? Et les juristes ? Ont-ils les moyens et la légitimité pour traduire dans les règles de droit les aspirations à une prospérité sans croissance ? Ce sont ces questions difficiles que cet ouvrage aborde, couronnant trois années de travaux au sein du Séminaire interdisciplinaire d’études juridiques. Gageons que le lecteur y trouvera une source d’inspiration et un programme de recherche à la hauteur des défis de notre époque.

La décroissance, post-croissance, ou la simplicité volontaire, proposent à des degrés divers de découpler la satisfaction de vie de la richesse matérielle. Mais à y regarder de près, quels sont nos rapports quotidiens, structurels, psychologiques, symboliques, aux objets ? Ce texte propose une libre exploration de ces interrogations en partant du monde vécu et de l’environnement direct d’un citoyen d’un pays européen. En plaçant non pas les principes, mais les objets dans leur concrétude, au ...

Most households in Uganda depend on traditional use of wood fuels associated with huge environmental and health issues. Even with the future development of a sustainable national grid, small-scale solutions like efficient biomass stoves, biochar, and biogas installations will remain important. Despite the apparent benefits from clean cooking resulting from “dissemination” programs since the 1980's, many developing country households have been slow to adopt them. Hence, questions arise concerning commercially viable business development. This study takes a qualitative approach and actors-based perspective from the major players at the supply-side of the clean cooking on biomass market sector. A field research in Kampala (Uganda) explored the success factors according to local private actors' perceptions. The confrontation between these perceptions and a literature-based success-factor framework revealed original insights in terms of enabling conditions to strengthen the supply-side, related to the demand-side and the clean cooking market. First, becoming a ‘clean cooking champion’ is still highly dependent on the role of supportive and intervening development programs, especially in terms of financing, capacity-building, and awareness-raising. Second, up to now, carbon finance is an additional incentive rather than a determining factor for business activities in the clean cooking sector. Third, while some policies and targets exist, private sector respondents lament the lack of a level playing field and the competition of the informal cooking sector. Thus, this research provides an empirical basis for a possible approach to leverage private sector experience and expertise to improve access to clean cooking on biomass in Uganda., SCOPUS: ar.j, info:eu-repo/semantics/published

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More than two billion people in the world and most households in Uganda depend on wood energy for cooking and/or heating. Yet, huge issues are associated with traditional use of wood fuels – i.a.energy inefficiency, deforestation, the associated increasing time for collection of fuel that largely affects women, deleterious health and environmental effects. As the development of a sustainable national grid has all too long been portrayed as something for the longer term, small-scale solutions will thus be very important in the shorter term, among which efficient biomass stoves and biogas installations. Yet despite the apparent benefits from clean cooking resulting in “dissemination" programs since the 1980’s, many developing country households have been slow to adopt them, largely because the technology transfer was project based rather than focussing on the development of a commercially viable business development. This study takes a qualitative approach and actors-based perspective from the major actors at the supply-side of the clean cooking on biomass market sector. A field research in Uganda, Kampala region, explored the success factors according to local private actors’ perceptions (entrepreneurs, manufacturers and distributors). We established a literature-based success-factor framework completed with the respondents’ experience. They generally confirmed insights in terms of enabling and conditions to strengthen the supply-side, the demand-side and the clean cooking market. First, to become ‘clean cooking champions’ – i.e. commercially viable – is still highly dependent on the role of supportive and intervening development programs, especially in terms of financing (i.a. soft loans and grants), capacity-building and awareness-raising (i.a. via promotion campaigns). Second, today, carbon finance is rather an additional incentive than a determinant factor for business activities in the clean cooking sector. Third, while some policies and targets exist, the crucial regulation (e.g. via quality standards) and implementation in favour of clean cooking in a dire informal cooking energy market is lacking. Thus, public policies will have to overcome the many ‘disabling conditions’ private actors face today., info:eu-repo/semantics/published

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ebookL’évaluation de la recherche scientifique constitue un sujetd’une grande importance. D’abord, pour les chercheurs etprofesseurs dans le monde académique. Ensuite, pour lesinstitutions qui les emploient et les financent. Enfin, pour lasociété qui entretient des attentes envers les connaissancesscientifiques et leurs applications.Quels modes d’évaluation sont aujourd’hui pertinentset appropriés à la diversité des disciplines, des pratiqueset des objectifs de recherche ?Cette question se poseavec acuité dans le cadre de bouleversements induits parl’informatisation, l’internationalisation, les contraintesfinancières des pouvoirs publics, et plus largement par lesévolutions contemporaines des sociétés et de l’économie.Cet ouvrage fait le point sur ce sujet avec des chercheursbelges et internationaux, réunis à l’occasion d’un colloque« Penser la science »., Avec les contributions de :Hugues Bersini, Barbara Clerbaux, Gabriel Colletis, Alain Eraly,Bernard Fusulier, Yves Gingras, Véronique Halloin, Marek Hudon,LAC (L’Atelier des Chercheurs), Bruno Leclercq, Pierre Marage,Dominique Pestre, Maryse Salles, Isabelle Stengers, BenoîtTimmermans, Christian Vandermotten, Edwin Zaccai., info:eu-repo/semantics/published

Quelles perspectives peut-on adopter sur le "développement durable" quelques temps après la Conférence Rio+20, étape qui se voulait particulièrement importante au niveau international ?Et quels sont les effets de la sévère crise économique post-2008 sur sa configuration ?Telles sont les questions principales qu'aborde ce texte, qui met en perspective des évolutions du développement durable depuis le Rapport Brundtland., info:eu-repo/semantics/published

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La fin des Trente Glorieuses a coïncidé avec la prise de conscience des conséquences néfastes de la croissance économique sur l’environnement et sur les stocks de ressources naturelles. Depuis la conférence des Nations unies qui s’est tenue à Stockholm en 1972 et qui marque l’accès de la question écologique au rang de préoccupation internationale, les atteintes à l’environnement se sont multipliées, avec, notamment, l’émergence des problèmes globaux tels que le réchauffement climatique et la perte de biodiversité. Romain Weikmans et Edwin Zaccai dressent un constat de ce qu’on désigne désormais sous l’expression de « crise écologique », avant d’analyser les réponses que la communauté internationale y a apportées au cours des quatre dernières décennies. Les auteurs pointent du doigt la nécessité d’analyser les problèmes écologiques à des échelles locales, même s’ils se posent d’emblée au niveau global., info:eu-repo/semantics/published

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Autour de l'an 2000, une époque qui nous semble déjà lointaine, bien des activités furent menées afin de marquer le changement de siècle. Parmi celles-ci la parution d'un livre sur les transformations d'origine humaine enregistrées par notre planète XXème siècle reste, dans le domaine des études environnementales, une lecture presque obligatoire. Ce livre, Du nouveau sous le soleil. Une histoire de l'environnement mondial au XXème siècle, écrit par l'historien américain, John R. McNeill, vien...

Dossier: Controverses climatiques, info:eu-repo/semantics/published

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La plupart des projets de recherche qui prennent le développement durable (DD) pour champ d’application se réfèrent aujourd’hui à une démarche interdis-ciplinaire. Cette situation n’a pas émergé spontanément, même si le caractère intégré des questionnements en termes de soutenabilité explique pour partie les choix méthodologiques des chercheurs qui se sont orientés sur ce chemin. L’in-terdisciplinarité peut apparaître dès lors comme un choix pragmatique, guidé par des considérations touchant à la reconnaissance du caractère multidimensionnel et complexe des objets à l’étude. Malgré tout, faire le choix de l’interdisciplinarité n’est pas sans poser problème. Qui plus est, l’hybridation du DD et de l’interdis-ciplinarité met en valeur les obstacles institutionnels et épistémologiques, ainsi que les difficultés méthodologiques récurrentes. L’interdisciplinarité soulève des ques-tions de frontières disciplinaires (1). L’agencement entre le DD et l’interdiscipli-narité (2) apparaît comme une évidence théorique. Mais c’est au travers de l’ana-lyse des pratiques de recherches sur le DD (3) que l’on perçoit tout l’intérêt d’une telle rencontre.

Carte blanche, info:eu-repo/semantics/published

Quelle peut être la contribution du consommateur à l'effort collectif pour limiter les dégâts que nous provoquons sur la nature ?Le volet de la consommation « responsable » n'est pas dissociable de politiques structurelles orientant la production elle-même par des normes plus strictes ou mieux pensées. Entre indifférence, culpabilité et désir de pureté, l'individu est-il voué à l'impuissance ?, info:eu-repo/semantics/published

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This paper is an attempt to assess key relations between ecological thought and concern for social inequalities. Building on the fact that these relations may be controversial, the analysis will proceed as a fictional trial, introducing two opposite thesis, one after the other. In the first section, arguments that tend to see ecological thought as indifferent or detrimental to social equity are presented. The second part, after the prosecution, will conduct the case for the defence: arguments that sustain the idea that ecological objectives reinforce the search for a social equity will be outlined. In both parts, authors belonging to five different clusters of discourse are considered: deep ecology, environmentalism and sustainable development, ecological modernisation, risk and technology management, and finally radical criticism of development (including political ecology). While the situation differs within these different groups of discourses, it appears that the aims of environmental protection and social equity on the whole do not necessarily converge nor diverge, one of the reasons being their disconnected histories. We conclude with a plea and a few propositions towards increased convergence between ecology and social equity., info:eu-repo/semantics/published

Du tourisme ou des transports "durables" au commerce équitable, de l'attention portée à notre "empreinte écologique" à la décroissance, peut-on adopter des comportements différents dans nos sociétés de consommation ?Les atteintes aux équilibres naturels qui résultent de nos modes de vie, et notamment le réchauffement climatique, appellent des réponses vigoureuses. Du tourisme ou des transports " durables " au commerce équitable, de l'attention portée à notre " empreinte écologique " à la décroissance, peut-on adopter des comportements différents ?Processus qui épuise des ressources naturelles existant en quantités limitées, la consommation doit en effet être envisagée dans une optique de durabilité pour permettre d'augmenter la richesse, sans menacer la planète et sans condamner pour autant la consommation d'une planète en pleine expansion démographique. Concilier écologie et développement des sociétés, telle est l'orientation majeure des politiques de développement durable engagées au niveau mondial depuis les années 1990. En France, le Grenelle de l'environnement a défini des stratégies et des mesures concernant, entre autres, la consommation, qui se sont concrétisées dans la loi dite " Grenelle 1 " votée en novembre 2004., info:eu-repo/semantics/published

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Service Public fédéral de Programmation, Services Publics Fédéraux Belges, info:eu-repo/semantics/published

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La protection de l’environnement s’est, dès ses origines, fondée sur les sciences naturelles et les techniques et, depuis plus récemment, elle interagit avec l’économie, mais ses relations avec des aspects sociaux ont été l’objet de moins d’attention. L’environnement appelle pourtant la préservation de la (qualité de la) vie, et l’homme est bien un animal social. Or, si l’objectif de protection de l’environnement est généralement formulé de façon consensuelle, il va évidemment se trouver décliné de façons différentes selon des différenciations sociales. La pleine prise en compte de ces interactions conduit à formuler une série de questions. Comment se répartissent les impacts environnementaux dans une société ?Comment les objectifs et les actions orientés vers la protection de l’environnement peuvent-ils être lus dans le prisme des catégories sociales ?Quels en sont plus particulièrement les bénéficiaires et les perdants ?Quels sont ceux qui peuvent faire entendre leur voix, et influencent les critères ?Quelles pistes envisager pour une limitation des impacts négatifs de la croissance économique dans un double objectif d’équité sociale et de réduction des nuisances environnementales ?Ces questions interrogent des aspects fondamentaux du développement durable et de l’écologie politique. Elles sont étudiées dans ce livre, en théorie et sur de nombreux cas pratiques, info:eu-repo/semantics/published

In this introductory paper, we would like to address the following questions. First, how is the MA be seen in relation with the series of global environment assessment reports published in the last decades? Second, since a central aim of the conference was to consider its possible influence in a single country, namely Belgium, can one identify factors which may have an impact on the influence of such reports? Then, keeping in mind the interactions between the scientific and policy approaches, we try to sketch out some key features of the MA approach, and to introduce some elements on its actual impact., info:eu-repo/semantics/published

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Carte blanche, info:eu-repo/semantics/published

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Cette contribution présente une analyse de résultats empiriques concernant la participation du public relative aux études d'incidences sur l'environnement (EIE), obtenus lors d'une étude récente menée en Région wallonne sur une trentaine de projets1. Tout d'abord nous situons les caractéristiques de cette forme particulière de participation, bien instituée depuis plus d'une décennie. Nous rappelons ensuite, en nous basant sur la littérature, quelques éléments clés motivant les différentes formes de participation dans le contexte de l'environnement. La méthodologie de l'étude et les résultats obtenus sont alors présentés en détail, en tenant compte du cadrage introduit. La conclusion cherche à présenter des éléments d'évaluation de l'ensemble du processus. L’évaluation environnementale (études d'incidences et leur suivi) des projets examinés s’est déroulée durant la période 1995-2000, soit sous le régime d'évaluation d'incidences qui précédait2celui du Permis d'Environnement entré en vigueur le 1/10/02 en Région wallonne .En résumé, cette procédure imposait des conditions sur les enquêtes publiques menées après le dépôt d'une EIE (réalisée par un bureau d'étude agréé, indépendant du demandeur). On peut noter que si le nombre de réclamants était supérieur à 25, une réunion de concertation était organisée. Outre les avis d'éventuels réclamants issus de la population (y compris si leur nombre était inférieur à 25) l'avis d'un certain nombre d'intervenants (conseils consultatifs, communes) était enregistré et analysé dans le dossier. Tous ces éléments apparaîtront de façon plus détaillée au fur et à mesure de l'exposé des résultats. Le nouveau système perpétue un cadre semblable mais a modifié quelques uns des aspects de cette procédure, ce qui sera évoqué également ci- après dans le cours de l'exposé., info:eu-repo/semantics/published

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