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Systemic nocardiosis is an infectious disease that is rarely associated with mediastinal lymph nodes.We report the case of a 72-year-old male patient treated with a high dose of oral corticosteroids for rheumatoid polyarthritis. This patient presented with rapid overall deterioration associated with mediastinal lymph nodes. Endobronchial ultrasound enabled us to establish a diagnosis of systemic nocardiosis. The patient recovered after having received suitable antibiotic treatment for four months.This work reports on a rare clinical presentation of systemic nocardiosis associated with mediastinal lymphadenopathies and highlights the key role of endobronchial ultrasound in diagnosing mediastinal lymph nodes, especially in differential diagnosis for lung cancer.

Oxysterols are products of enzymatic and/or chemical cholesterol oxidation. While some of the former possess broad antiviral activities, the latter mostly originate from the deterioration of the nutritional value of foodstuff after exposure to heat, light, radiation and oxygen, raising questions about their potential health risks. We evaluated the presence of selected oxysterols in bovine colostrum and monitored the evolution of their cholesterol ratio throughout an entire industrial-scale milk production chain and after industrially employed storage procedures of milk powders. We report here for the first time the presence of high levels of the enzymatic oxysterol 27-hydroxycholesterol (27OHC) in concentrations of antiviral interest in bovine colostrum (87.04 ng mL-1) that decreased during the first postpartum days (56.35 ng mL-1). Of note, this oxysterol is also observed in milk and milk products and is not negatively affected by industrial processing or storage. We further highlight an exponential increase of the non-enzymatic oxysterols 7β-hydroxycholesterol (7βOHC) and 7-ketocholesterol (7KC) in both whole (WMPs) and skimmed milk powders (SMPs) during prolonged storage, confirming their role as reliable biomarkers of cholesterol oxidation over time: after 12 months, 7βOHC reached in both SMPs and WMPs amounts that have been found to be potentially toxic in vitro (265.46 ng g-1 and 569.83 ng g-1, respectively). Interestingly, industrial processes appeared to affect the generation of 7βOHC and 7KC differently, depending on the presence of fat in the product: while their ratios increased significantly after skimming and processing of skimmed milk and milk products, this was not observed after processing whole milk and milk cream.

Due to its versatility, anhydrous milk fat (AMF) has become more popular as a food industry ingredient, but its quality control remains a critical challenge. A direct injection mass spectrometry technique was applied to predict sensory quality of AMF. Volatilome analysis through proton transfer reaction mass spectrometry (PTR-MS) was used to classify 39 industrial samples of AMF according to industrial sensory evaluation and to accelerated ageing. A selective reagent ion system was used to evaluate the suitability of PTR-MS alternative ionisation modes for quality control. Supervised multivariate data analysis successfully classified samples and showed that samples exposed to accelerated shelf life at 50 °C presented higher intensities of most volatiles, especially for the ones derived from oxidation like aldehydes and ketones, while samples with an acceptable quality level had lower emissions of volatiles. PTR-MS technique is ideal to support agroindustry sensory quality programs requiring rapid on-line analytical information.

Resume Introduction La cohorte EOLE visait a decrire en vie reelle les caracteristiques et la prise en charge de patients avec cancer bronchique non a petites cellules (CBNPC), non epidermoide, avance ou en rechute, debutant bevacizumab associe a une chimiotherapie en premiere ligne, ainsi que l’efficacite et la tolerance du bevacizumab. Methodes Au total, 423 patients ont ete inclus dans cette etude non interventionnelle, prospective et nationale, avec un recueil trimestriel des donnees pendant 18 mois. Resultats Parmi les 407 patients analyses (âge moyen 60 ± 10 ans, hommes 68 %, ECOG-PS ≤ 1 88 %, fumeurs/anciens fumeurs 87 %, comorbidites cardiovasculaires 40 %), tous sauf 2 ont recu bevacizumab (7,5 ou 15 mg/kg/3 semaines : 99 %) en association avec un doublet de chimiotherapie. 160 (60 %) patients ayant complete l’induction ont eu une maintenance par le bevacizumab. La mediane de survie sans progression etait de 6,9 mois (IC 95 % : 6,0–7,5). La mediane de survie globale (12,8 mois [IC 95 % : 10,4–14,7]) etait plus longue si ECOG-PS ≤ 1 (14,4 mois [IC 95 % : 12,3–15,9] versus 4,9 mois [IC 95 % : 3,4–8,3] si ECOG-PS = 2). Un total de 131 (32 %) patients ont presente au moins un evenement indesirable grave et 51 (12 %) au moins un evenement indesirable grave relie au bevacizumab. Conclusion EOLE confirme en vie reelle l’efficacite et la securite d’emploi du bevacizumab chez des patients avec CBNPC avance.

Introduction La rehabilitation respiratoire est desormais largement reconnue comme etant l’une des prises en charge les plus efficaces pour ameliorer les symptomes et la qualite de vie des patients atteints de BPCO. Il a ete montre que les benefices cliniques de la rehabilitation sont ameliores par l’utilisation d’une monotherapie bronchodilatatrice de longue duree d’action. Le but de cette etude est de determiner si l’utilisation d’une double bronchodilatation permet d’augmenter les benefices cliniques de la rehabilitation pulmonaire versus une monotherapie. Methodes OBALPA est une etude observationnelle prospective, incluant 94 patients BPCO (stade 2-3 de GOLD), comparant des patients traites par mono ou double bronchodilatation, apres qu’ils aient beneficie de 20 seances de rehabilitation respiratoire. Le critere de jugement principal etait l’evolution de scores de qualite de vie. Les criteres de jugement secondaires etaient l’evolution du perimetre de marche au test de marche de 6 minutes, de la dyspnee, du score d’activite physique (Ricci-Gagnon), et du score de BODE. Resultats Comme attendu, la rehabilitation respiratoire a permis d’ameliorer de maniere significative la qualite de vie, la dyspnee, la distance au test de marche, et l’index de BODE des patients BPCO. Cependant, cette amelioration clinique n’etait pas significativement differente, que les patients soient traites par un ou deux bronchodilatateurs. Conclusion Bien que l’utilisation d’un bronchodilatateur de longue duree d’action impacte significativement les resultats cliniques de la rehabilitation, les resultats de cette etude suggerent qu’une association anticholinergiques et β-2 agonistes de longue duree d’action n’est pas associee a un benefice clinique supplementaire.

Introduction Nivolumab est approuve a la dose de 240 mg Q2S dans l’Union europeenne dans le traitement de 2e ligne du CBNPC avance. La modelisation pharmacocinetique dans diverses tumeurs predit que l’exposition, l’efficacite et la tolerance peuvent etre maintenues avec une dose Q4S. Nous presentons ici une analyse intermediaire des donnees d’efficacite et de tolerance de l’etude de phase 3b/4 CheckMate 384. Methodes Des pts deja traites pour un CBNPC de stade IIIb/IV histologiquement confirme ou recurrent, avec un statut de performance ECOG de 0 a 2, un traitement anterieur par nivolumab 3 mg/kg ou 240 mg Q2S ≤ 12 mois et un minimum de 2 evaluations consecutives mettant en evidence une reponse complete/partielle ou une maladie stable, ont ete randomises (1 :1) en 2 bras : nivolumab 480 mg Q4S ou 240 mg Q2S. Les criteres principaux d’evaluation etaient les taux de survie sans progression (SSP) post-randomisation a 6 mois et a 1 an. La tolerance etait un critere de jugement secondaire. En raison des changements dans les algorithmes de traitement du CBNPC, les analyses statistiques ont ete modifiees pour reduire la taille de l’echantillon. Les analyses presentees sont descriptives. Resultats Sur 166 et 163 pts randomises aux doses de 480 mg Q4S et de 240 mg Q2S, 164 et 161 ont ete respectivement traites. Le suivi median etait de 9,5 mois (480 mg Q4S) et de 10,2 mois (240 mg Q2S). Les caracteristiques a l’inclusion etaient equilibrees entre les 2 bras de traitement. Les taux de SSP stratifiee post-randomisation a 6 mois et a 1 an etaient comparables entre les 2 bras de traitement (voir le Tableau 1 ). Les effets indesirables de tous grades lies au traitement et ceux ayant entraine l’arret du traitement ont ete rapportes respectivement chez 48 % vs 61 % et 6 % vs 9 % des patients. Aucun deces lie au traitement n’a ete rapporte. Conclusion Nivolumab 480 mg Q4S presente une efficacite et une tolerance similaires a celles de nivolumab 240 mg Q2S chez les patients avec une maladie controlee par nivolumab, soutenant l’utilisation potentielle de 480 mg Q4S comme dose de nivolumab plus pratique dans le traitement du CBNPC avance de 2e ligne.

Introduction Le College des pneumologues des hopitaux generaux (CPHG) va mener, 10 ans apres l’etude ESCAP-2011-CPHG, l’etude ESCAP-2020-CPHG, nouvelle etude longitudinale prospective en vie reelle sur le cancer bronchique primitif (CBP) pris en charge dans les centres hospitaliers generaux (CH) et constituee a partir de la cohorte principale KBP-2020-CPHG. L’objectif principal d’ESCAP-2020-CPHG est de decrire la strategie therapeutique mise en œuvre durant les trois premieres annees qui suivent le diagnostic de CBP. Les objectifs secondaires sont de mener des evaluations pharmaco-economiques et pharmaco-epidemiologiques ainsi que d’evaluer l’impact des nouvelles therapeutiques sur la prise en charge et la survie des patients pris en charge en CH. Methodes Cette etude ancillaire de cohorte prospective, observationnelle, nationale, multicentrique, avec un suivi longitudinal n’affectant pas la prise en charge des patients, porte sur les patients et les centres de l’etude KBP-2020-CPHG ayant accepte de participer a l’etude ancillaire. Les investigateurs volontaires recueilleront de facon exhaustive et prospective reguliere tous les traitements mis en place dans les 3 annees qui suivent le diagnostic du CBP des patients de KBP-2020-CPHG sur un e-CRF. L’analyse d’ESCAP-2020-CPHG sera essentiellement descriptive. Cette description sera faite avec les methodes classiques et bayesiennes. Des analyses complementaires (regression logistique, de Poisson, lineaire ou Beta) seront utilisees pour les criteres de jugement secondaires, avec comparaisons entre sous-groupes. Les analyses seront realisees a l’aide des logiciels R, avec tous les packages requis, et JAGS. Resultats L’etude ESCAP-2020-CPHG decrira de maniere precise tous les traitements realises (locaux, locaux-regionaux, systemiques), quelles qu’en soient les modalites, pendant les 3 ans qui suivent le diagnostic de CBP avec leurs durees, les motifs d’initiation et d’arret des traitements ainsi que les effets des traitements sur la survie. 6000 patients sont attendus dans cette cohorte ; en 2011, 3943 patients avaient ete inclus. Conclusion L’etude ESCAP-2020-CPHG permettra d’evaluer la prise en charge du CBP en CH et de mesurer les progres realises en 10 ans avec l’apport des nouvelles therapeutiques. L’impact de l’acces aux soins sur les differentes modalites therapeutiques et sur la survie sera egalement evalue grâce a cette etude.

Introduction La prise en charge des cancers bronchiques non a petites cellules (CBNPC) a ete profondement modifiee par l’arrivee de l’immunotherapie, et notamment des anticorps anti-PD1. Dans ces etudes, peu de patients etaient porteurs d’une tumeur avec addiction oncogenique. L’objectif de cette etude est d’evaluer l’efficacite de l’immunotherapie anti-PD1/PDL1 dans le CBNPC avec mutation BRAF, HER2, MET, amplification MET ou translocation RET. Methodes Etude non interventionnelle multicentrique incluant des patients ayant debute un traitement anti-PD1/PDL1 entre le 1er mai 2015 et le 31 mars 2018. L’efficacite est evaluee par le taux de reponse, la survie sans progression [IC95 %], (SSP) et la survie globale (SG). Resultats Cent sept patients ont ete inclus par 21 centres. Il s’agissait de 54 % d’hommes, 37 % de non-fumeurs, 94 % d’adenocarcinomes. Avant immunotherapie le nombre median de therapies recus est de 1 (0 a 5), 42 % avait un taux de PDL1 connu (> 1 % dans 75 % des cas). La duree mediane de traitement, la SSP et la SG dans la population generale sont de respectivement 3,2 [IC95 % : 2,3–5], 3,9 [IC95 % : 2,1–7,1] et 13,6 [IC95 % : 9,2–20,3] mois. La SSP chez les patients PDL1 negatifs et positifs sont de respectivement 3 [IC95 % : 1,2–NA] et 4,3 [IC95 % : 2,1–8,5] et 13,3 [IC95 % : 4,1–NA] et 35,2 [IC95 % : 9–35,2] mois pour la SG. Les donnees d’efficacite en fonction de l’anomalie oncogeniques sont detaillees dans le Tableau 1 . Conclusion Chez ces patients avec anomalies oncogenique la SSP est proche de celle de la population generale. Les patients avec mutation BRAF V600E ou HER2 semblent tirer benefice d’un traitement par anti-PD1/PDL1.

Introduction Chez les patients ayant un carcinome bronchique non a petites cellules (CBNPC) avance avec metastases cerebrales (MC), le role et le timing de la radiotherapie cerebrale (RC) ne sont pas clairement etablis. Cette etude a pour but de determiner si la RC effectuee initialement est superieure a la RC faite uniquement lors de la progression cerebrale clinique ou radiologique chez les patients ayant un CBNPC no epidermoide avec MC asymptomatiques. Methodes Cet essai de phase 3 a randomise (1:1) des patients ayant un CBNPC non-epidermoide avec MC asymptomatiques entre RC (in toto ou stereotaxique) initiale et RC “a progression”, associee avec une chimiotherapie (platine-pemetrexed et bevacizumab chez les patients eligibles en induction, puis pemetrexed avec ou sans bevacizumab en maintenance). L’objectif principal etait la survie sans progression (SSP), les objectifs secondaires etaient la survie globale (SG), le taux de reponse objective (TRO) globale et cerebrale, la toxicite et la qualite de vie ( NCT02162537 ). Resultats L’essai a ete stoppe prematurement en raison d’une lenteur de recrutement; 95 patients ont ete inclus et 91 randomises de 01/2014 a 01/2018 dans 24 centres, 45 dans le bras RC initiale, 46 dans le bras RC “a progression” (âge: 60 ± 8,3, hommes: 74%, PS 0/1: 51.7%/48.3%; adenocarcinome: 92.2%, metastases extra cerebrales: 57.8%), sans differences entre les 2 bras. Les patients dans le bras RC initiale ont recu significativement plus de RC que ceux du bras RC “a progression” (87% versus 20%, p Conclusion La difference significative de taux de RC recue et l’absence de difference de survie entre les 2 bras suggerent que la RC initiale n’est indispensable dans cette situation.

Introduction Les fusions de RET sont d’authentiques drivers oncogeniques retrouves dans 1 a 2% des cancers pulmonaires non a petites cellules (CBNPC). Le Selpercatinib (LOXO-292) est un inhibiteur selectif et puissant des tyrosines kinases de RET. Selon les resultats de l’etude de phase I/II LIBRETTO 001, cette molecule demontre une activite antitumorale importante et durable, avec un profil de tolerance acceptable, chez les patients atteints d’un CBNPC presentant une fusion de RET [1] . Sur 105 patients tous prealablement traites, le taux de reponse objective etait de 64% avec une mediane de survie sans progression (PFS) de 17,5 mois. Methodes Nous rapportons l’histoire clinique de deux patients atteints d’adenocarcinome bronchique de stade IV porteurs d’une fusion KIF5B-RET, pris en charge en 2019, traites par Selpercatinib apres une premiere ligne de chimiotherapie a base de sels de platine. L’objectif de ces observations est de decrire leur evolution et la tolerance de ce traitement. Resultats Le premier patient porteur d’un adenocarcinome avec metastases osseuses, hepatiques et pleurales est traite par Selpercatinib a partir de juillet 2019. la tolerance est bonne. La PFS est de 8 mois jusqu’a progression de lesions cerebrales, pour lesquelles il beneficie d’une radiotherapie panencephalique. La molecule est changee pour du Pralsetinib pendant 3 mois jusqu’a une nouvelle progression conduisant a reprendre une chimiotherapie. Le patient decede d’une evolution thoracique. La deuxieme patiente a un CBNPC avec des lesions cerebrales ; le Selpercatinib est debute en fevrier 2020. La PFS est actuellement de plus de 7 mois. Elle presente une reponse complete au niveau cerebral avec disparition de la metastase frontale et une reponse partielle a l’etage thoracique. Un mois apres le debut du traitement, elle developpe une hepatite de grade II avec cytolyse asymptomatique, conduisant a une diminution de 25% de la dose. La tolerance clinique est bonne. Dans la phase I/II de l’essai LIBRETTO, seul 2% des patients a du interrompre le Selpercatinib en raison d’evenement indesirable relie au traitement. Conclusion Tout comme les resultats de l’essai de phase I/II LIBRETTO OO1, ces deux cas cliniques illustrent l’efficacite et la bonne tolerance du Selpercatinib chez les patients porteurs d’un transcrit de fusion RET. Il existe une reponse non negligeable des metastases cerebrales.

Introduction Les metastases cerebrales (MC) dans les cancers bronchiques non a petites cellules (CBNPC) sont associees a un mauvais pronostic et a une resistance au traitement systemique. La caracterisation du micro-environnement immunitaire des MC permettrait de fournir un rationnel a l’utilisation de l’immunotherapie et d’aider a l’identification de nouvelles cibles therapeutiques. Methodes Quatre-vingt-cinq MC de CBNPC avances naifs de tout traitement et 14 tumeurs primaires pulmonaires appariees ont ete collectees. L’expression de 770 genes impliques dans la reponse immunitaire etait evaluee par le panel PanCancer IO360 (NanoString Technologies, Inc). Les donnees etaient comparees entre MC et tumeurs primitives. La reponse objective aux anti-PD1 etait evaluee selon les criteres RECIST 1.1. Resultats L’environnement immunitaire tumoral des MC etait plus « froid » comparativement aux CBNPC primitifs, avec 92 % des MC dans le cluster « froid » et 58 % des tumeurs primaires dans le cluster « chaud ». L’expression de genes caracterisant les differents types de cellules immunitaires etaient reprimes dans les MC par rapport aux tumeurs primitives, notamment pour les lymphocytes B (−1,7 log2 FC, p Conclusion Le micro-environnement immunitaire est moins favorable a l’efficacite des anti-PD1 dans les MC que dans les tumeurs primitives. La chimiokine CCL21 pourrait etre une nouvelle cible therapeutique dans les MC des CBNPC.

Introduction Le nivolumab en monotherapie 240 mg/15 j est reconnu comme le traitement de reference de 2e ligne du CPNPC de stade 4, quel que soit le statut PD-L1. Il n’existe pas de recommandation claire sur la poursuite du Nivolumab chez les long-repondeurs au-dela de 2 ans de traitement. L’etude CheckMate384 a montre une efficacite et une tolerance similaire avec l’espacement des doses a 480 mg/1 mois. L’objectif de cette nouvelle etude est de decrire la survie globale, la survie sans recidive et le profil de tolerance de patients pour lesquels les injections de nivolumab 240 mg ont ete espacees tous les mois, apres 2 ans de reponse partielle ou complete sous nivolumab 240 mg/15 j. Methodes Cette etude est observationnelle monocentrique. Depuis juin 2017, 5 patients ont ete inclus dans l’etude. Ils devaient etre porteurs d’un CPNPC de stade 4 et presenter une reponse partielle ou complete au TEP-scanner apres au moins 2 ans de traitement par nivolumab 240 mg/15 j, prescrit dans les conditions de l’AMM et en l’absence de toxicite de grade > 1. Apres validation en RCP, les cures etaient espacees tous les mois. Un scanner d’evaluation etait realise toutes les 4 cures. Au debut de la maintenance par nivolumab 240 mg/1 mois, les patients avaient un âge moyen de 62 ans, un sex-ratio a 3/2, ils etaient tous fumeurs et en bon etat general (PS ≤2 : 80 %). Le statut PDL1 n’etait pas renseigne dans 4 cas en raison de l’anciennete du diagnostic histologique. Resultats Sur les 5 patients inclus, 4 patients presentent toujours une reponse complete en aout 2019, 1 patient est decede du fait d’une insuffisance respiratoire chronique. La survie globale est de 52,2 mois (30 mois ; 69 mois). Depuis le debut de la maintenance par nivolumab mensuel, la survie sans recidive moyenne est de 12,2 mois (1 mois ; 26 mois). Aucune toxicite de grade ≥ 2 n’a ete observee. Conclusion Bien que ces resultats soient tout a fait preliminaires, il semble que la posologie de nivolumab 240 mg/1 mois parvienne a maintenir une reponse oncologique comparable au nivolumab 240 mg/15 jours apres 2 ans de traitement, sans majoration ou apparition de nouvelles toxicites. Des resultats complementaires seront presentes grâce a l’inclusion de nouveaux patients a partir de septembre 2019. Ces constatations necessiteraient au mieux la confirmation par une etude de phase III couplee a une analyse cout/efficacite, ou au moins la mise en place d’un registre national pour recenser des pratiques similaires dans les autres centres de cancerologie thoracique.

Introduction Le College des pneumologues des hopitaux generaux (CPHG) va mener, 20 ans apres l’etude KBP-2000-CPHG et dix ans apres l’etude KBP-2010-CPHG, une nouvelle etude epidemiologique en vie reelle sur le cancer bronchique primitif (CBP) pris en charge dans les centres hospitaliers generaux (CH). L’objectif principal est d’evaluer la mortalite a 1 an et jusqu’a 5 ans apres le diagnostic chez les patients ayant un CBP. Methodes Cette etude de cohorte prospective, observationnelle, nationale, multicentrique, porte sur tous les nouveaux cas de CBP diagnostiques histologiquement ou cytologiquement entre le 1er janvier et le 31 decembre 2020. L’analyse de KBP-2020-CPHG comportera une analyse de la survie globale et sans progression et d’une analyse du temps jusqu’a echec du traitement d’induction. Les resultats de KBP-2020-CPHG seront compares aux etudes KBP-2010 et KBP-2000 a l’aide des modeles bayesiens et du modele de Cox classique. Ceux-ci permettront d’estimer la survie a 1 an, 2 ans, et 5 ans, ainsi que la mediane de survie. Une analyse intermediaire sera realisee sur les donnees de KBP-2020-CPHG disponibles 3 ans apres le debut du recueil des donnees. Les analyses seront realisees a l’aide des logiciels R, avec tous les packages requis, et JAGS. Resultats L’etude KBP-2020-CPHG collectera les donnees suivantes : la survie globale a 1 et 5 ans, la survie sans progression, les donnees concernant le patient (sexe, âge, commune de naissance, taille, pourcentage de perte de poids, tabagisme, cannabis, Performance status ou score ECOG, score de precarite, statut vital), les donnees concernant la pathologie (mode de decouverte et date de premier contact specialise, methode diagnostique, classification anatomopathologique, recherche d’anomalies moleculaires, statut PDL-1, charge mutationnelle, metastase et stade tumoral initial), la strategie therapeutique de 1ere intention reellement mise en place jusqu’a progression. Les 10 000 patients attendus dans cette cohorte seront compares aux 5667 patients inclus en 2000 et aux 7051 patients de la cohorte 2010. Conclusion L’etude KBP-2020-CPHG permettra de recueillir des donnees de vie reelle sur le CBP et son evolution en 10 et 20 ans avec un « effet barometre » sur la population prise en charge dans les CH en France. L’acces aux soins sur le territoire national et son impact sur la prise en charge et la survie des patients seront egalement evalues grâce a cette etude.

In this study, proton transfer reaction-mass spectrometry (PTR-MS), coupled with a time-of-flight mass analyzer and a multipurpose automatic sampler, was evaluated as a rapid and nondestructive tool for the quality control of anhydrous milk fat. Anhydrous milk fats packed in cardboard and bag-in-box were compared during refrigerated shelf life at 4°C for 9 months. Anhydrous milk fat samples were taken at 120, 180, and 240 days and measured by PTR-MS during storage at 50°C for 11 days. Uni-variate and multivariate data analysis were performed in order to classify samples according to the packaging type and compare aromatic profiles. Markers related to both packaging and storage duration were identified, and all stored samples were clearly distinguishable from reference fresh samples. Significant differences in some key butter aroma compounds such as 2-pentanone, 2-heptanone, 2/ 3-methylbutanal, acetoin, and butanoic acid were observed between different types of packaging. During the refrigerated storage, differences related to packaging are more evident, while during the storage at 50°C, the fat oxidation induced by the high temperature becomes the most relevant phenomenon independently of the packaging type. These results indicate the importance of avoiding anhydrous milk fat storage at 50°C for long times during industrial production processes. All together data demonstrated the viability of PTR-MS as a rapid and high-sensitivity tool in agroindustry quality control program.

Background: Because ACO (Asthma-COPD-Overlap) does not fill out asthma or COPD (Chronic Obstructive Pulmonary Disease) criteria, such patients are poorly evaluated. The aim of this study was to screen asthma and COPD for an alternative diagnosis of ACO, then to determine subgroups of patients, using cluster analysis. Material and methods: Using GINA-GOLD stepwise approach, asthmatics and COPD were screened for ACO. Clusterization was then performed employing Multiple Correspondent Analysis (MCA) model, encompassing 9 variables (age, symptoms onset, sex, BMI (Body Mass Index), smoking, FEV-1, dyspnea, exacerbation, comorbidity). Finally, clusters were compared to determine phenotypes. Results: MCA analysis was performed on 172 ACO subjects. To better distinguish clusters, the analysis was then focused on 55 subjects, having at least one cosine squared >0.3. Six clusters were identified, allowing the description of 4 phenotypes. Phenotype A represented overweighed heavy smokers, with an early onset and a severe disease (27% of ACO patients). Phenotype B gathered similar patients, with a late onset (29%). Patients from Phenotypes C-D were slighter smokers, presenting a moderate disease, with early and late onset respectively (respectively 13% and 31%). Conclusions: By providing evidences for clusters within ACO, our study confirms its heterogeneity, allowing the identification of 4 phenotypes. Further prospective studies are mandatory to confirm these data, to determine both specific management requirements and prognostic value. Keywords: ACO, Asthma, COPD, Cluster, Phenotype, Heterogeneity, MCA

The EOLE cohort aimed to describe, in routine clinical practice, the characteristics and management of patients receiving bevacizumab in combination with first-line metastatic chemotherapy for advanced metastatic or recurrent non squamous non-small cell lung cancer (nsNSCLC), as well as its efficacy and safety.A total of 423 patients were enrolled in this prospective, national, multicenter study. Data were collected every 3 months over an 18-month period.Amongst the 407 patients analyzed (mean age 60±10 years, male 68%, ECOG-PS≤1 88%, smokers or former smokers 87%, cardiovascular comorbidities 40%), all except for 2 patients received bevacizumab (7.5 or 15mg/kg/3 weeks in 99% of patients) in combination with doublet chemotherapy. A total of 160 (60%) patients who completed induction received bevacizumab maintenance therapy. Median progression-free survival was 6.9 months (95% CI=[6.0-7.5]). Median overall survival (12.8 months [10.4-14.7]) was longer in patients with ECOG-PS≤1 (14.4 months [12.3-15.9] versus 4.9 months [3.4-8.3] if ECOG-PS=2). A total of 131 (32%) patients experienced at least one serious adverse event (SAE), and 51 (12%) at least one bevacizumab-related SAE.EOLE confirms the efficacy and safety of bevacizumab in aNSCLC patients, in current medical practice.

Purpose The objective of this randomised phase II study was to evaluate the impact in terms of response and toxicities of induction or consolidation chemotherapy respectively before or after concurrent chemoradiotherapy in unresectable stage III non-small-cell lung cancer. Patients and methods In the induction arm, patients received induction chemotherapy with cisplatin (80 mg/m 2 ) and paclitaxel (200 mg/m 2 ) on days 1 and 29 followed by a concurrent chemoradiotherapy (66 Gy in 33 fractions, cisplatin 80 mg/m 2 days 1, 29 and 57, vinorelbine 15 mg/m 2 days 1, 8, 29, 36, 57 and 64). In consolidation arm, the same concurrent chemoradiotherapy began on day 1 followed by two cycles of cisplatin and paclitaxel. Results One hundred twenty seven patients were randomised. The intent to treat response rates in induction and consolidation arms were 58% and 56% respectively. Median survival was 19.6 months in induction arm and 16.3 months in consolidation arm and 4-year survival rates were 21% and 30% respectively. Haematologic and non-haematologic toxicities were similar in both arms, except grade 3/4 oesophagitis, more frequent in consolidation arm than in induction arm (17% versus 10%). Conclusion Cisplatin-based chemotherapy as induction or consolidation with concurrent chemoradiotherapy can be administrated safely. Response rates were similar in both arms with a trend in favour for consolidation arm for long-term survival.

Use of erythropoietin (EPO) for chemotherapy-induced anemia and biphosphonates (BP) for bone metastasis has increased steadily. However, there are no guidelines on their use in many situations such as non small cell lung carcinoma (NSCLC), which frequently alters quality of life markedly. Therefore, a multicentric survey was designed to assess the treatment of anemia and bone metastasis in chemotherapy-treated patients with non-small-cell lung carcinoma. Nine representative centers of the oncology working party of the French respiratory society (Groupe d'Oncologie de la Societe de Pneumologie de Langue Francaise) participated. Inclusion criteria were stage IV NSCLC and at least one course of chemotherapy in the last 3 months. A total of 148 and 50 patients (pts) were included in the anemia and bone metastasis surveys, respectively. Anemia was present in 60.8% of patients, and was not treated in 75%; 15 patients received EPO (10.1%). Independent predictors of EPO use were presence of anemia-related symptoms, hemoglobin level, age and center: the rate of prescription in patients with anemia varied from 13 to 73% between centers. BP were administered in 38% of patients with bone metastasis. Independent predictors of BP use were calcium serum level, pain, and center with a rate of prescription ranging from 0 to 80% between centers. This study reveals that, in France, most patients with anemia are not treated, EPO being seldom prescribed. The use of both EPO and BP is highly variable between centers. Guidelines on the use of these supportive treatments could help improve the care for lung cancer patients receiving chemotherapy.

Background Concomitant administration of erlotinib with standard chemotherapy does not appear to improve survival among patients with non-small-cell lung cancer (NSCLC), but preliminary studies suggest that sequential administration might be effective. Objective To assess the efficacy and tolerability of second-line sequential administration of erlotinib and docetaxel in advanced NSCLC. Methods In an open-label phase II trial, patients with advanced NSCLC, EGFR wild-type or unknown, PS 0-2, in whom initial cisplatin-based chemotherapy had failed were randomized to sequential erlotinib 150 mg/d (day 2–16) + docetaxel (75 mg/m2 d1) (arm ED) or docetaxel (75 mg/m2 d1) alone (arm D) (21-day cycle). The primary endpoint was the progression-free survival rate at 15 weeks (PFS 15). Secondary endpoints included PFS, overall survival (OS), the overall response rate (ORR) and tolerability. Based on a Simon optimal two-stage design, the ED strategy was rejected if the primary endpoint was below 33/66 patients at the end of the two Simon stages. Results 147 patients were randomized (median age: 60 ± 8 years, PS 0/1/2: 44/83/20 patients; males: 78%). The ED strategy was rejected, with only 18 of 73 patients achieving PFS15 in arm ED at the end of stage 2 and 17 of 74 patients in arm D. In arms ED and D, respectively, median PFS was 2.2 and 2.5 months and median OS was 6.5 and 8.3 months. Conclusion Sequential erlotinib and docetaxel was not more effective than docetaxel alone as second-line treatment for advanced NSCLC with wild-type or unknown EGFR status.

Background The aim of this randomized phase II trial was to evaluate the feasibility and activity of weekly gemcitabine (G) followed by erlotinib at disease progression (arm A) versus erlotinib followed by G at progression (arm B) in vulnerable elderly patients with advanced non small-cell lung cancer (NSCLC), selected on the basis of a comprehensive geriatric assessment (CGA). Methods Vulnerable elderly chemotherapy-naive patients with stage IIIB/IV NSCLC were selected after a CGA (socioeconomic, cognitive and emotional status, depression, nutritional status, ADL and IADL assessments). The primary endpoint was the time to second progression (TTP2). Overall survival (OS), time to first progression (TTP1) and safety were secondary endpoints. Results Between May 2006 and January 2010, 21 centers enrolled 100 patients, of whom 94 were eligible. TTP2 was 4.3 and 3.5 months in arm A and arm B, respectively; TTP1 was 2.5 and 2.2 months; and the median OS time was 4.4 and 3.9 months. The respective one-year survival rates were 27.3% and 20%. There was no major unexpected toxicity. Conclusion In vulnerable elderly patients with NSCLC not selected for EGFR expression, both strategies were feasible but had modest efficacy. Further studies are needed to identify elderly patients who should receive palliative care only.

Background: Elderly cancer patients form a heterogeneous population in which therapeutic decision-making is often difficult. The aim of this randomised phase II trial was to evaluate the feasibility and activity of weekly docetaxel/gemcitabine (DG) followed by erlotinib after progression (arm A) vs erlotinib followed by DG after progression (arm B) in fit elderly patients with advanced non small-cell lung cancer (NSCLC). Methods: Elderly chemotherapy-naive patients with stage IIIB/IV NSCLC were selected after a comprehensive geriatric assessment (socioeconomic, cognitive, depression, ADL and IADL assessments). The primary endpoint was the time to second progression (TTP2). Overall survival (OS), the time to first progression (TTP1) and safety were secondary endpoints. Results: Between July 2006 and November 2008, 22 centres enrolled 100 patients. TTP2 was 7.5 and 5.8 months in arm A and arm B, respectively; TTP1 was 4.7 and 2.7 months; and the median OS time was 9.4 and 7.1 months; the respective 1-year survival rates were 36.2 and 31.4%. There was no major unexpected toxicity. Conclusion: These results suggest that weekly DG, followed by erlotinib, is a promising treatment for fit elderly patients with NSCLC; the efficacy of the reverse sequence was insufficient to recommend it for EGFR-non-selected patients.

A 48-yr-old nonsmoking female presented with a 5-yr history of recurrent bronchitis with progressive exercise dyspnoea. She had been diagnosed with a small monoclonal gammopathy of undermined significance (MGUS) 6 yrs previously. Inspiratory vital capacity was 4.7 L (125% predicted) and forced expiratory volume in one second/forced vital capacity (FVC) ratio was 79%. Carbon monoxide transfer factor was markedly impaired (35% pred), and arterial oxygen tension ( P a,O2) decreased from 9.2 to 6.0 kPa at exercise (40 W, 10 min). A thoracic computed tomography (CT) scan was performed (fig. 1⇓). Fibreoptic bronchoscopy found inflammation of the bronchial mucosa with candle stain-like deposits on the trachea and large bronchi, without any purulent secretion within the respiratory tract (fig. 2⇓). The histopathological aspect of bronchial biopsies is shown in figure 3⇓. Blood tests disclosed type I cryoglobulinaemia composed of a 32 g·L−1 monoclonal immunoglobulin (Ig)Mκ serum component (at 37°C). Blood cell count was normal. Bone marrow examination showed malignant lymphoplasmacytic cells representing 30% of total cells, with a monotypic surface expression of IgMκ. The C-reactive protein level was 21 mg·L−1. Extensive renal, cardiac and hepatic evaluations were normal. As severe hypoxaemia and reduction of carbon monoxide transfer factor were unexplained, the patient underwent videothoracoscopic lung biopsies. Fig. 1— Thoracic computed tomography scan. Fig. 2— Fibreoptic bronchoscopy. Arrow shows candle stain-like deposits. Fig. 3— a) Bronchial biopsy of candle-stain like lesions stained by haematoxylin-eosin-saffron. Submucosal abnormal deposits with concentric pattern around the vessels (black arrow), arranging in cords or ribbon-like structures in the interstitium (black dashed arrow) or in an organoid, raspberry-like fashion in smooth muscle fascicles (black arrowhead). b) Bronchial biopsy; perivascular deposits with negative Congo red dye staining. c) Direct anti-κ-light chain immunofluorescence in bronchial biopsy showing positivity of perivascular (white arrow) and interstitial (white dashed arrow) deposits, and epithelial …

Introduction Le cancer bronchique chez les patients de 40 ans ou moins est rare et peu etudie. Le but de cette etude etait de decrire cette population et leur pathologie. Methode Etude prospective observationnelle menee dans 37 centres en France. Tous les patients de 40 ans ou moins ayant un diagnostic de cancer bronchique pose entre novembre 2010 et decembre 2013 ont ete inclus. Resultats Cent quarante-six patients ont ete inclus. L’âge median au diagnostic etait de 38 ans (20–40), 58 % etaient des hommes. La duree mediane entre les premiers symptomes et le diagnostic etait de 2 mois. La proportion des stades I-II, IIIA et IIIB-IV etait de 8 %, 10 % et 82 % ; le premier site metastatique etait le cerveau (46 %). L’histologie la plus frequente etait l’adenocarcinome (77 %). La mutation EGFR a ete cherchee chez 107 patients et 12 (11 %) etaient mutes. Cent-vingt-quatre patients (86 %) etaient ou avaient ete fumeurs de tabac (mediane de 20 paquets-annee), 86 patients (59 %) exposes au tabagisme passif dont 51 % dans l’enfance. Soixante-neuf patients (50 %) consommaient ou avaient consomme du cannabis. Le traitement de premiere ligne etait une chimiotherapie (91 %), une radiotherapie (40 %), une chirurgie (19 %) et des soins de confort (6 %). La survie mediane etait de 14,4 mois. Conclusion Cette etude est la premiere etude nationale prospective portant sur des patients de 40 ans ou moins ayant un cancer bronchique. Comparativement a l’epidemiologie rapportee du cancer bronchique, on note une plus forte proportion de femmes, de stades IIIB-IV au diagnostic, de consommateurs de tabac et de cannabis.

Use of erythropoietin (EPO) for chemotherapy-induced anemia and biphosphonates (BP) for bone metastasis has increased steadily. However, there are no guidelines on their use in many situations such as non small cell lung carcinoma (NSCLC), which frequently alters quality of life markedly. Therefore, a multicentric survey was designed to assess the treatment of anemia and bone metastasis in chemotherapy-treated patients with non-small-cell lung carcinoma. Nine representative centers of the oncology working party of the French respiratory society (Groupe d'Oncologie de la Société de Pneumologie de Langue Française) participated. Inclusion criteria were stage IV NSCLC and at least one course of chemotherapy in the last 3 months. A total of 148 and 50 patients (pts) were included in the anemia and bone metastasis surveys, respectively. Anemia was present in 60.8% of patients, and was not treated in 75%; 15 patients received EPO (10.1%). Independent predictors of EPO use were presence of anemia-related symptoms, hemoglobin level, age and center: the rate of prescription in patients with anemia varied from 13 to 73% between centers. BP were administered in 38% of patients with bone metastasis. Independent predictors of BP use were calcium serum level, pain, and center with a rate of prescription ranging from 0 to 80% between centers. This study reveals that, in France, most patients with anemia are not treated, EPO being seldom prescribed. The use of both EPO and BP is highly variable between centers. Guidelines on the use of these supportive treatments could help improve the care for lung cancer patients receiving chemotherapy.

Carcinomatous lymphangitis is a radioclinical entity accounting for about 8% of all cases of lung metastasis defined as the presence of tumoral cells in lymph vessels and lung interstitium.Biopsy specimens or bronchial brushings obtained by fibroendoscopy or bronchioalveolar lavage fluid usually reveal adenocarcinoma.In clinical practice, the patient presents with dyspnea and non-specific infiltration on the chest x-ray. The clinical situation worsens rapidly. Millimetric CT-scan shows highly suggestive polygonal images in the subpleural area. Respiratory function tests may be helpful for the differential diagnosis, particularly in difficult cases, showing a mixed ventilation disorder without altered carbon monoxide diffusion and hypoxemia at rest without hypercapnia.Primary lesions must be identified for specific treatment. Pathology findings help guide the search. Despite the highly unfavorable prognosis (median survival = 3 months), etiological treatment when possible can improve quality of life and possibly survival. Symptomatic treatment is indicated and must be adapted to each individual case.

We report a case of actinomycosis presenting with both a thigh abscess and a pulmonary lesion. Diagnosis was obtained by biopsy of this abscess, showing sulfur granules and further identification of Actinomyces israelii together with Actinobacillus actinomycetemcomitans in culture. Furthermore. Actinomyces israelii was isolated from bronchial secretions.

Second neoplasms following chemotherapy and radiotherapy for Hodgkin's disease have been extensively described, including acute myeloblastic leukemia, non Hodgkin's lymphomas and various solid tumors. We report malignant pleural mesothelioma occurring 17 years after mantle radiotherapy and MOPP chemotherapy for Hodgkin's disease. According to Cahan's criteria, this mesothelioma may be considered as treatment-related. Fourteen similar cases have been previously published. Post-radiation mesothelioma might be characterised by limited stage at diagnosis and might be surgically removed at presentation.

relations entre les variables ont ete evaluees avec le coefficient correlation de Pearson. Resultats.— La prevalence de la l’osteoporose est plus elevee chez les patientes BPCO (42% vs 17 %, p < 0,05). Les Z scores des patientes BPCO sont inferieurs a ceux des asthmatiques (p < 0,01). Chez les BPCO, l’indice de masse corporelle est correle positivement avec la DMO de la colonne lombaire (r = 0,52, p < 0,03) et l’ensemble du corps (r = 0,52, p < 0,01). Les autres variables biologiques ne sont pas correlees avec la DMO. Conclusion.— L’osteoporose doit faire partie integrante de la prise en charge de la BPCO chez la femme.