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« Le Siècle de la Lumière », un titre qui révèle un siècle tout entier baigné par un objet indéfinissable et pourtant toujours à définir. Lumière qu’on révère dans les rois et les mythes, lumière qu’on recherche à la lunette, dans les espaces infinis ou les laboratoires hétéroclites, lumière symbolique et lumière scientifique, soleil monarchique et inquiétante lueur. Nous avons, trois années durant, voulu cerner l’incernable, isoler les définitions et traquer les conduites de l’homme face au spectre lumineux. C’est pourquoi cet ouvrage, œuvre de dix-sept chercheurs (philosophes, littéraires, spécialistes de l’histoire des sciences et de l’histoire de l’art), est une sorte d’enquête méthodique qui s’attache d’abord aux fondements philosophiques et scientifiques de la notion pour ensuite atteindre sa représentation en littérature et en peinture. C’est donc d’un objet complexe et mystérieux que nous parlons ici, un objet en cours d’étude durant tout le siècle, cerné par l’expérience, mais indicible par essence, un objet qui fonctionne mais dont l’essence ne peut se décrire, une question-clef pour ceux qui veulent savoir au prix de quels acquis et de quels abandons s’est constituée la modernité.

L’expression école de Galilée caractérise les liens et les échanges qui se sont établis au cours de plusieurs décennies entre Galilée et ses disciples. Elle fut employée surtout dans la correspondance privée par ceux qui se voulaient galiléistes, c’est-à-dire adeptes des convictions de Galilée, mais pas forcément dans le domaine astronomique. Tout galiléiste croyait en la nécessité de décrire les phénomènes naturels au moyen de ce que nous appelons aujourd’hui des modèles mathématiques. C’est donc autour de ce principe fondateur que s’organisa l’activité des disciples. Le terme galiléiste fut parfois repris par quelques-uns des adversaires les plus éclairés de l’astronomie copernicienne, soucieux de manifester leur intérêt pour la nouvelle méthode scientifique ; à condition, bien sûr, de ne pas professer d’opinions contraires au contenu des Saintes et Divines Écritures. Les travaux des disciples de la première génération ̶ ceux qui, comme Cavalieri, Ciampoli ou Torricelli, avaient connu le maître ̶ relancèrent le débat sur la composition du continu, sur l’atomisme et le vide, et plus généralement, sur l’application de la géométrie à l’étude des phénomènes naturels. Ils suscitèrent aussi des discussions avec des savants français - Pascal, Mersenne, Roberval entre autres ̶ et des querelles de priorité sur certaines découvertes. Les articles rassemblés dans ce volume sont issus de communications présentées au colloque Geometria, atomi e vuoto nella scuola di Galileo qui s’était tenu à Pise en février 1994. Leur contenu évoque quelques-uns des aspects les plus importants du débat et, en particulier, l’apport des disciples de la deuxième génération, active jusqu’à la fin du XVIIe siècle. L’expression école de Galilée caractérise les liens et les échanges qui se sont établis au cours de plusieurs décennies entre Galilée et ses disciples. Elle fut employée surtout dans la correspondance privée par ceux qui se voulaient galiléistes, c’est-à-dire adeptes des convictions de Galilée, mais pas forcément dans le domaine astronomique. Tout galiléiste croyait en la nécessité de décrire les phénomènes naturels au moyen de ce que nous appelons aujourd’hui des modèles mathématiques. C’est donc autour de ce principe fondateur que s’organisa l’activité des disciples. Le terme galiléiste fut parfois repris par quelques-uns des adversaires les plus éclairés de l’astronomie copemicienne, soucieux de manifester leur intérêt pour la nouvelle méthode scientifique ; à condition, bien sûr, de ne pas professer d’opinions contraires au contenu des Saintes et Divines Écritures. Les travaux des disciples de la première génération ̶ ceux qui, comme Cavalieri, Ciampoli ou Torricelli, avaient connu le maître ̶ relancèrent le débat sur la composition du continu, sur l’atomisme et le vide, et plus généralement, sur l’application de la géométrie à l’étude des phénomènes naturels. Ils suscitèrent aussi des discussions avec des savants français ̶ Pascal, Mersenne, Roberval entre autres ̶ et des querelles de priorité sur certaines découvertes. Les articles rassemblés dans ce volume sont issus de communications présentées au colloque Geometria, atomi e vuoto nella scuola di Galileo qui s’était tenu à Pise en février 1994. Leur contenu évoque quelques-uns des aspects les plus importants du débat et, en particulier, l’apport des disciples de la deuxième génération, active jusqu’à la fin du XVIIe siècle.

Florence, décembre 1610. On raconte que Galilée, de retour de Venise et de Padoue, vient de construire un outil qui l’enthousiasme, une lunette qui grandit vingt fois ce qu’elle voit. La nuit d’hiver est claire, les étoiles, sèchement accrochées au firmament, semblent attendre l’œil du chercheur alors que la Lune, déjà longuement observée, se cache doucement. Cette nuit-là, Galilée voit plus clair que les autres, guidé par cet outil qui prolonge incroyablement son regard, comme si la chaleur ...

Un bâton plongé dans l’eau semble brisé, parce que les rayons lumineux changent de direction en arrivant dans l’eau. Pourquoi en est-il ainsi et quelle est la loi quantitative du phénomène ? Newton et Leibniz apportent chacun une réponse à ces questions, réponse que je vais parcourir en risquant une double réduction. Réduction des problèmes de vision et d’optique à la réfraction. La réflexion, l’image virtuelle, la recherche des foyers, les courbes anaclastiques, etc., sont aussi considérable...

L’école est à prendre ici au sens scolastique ou plus généralement de système de philosophie ; c’est le système métaphysique sur lequel est constituée une physique. Par laboratoire, je désigne une notion émergente du xviie siècle : lieu où sont examinés les phénomènes naturels et où ils doivent être interprétés. Ce lieu est celui où le fait grossier ou du sens commun devient éventuellement fait physique. Une réflexion sur la lumière peut être l’occasion de défendre et d’illustrer un schéma ép...

Chronologie Cavalieri publie sa Geometria indivisibilibus continuorum nova quadam ratione promota en 1635. Roberval a écrit un Traité des indivisibles qui ne fut publié qu’en 1693 mais qui est attesté lors du premier inventaire post-mortem de ses papiers en 1676. Nous manquons des données historiques qui permettraient de savoir quand Roberval a rédigé son traité et, en l’état actuel des choses, nous ne pouvons que relever les points suivants. 1) Le témoignage explicite de Roberval lui-même : ...

Je suggère deux possibilités qui permettent de considérer que des concepts ou théories anciennes évitent de devenir désuètes. Il y a le cas des théories que j’appelle phénix parce qu’elles renaissent de leurs cendres (j’évoque l’atomisme, la théorie de la préformation, la théorie de l’éther), on a encore le cas des théories qui prennent bien la lumière des sciences du temps présent, ce que je nomme leur puissance rétrospective. Ceci – en plus d’autres arguments plus généraux – permettrait peut-être de penser que, du point de vue de la philosophie des sciences, il y a de bonnes probabilités pour que concepts et théories évitent cette destinée. I propose two possible ways of avoiding that old concepts or theories become outdated. There is the case of theories which I call “Phoenix” because these theories rise from their own ashes (I mention atomism, the theory of pre-formation and the theory of the Ether). In the second case, the theories work well in light of the sciences of the present and I call this “retrospective power”. These two possibilities—in addition to other more general arguments—could enable us to think that there is a very good chance that concepts and theories will avoid this fate from the standpoint of the philosophy of science.

Pancreatic pseudocyst (PC) and walled-off necrosis (WON) are dreaded complications of acute pancreatitis. Standard therapy consists of endoscopic ultrasound-guided transmural placement of stents to expedite resolution through internal drainage of fluids or necrotic material. Either double pigtail plastic stents (DPPS) or lumen-apposing metal stents (LAMS), or a combination of both, are available for this purpose. The objective of this study was to examine the impact of different stent types on infection rates in addition to clinical outcome measures such as periprocedural adverse events. We conducted a retrospective study comprising 77 patients who had undergone endoscopic drainage for PC or WON in a pancreatitis tertiary referral center. Analysis revealed that both bacterial and fungal infections occurred more frequently in patients treated with LAMS with or without DPPS compared to DPPS only. The use of antibiotics and antimycotics followed the same pattern. Furthermore, a prolonged length of hospital stay and a higher likelihood of transfer to an intermediate care unit were observed in patients with LAMS with or without DPPS. These differences were eliminated if only WON patients were analyzed. Our data imply that the clinical course is primarily influenced by the complexity of the pancreatic fluid collection (PFC) itself rather than the stent type. Prospective large-scale cohort studies are mandatory to underpin these findings., publishedVersion

On classera en quatre genres les activités géométriques de Descartes. Les Météores constituent le premier ; résolutions et démonstrations de problèmes employant des procédures infinitésimales, le second ; sa participation au programme de mathématisation des phénomènes, le troisième ; le quatrième résulte de son projet visant à justifier rationnellement le mécanisme en philosophie naturelle. Situer ces manières de faire de la géométrie dans son système et d’en pointer les difficultés était utile.

Objectives: The definition of circulatory impairment in the premature infant is controversial. Current research suggests overdiagnosis and overtreatment. We aimed to analyse which biomarkers move clinicians to initiate cardiovascular treatment (CVT). The prognostic capacity for adverse outcome (death and/or moderate-severe brain damage by cranial ultrasound at term equivalent) of these biomarkers was evaluated. Study Design: Retrospective data analysis from preterm infants enrolled in a placebo-controlled trial on dobutamine for low superior vena cava (SVC) flow, who showed normal SVC flow within the first 24 h (not randomized). Five positive biomarkers were considered: MABP < gestational age (GA)-1 mmHg; MABP < GA-5 mmHg; lactate > 4 mmol/L; BE < −9 mmol/L; SVC flow 4 mmol/L were the most prevalent biomarkers at start of treatment. Low BE, high serum lactate and low SVC flow at first echocardiography showed a trend toward being associated with adverse outcome, although not statistically significant. Conclusions: Low blood pressure and high lactate are the most prevalent biomarkers used for CVT prescription. Lactic acidosis and low SVC flow early after birth showed a trend toward being associated with adverse outcome. These findings support using a combination of biomarkers for inclusion in a placebo-controlled trial on CVT during transitional circulation, The work was partially supported by NEO-CIRC FP7-HEALTH grant (agreement no: 282533). We also acknowledge the SAMID network (RETICS funded by the PN 2018-2011 (Spain), ISCIII-Sub-Directorate General for Research Assessment and Promotion and European Regional Development Fund (FEDER), ref. RD12/0026 and the Spanish Ministry of Health (SAS/2481/2009) for the scientific and financial support, respectively

International audience; Amodiaquine plus artesunate is the recommended antimalarial treatment in many countries where malaria is endemic. However, pediatric doses are largely based on a linear extrapolation from adult doses. We pooled data from previously published studies on the pharmacokinetics of amodiaquine, to optimize the dose across all age groups. Adults and children with uncomplicated malaria received daily weight-based doses of amodiaquine or artesunate-amodiaquine over 3 days. Plasma concentration-time profiles for both the parent drug and the metabolite were characterized using nonlinear mixed-effects modeling. Amodiaquine pharmacokinetics were adequately described by a two-compartment disposition model, with first-order elimination leading to the formation of desethylamodiaquine, which was best described by a three-compartment disposition model. Body size and age were the main covariates affecting amodiaquine clearance. After adjusting for the effect of weight, clearance rates for amodiaquine and desethylamodiaquine reached 50% of adult maturation at 2.8 months (95% confidence interval [CI], 1.5 to 3.7 months) and 3.9 months (95% CI, 2.6 to 5.3 months) after birth, assuming that the baby was born at term. Bioavailability was 22.4% (95% CI, 15.6 to 31.9%) lower at the start of treatment than during convalescence, which suggests a malaria disease effect. Neither the drug formulation nor the hemoglobin concentration had an effect on any pharmacokinetic parameters. Results from simulations showed that current manufacturer dosing recommendations resulted in low desethylamodiaquine exposure in patients weighing 8 kg, 15 to 17 kg, 33 to 35 kg, and >62 kg compared to that in a typical 50-kg patient. We propose possible optimized dosing regimens to achieve similar drug exposures among all age groups, which require further validation.

Amodiaquine plus artesunate is the recommended antimalarial treatment in many countries where malaria is endemic. However, pediatric doses are largely based on a linear extrapolation from adult doses. We pooled data from previously published studies on the pharmacokinetics of amodiaquine, to optimize the dose across all age groups. Adults and children with uncomplicated malaria received daily weight-based doses of amodiaquine or artesunate-amodiaquine over 3 days. Plasma concentration-time profiles for both the parent drug and the metabolite were characterized using nonlinear mixed-effects modeling. Amodiaquine pharmacokinetics were adequately described by a two-compartment disposition model, with first-order elimination leading to the formation of desethylamodiaquine, which was best described by a three-compartment disposition model. Body size and age were the main covariates affecting amodiaquine clearance. After adjusting for the effect of weight, clearance rates for amodiaquine and desethylamodiaquine reached 50% of adult maturation at 2.8 months (95% confidence interval [CI], 1.5 to 3.7 months) and 3.9 months (95% CI, 2.6 to 5.3 months) after birth, assuming that the baby was born at term. Bioavailability was 22.4% (95% CI, 15.6 to 31.9%) lower at the start of treatment than during convalescence, which suggests a malaria disease effect. Neither the drug formulation nor the hemoglobin concentration had an effect on any pharmacokinetic parameters. Results from simulations showed that current manufacturer dosing recommendations resulted in low desethylamodiaquine exposure in patients weighing 8 kg, 15 to 17 kg, 33 to 35 kg, and >62 kg compared to that in a typical 50-kg patient. We propose possible optimized dosing regimens to achieve similar drug exposures among all age groups, which require further validation.

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International audience; BACKGROUND:The DENERHTN trial (Renal Denervation for Hypertension) confirmed the blood pressure-lowering efficacy of renal denervation added to a standardized stepped-care antihypertensive treatment for resistant hypertension at 6 months. We report the influence of adherence to antihypertensive treatment on blood pressure control.METHODS:One hundred six patients with hypertension resistant to 4 weeks of treatment with indapamide 1.5 mg/d, ramipril 10 mg/d (or irbesartan 300 mg/d), and amlodipine 10 mg/d were randomly assigned to renal denervation plus standardized stepped-care antihypertensive treatment, or the same antihypertensive treatment alone. For standardized stepped-care antihypertensive treatment, spironolactone 25 mg/d, bisoprolol 10 mg/d, prazosin 5 mg/d, and rilmenidine 1 mg/d were sequentially added at monthly visits if home blood pressure was ≥135/85 mm Hg after randomization. We assessed adherence to antihypertensive treatment at 6 months by drug screening in urine/plasma samples from 85 patients.RESULTS:The numbers of fully adherent (20/40 versus 21/45), partially nonadherent (13/40 versus 20/45), or completely nonadherent patients (7/40 versus 4/45) to antihypertensive treatment were not different in the renal denervation and the control groups, respectively (P=0.3605). The difference in the change in daytime ambulatory systolic blood pressure from baseline to 6 months between the 2 groups was -6.7 mm Hg (P=0.0461) in fully adherent and -7.8 mm Hg (P=0.0996) in nonadherent (partially nonadherent plus completely nonadherent) patients. The between-patient variability of daytime ambulatory systolic blood pressure was greater for nonadherent than for fully adherent patients.CONCLUSIONS:In the DENERHTN trial, the prevalence of nonadherence to antihypertensive drugs at 6 months was high (≈50%) but not different in the renal denervation and control groups. Regardless of adherence to treatment, renal denervation plus standardized stepped-care antihypertensive treatment resulted in a greater decrease in blood pressure than standardized stepped-care antihypertensive treatment alone.CLINICAL TRIAL REGISTRATION:URL: http://www.clinicaltrials.gov. Unique identifier: NCT01570777.

International audience; The objectives of this study were to design a pharmacokinetic (PK) study by using information about adults and evaluate the robustness of the recommended design through a case study of mefloquine. PK data about adults and children were available from two different randomized studies of the treatment of malaria with the same artesunate-mefloquine combination regimen. A recommended design for pediatric studies of mefloquine was optimized on the basis of an extrapolated model built from adult data through the following approach. (i) An adult PK model was built, and parameters were estimated by using the stochastic approximation expectation-maximization algorithm. (ii) Pediatric PK parameters were then obtained by adding allometry and maturation to the adult model. (iii) A D-optimal design for children was obtained with PFIM by assuming the extrapolated design. Finally, the robustness of the recommended design was evaluated in terms of the relative bias and relative standard errors (RSE) of the parameters in a simulation study with four different models and was compared to the empirical design used for the pediatric study. Combining PK modeling, extrapolation, and design optimization led to a design for children with five sampling times. PK parameters were well estimated by this design with few RSE. Although the extrapolated model did not predict the observed mefloquine concentrations in children very accurately, it allowed precise and unbiased estimates across various model assumptions, contrary to the empirical design. Using information from adult studies combined with allometry and maturation can help provide robust designs for pediatric studies.

BackgroundArtesunate-amodiaquine (AS-AQ) is one of the most widely used artemisinin-based combination therapies (ACTs) to treat uncomplicated Plasmodium falciparum malaria in Africa. We investigated the impact of different dosing strategies on the efficacy of this combination for the treatment of falciparum malaria.MethodsIndividual patient data from AS-AQ clinical trials were pooled using the WorldWide Antimalarial Resistance Network (WWARN) standardised methodology. Risk factors for treatment failure were identified using a Cox regression model with shared frailty across study sites.ResultsForty-three studies representing 9,106 treatments from 1999-2012 were included in the analysis; 4,138 (45.4%) treatments were with a fixed dose combination with an AQ target dose of 30mg/kg (FDC), 1,293 (14.2%) with a non-fixed dose combination with an AQ target dose of 25mg/kg (loose NFDC-25), 2,418 (26.6%) with a non-fixed dose combination with an AQ target dose of 30mg/kg (loose NFDC-30), and the remaining 1,257 (13.8%) with a co-blistered non-fixed dose combination with an AQ target dose of 30mg/kg (co-blistered NFDC). The median dose of AQ administered was 32.1mg/kg [IQR: 25.9-38.2], the highest dose being administered to patients treated with co-blistered NFDC (median = 35.3mg/kg [IQR: 30.6-43.7]) and the lowest to those treated with loose NFDC-25 (median = 25.0mg/kg [IQR: 22.7-25.0]). Patients treated with FDC received a median dose of 32.4mg/kg [IQR: 27-39.0]. After adjusting for reinfections, the corrected antimalarial efficacy on day 28 after treatment was similar for co-blistered NFDC (97.9% [95% confidence interval (CI): 97.0-98.8%]) and FDC (98.1% [95% CI: 97.6%-98.5%]; P = 0.799), but significantly lower for the loose NFDC-25 (93.4% [95% CI: 91.9%-94.9%]), and loose NFDC-30 (95.0% [95% CI: 94.1%-95.9%]) (P

Je propose de retracer ici un épisode du débat – des débats – concernant le monde et son organisation, qui prend place dans les années 1640. Il me paraît raisonnable, pour contribuer à la discussion sur les mondes possibles, de commencer par examiner le point suivant : quelle est, au tournant des XVIe et XVIIe siècles, l’idée dominante que l’on se fait – dans les milieux philosophiques et savants – de ce qu’est un monde ? La réponse ne semble pa...

BACKGROUND: Artemisinin-resistant Plasmodium falciparum has emerged in the Greater Mekong sub-region and poses a major global public health threat. Slow parasite clearance is a key clinical manifestation of reduced susceptibility to artemisinin. This study was designed to establish the baseline values for clearance in patients from Sub-Saharan African countries with uncomplicated malaria treated with artemisinin-based combination therapies (ACTs). METHODS: A literature review in PubMed was conducted in March 2013 to identify all prospective clinical trials (uncontrolled trials, controlled trials and randomized controlled trials), including ACTs conducted in Sub-Saharan Africa, between 1960 and 2012. Individual patient data from these studies were shared with the WorldWide Antimalarial Resistance Network (WWARN) and pooled using an a priori statistical analytical plan. Factors affecting early parasitological response were investigated using logistic regression with study sites fitted as a random effect. The risk of bias in included studies was evaluated based on study design, methodology and missing data. RESULTS: In total, 29,493 patients from 84 clinical trials were included in the analysis, treated with artemether-lumefantrine (n = 13,664), artesunate-amodiaquine (n = 11,337) and dihydroartemisinin-piperaquine (n = 4,492). The overall parasite clearance rate was rapid. The parasite positivity rate (PPR) decreased from 59.7 % (95 % CI: 54.5-64.9) on day 1 to 6.7 % (95 % CI: 4.8-8.7) on day 2 and 0.9 % (95 % CI: 0.5-1.2) on day 3. The 95th percentile of observed day 3 PPR was 5.3 %. Independent risk factors predictive of day 3 positivity were: high baseline parasitaemia (adjusted odds ratio (AOR) = 1.16 (95 % CI: 1.08-1.25); per 2-fold increase in parasite density, P 37.5 °C) (AOR = 1.50 (95 % CI: 1.06-2.13), P = 0.022); severe anaemia (AOR = 2.04 (95 % CI: 1.21-3.44), P = 0.008); areas of low/moderate transmission setting (AOR = 2.71 (95 % CI: 1.38-5.36), P = 0.004); and treatment with the loose formulation of artesunate-amodiaquine (AOR = 2.27 (95 % CI: 1.14-4.51), P = 0.020, compared to dihydroartemisinin-piperaquine). CONCLUSIONS: The three ACTs assessed in this analysis continue to achieve rapid early parasitological clearance across the sites assessed in Sub-Saharan Africa. A threshold of 5 % day 3 parasite positivity from a minimum sample size of 50 patients provides a more sensitive benchmark in Sub-Saharan Africa compared to the current recommended threshold of 10 % to trigger further investigation of artemisinin susceptibility.

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This study was performed to describe clindamycin, administered either orally or intravenously, concentration-time courses to patients with osteomyelitis, to study the effects of different covariates on clindamycin pharmacokinetics and to simulate an optimized administration scheme.Clindamycin concentrations were measured in 50 patients. A total of 122 plasma concentrations were available (58 from oral administration and 64 from i.v. infusion). A population pharmacokinetic model was developed with MONOLIX 4 software.A one compartment model adequately described the data. Clindamycin clearance increased significantly with body weight (BW). The typical population estimates (interindividual variability) for clearance, volume of distribution and absorption rate constant were 16.2 l h(-1) (0.39), 70.2 l and 0.92 h(-1) , respectively. The bioavailability of the oral form was estimated to be 87.6%. According to BW, theoretical doses needed to reach a C(min) of 2 mg l(-1) were then calculated.The current recommendation of 600 mg three times daily seems to be effective up to 75 kg but the dose should be raised to 900 mg three times daily thereafter. These assumptions should be prospectively confirmed.

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N° 42Textes issus d'un colloque tenu à l'Université de Brest les 16, 17 et 18 octobre 2003. - Numéro de : "Cahiers de philosophie de l'Université de Caen", n°42, 2006ISBN 2-84133-152-0; Si la notion de possible se fait jour dès l'antiquité, il semble en revanche que le concept de « monde possible » trouve son plein épanouissement au cours de la période moderne, lorsque la réflexion philosophique et scientifique accueille l'idée d'un Dieu omniscient et tout-puissant, auteur des lois contingentes de la nature, et libre créateur d'un monde qui pourrait être tout différent du notre. Cependant, la philosophie à l'âge classique accomplit un radical changement de perspective, aux conséquences multiples et durables : si Dieu peut tout, il ne peut néanmoins faire l'impossible, c'est-à-dire le contradictoire ; loin d'émaner de la puissance divine, le possible en dessine donc les limites, en règle donc l'usage et la rend pour nous intelligible. Mais, ce faisant, le possible en vient à se définir sans référence particulière à la puissance de Dieu. Le concept de « Monde possible » fait alors l'objet d'un usage plus nettement épistémologique. Ainsi se trouvent réunies certaines de conditions qui permettront à la philosophie et à la science contemporaines de reprendre, par des voies nouvelles, la réflexion sur les mondes possibles.

Texte issu d'une communication à un colloque tenu à l'Université de Brest les 16, 17 et 18 octobre 2003

N° 42Textes issus d'un colloque tenu à l'Université de Brest les 16, 17 et 18 octobre 2003. - Numéro de : "Cahiers de philosophie de l'Université de Caen", n°42, 2006ISBN 2-84133-152-0; Si la notion de possible se fait jour dès l'antiquité, il semble en revanche que le concept de « monde possible » trouve son plein épanouissement au cours de la période moderne, lorsque la réflexion philosophique et scientifique accueille l'idée d'un Dieu omniscient et tout-puissant, auteur des lois contingentes de la nature, et libre créateur d'un monde qui pourrait être tout différent du notre. Cependant, la philosophie à l'âge classique accomplit un radical changement de perspective, aux conséquences multiples et durables : si Dieu peut tout, il ne peut néanmoins faire l'impossible, c'est-à-dire le contradictoire ; loin d'émaner de la puissance divine, le possible en dessine donc les limites, en règle donc l'usage et la rend pour nous intelligible. Mais, ce faisant, le possible en vient à se définir sans référence particulière à la puissance de Dieu. Le concept de « Monde possible » fait alors l'objet d'un usage plus nettement épistémologique. Ainsi se trouvent réunies certaines de conditions qui permettront à la philosophie et à la science contemporaines de reprendre, par des voies nouvelles, la réflexion sur les mondes possibles.

N° 42Textes issus d'un colloque tenu à l'Université de Brest les 16, 17 et 18 octobre 2003. - Numéro de : "Cahiers de philosophie de l'Université de Caen", n°42, 2006ISBN 2-84133-152-0; Si la notion de possible se fait jour dès l'antiquité, il semble en revanche que le concept de « monde possible » trouve son plein épanouissement au cours de la période moderne, lorsque la réflexion philosophique et scientifique accueille l'idée d'un Dieu omniscient et tout-puissant, auteur des lois contingentes de la nature, et libre créateur d'un monde qui pourrait être tout différent du notre. Cependant, la philosophie à l'âge classique accomplit un radical changement de perspective, aux conséquences multiples et durables : si Dieu peut tout, il ne peut néanmoins faire l'impossible, c'est-à-dire le contradictoire ; loin d'émaner de la puissance divine, le possible en dessine donc les limites, en règle donc l'usage et la rend pour nous intelligible. Mais, ce faisant, le possible en vient à se définir sans référence particulière à la puissance de Dieu. Le concept de « Monde possible » fait alors l'objet d'un usage plus nettement épistémologique. Ainsi se trouvent réunies certaines de conditions qui permettront à la philosophie et à la science contemporaines de reprendre, par des voies nouvelles, la réflexion sur les mondes possibles.

co-édition : Dijon : SCÉRÉN-CRDP Bourgogne ; Chasseneuil Futuroscope : ESÉN

ISBN 2-234-05958-5

N° 42Textes issus d'un colloque tenu à l'Université de Brest les 16, 17 et 18 octobre 2003. - Numéro de : "Cahiers de philosophie de l'Université de Caen", n°42, 2006ISBN 2-84133-152-0; Si la notion de possible se fait jour dès l'antiquité, il semble en revanche que le concept de « monde possible » trouve son plein épanouissement au cours de la période moderne, lorsque la réflexion philosophique et scientifique accueille l'idée d'un Dieu omniscient et tout-puissant, auteur des lois contingentes de la nature, et libre créateur d'un monde qui pourrait être tout différent du notre. Cependant, la philosophie à l'âge classique accomplit un radical changement de perspective, aux conséquences multiples et durables : si Dieu peut tout, il ne peut néanmoins faire l'impossible, c'est-à-dire le contradictoire ; loin d'émaner de la puissance divine, le possible en dessine donc les limites, en règle donc l'usage et la rend pour nous intelligible. Mais, ce faisant, le possible en vient à se définir sans référence particulière à la puissance de Dieu. Le concept de « Monde possible » fait alors l'objet d'un usage plus nettement épistémologique. Ainsi se trouvent réunies certaines de conditions qui permettront à la philosophie et à la science contemporaines de reprendre, par des voies nouvelles, la réflexion sur les mondes possibles.

N° 42Textes issus d'un colloque tenu à l'Université de Brest les 16, 17 et 18 octobre 2003. - Numéro de : "Cahiers de philosophie de l'Université de Caen", n°42, 2006ISBN 2-84133-152-0; Si la notion de possible se fait jour dès l'antiquité, il semble en revanche que le concept de « monde possible » trouve son plein épanouissement au cours de la période moderne, lorsque la réflexion philosophique et scientifique accueille l'idée d'un Dieu omniscient et tout-puissant, auteur des lois contingentes de la nature, et libre créateur d'un monde qui pourrait être tout différent du notre. Cependant, la philosophie à l'âge classique accomplit un radical changement de perspective, aux conséquences multiples et durables : si Dieu peut tout, il ne peut néanmoins faire l'impossible, c'est-à-dire le contradictoire ; loin d'émaner de la puissance divine, le possible en dessine donc les limites, en règle donc l'usage et la rend pour nous intelligible. Mais, ce faisant, le possible en vient à se définir sans référence particulière à la puissance de Dieu. Le concept de « Monde possible » fait alors l'objet d'un usage plus nettement épistémologique. Ainsi se trouvent réunies certaines de conditions qui permettront à la philosophie et à la science contemporaines de reprendre, par des voies nouvelles, la réflexion sur les mondes possibles.

ISBN 2-7453-1363-0; Le XVIIe siècle est une période idéale pour examiner les relations d'interdépendance entre la philosophie et les sciences car les crises et bouleversements des systèmes et des théories sont particulièrement intenses à l'âge classique ; cette circonstance offre donc d'immenses possibilités pour l'étude de ces rapports. Tel est l'axe commun des douze chapitres de ce volume. Plusieurs des thèmes principaux des grandes transformations advenues dans les sciences de la nature et les mathématiques du XVIIe siècle sont ici abordés, du moins, tels qu'ils se présentent chez quelques uns des auteurs de ce siècle, notamment Descartes, Pascal, Roberval, Leibniz : la querelle du vide, la nature et les propriétés optiques de la lumière, le système du monde, les théories de la gravité, les extensions de la géométrie euclidienne, l'invention de la géométrie algébrique, les méthodes d'indivisibles. On verra comment se dessinent et parfois s'affrontent les doctrines épistémologiques qui serviront de cadre au cours des développements de la science classique.

Si la question des mondes possibles intéresse les historiens de la métaphysique et de la physique moderne (époque à laquelle apparaît le syntagme qui en consigne la pertinence), cette question se trouve aujourd’hui investie, à nouveaux frais sans doute, tant par la philosophie analytique que par certains aspects essentiels de la cosmologie contemporaine. Le présent volume, en partie issu d’un colloque tenu à l’Université de Brest les 16, 17, et ...

International audience; This chapter presents two opponents of indivisibles, both coming from the same intellectual background: the Society of Jesus. Their outlooks were somewhat different on the subject which interests us: while Father Antoine de Lalouvère (1600–1664) was firmly hostile to indivisibles, Father André Tacquet (1612–1160) accepted their use, but under serious restrictive conditions meant to prevent the risks of paralogisms. The question of knowing whether they only represented their own opinion or if they expressed that of their order can only be resolved after an exhaustive investigation into the publications and manuals written by the members of the order. But the example of Grégoire de Saint-Vincent, to whom both Father Tacquet and Father Lalouvère paid tribute, would tend to prove that the opinions amongst the Company were very varied and that, contrary to what Pascal says concerning probabilities, one cannot, at least for geometry, infer the opinion of the whole body from that of a few individuals without being reckless. However, as interesting as the criticisms opposed to indivisibles by these two Jesuits may be, the concessions that they were obliged to make on the subject, consciously or not, are even more significant of the progress this new method was making amongst geometricians.

VJ. Cavalieri was born in Milan most probably on 1598. His family was not wealthy; he entered into Jesuats of St. Jerome order and he staid in Pisa, where he met Benedetto Castelli, lecturer in Mathematics at the University. He arrived in Pisa, completely lacking in mathematical preparation. Cavalieri went to Florence and remained in this town for more than 1 year (1617–1618) until he was asked to come back to Pisa to substitute for Castelli in his lectureship. By that time he had mastered Euclid and Archimedes, and probably Apollonius, and had begun to study Ptolemy. In 1619—very young—he applied for the vacant chair of Magini, professor in mathematics in Bologna and did not obtain it. Ten years later, probably through Galileo’s influence, Cavalieri eventually obtained a professorship in mathematics at the University of Bologna. Cavalieri taught mathematics in this town until his death in 1647. He had systematic scientific relations with Galilei. His main works are Lo specchio ustorio overo trattato delle settioni coniche (1632), Geometria indivisibilibus continuorum nova quadam ratione promota (1635, quoted as Geometria) and Exercitationes geometricae sex (1647, quoted as Exercitationes). He published other books on mathematics, mathematical sciences and a table of logarithms. One of the books treating astrology was published under the pseudonym Silvio Filomantio.

International audience; Besides a handwritten inscription on a leaf included in the "Original Collection" of the "Pensées", on the back of notes intended for the controversies against the Jesuits, we know nearly nothing of Pascal’s working techniques and of the genesis of his main mathematical writings. Our only recourse concerning indivisibles lays in the published works, to wit mostly the "Potestatum numericarum summa" included in the "Treatise on the Arithmetical Triangle" (1654), the "Of the Geometrical Spirit opuscule" (1655) and the whole of the "Lettres de A. Dettonville" resulting from the contest launched in 1658 concerning the cycloid. To these we may add a few fragments from the "Pensées" which testify to Pascal’s reflections on some fundamental issues.

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