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Le présent document présente les résultats obtenus suite à la réalisation d'une enquête quantitative en ligne à destination des pêcheurs récréatifs de la Manche dans le cadre du projet Interreg FISH INTEL. Cette enquête a été diffusée auprès d'associations de pêche de plaisance, de clubs de pêche et chasse sous-marine, de comités des pêches (Partenaires du projet), de magasins d'équipement de pêche et de contacts individuels. Une phase d'entretiens exploratoire auprès de pêcheurs récréatifs a précédé la réalisation du questionnaire (développé par Marie Petit, étudiante de Master 1 stagiaire dans le cadre du projet FISH INTEL). Au total, 119 réponses ont été comptabilisées pour la période du 13 juillet au 05 septembre 2022. Les résultats de cette enquête ont été analysés sous différentes formes : tris à plat, tris croisés, analyse en composantes multiples.L'objectif de cette enquête a été de collecter les connaissances des pêcheurs récréatifs, leurs visions et opinions sur leur activité de pêche et sur les mesures de gestion actuelles (notamment par rapport aux principales espèces d'intérêt halieutique suivies par le projet FISH INTEL : langouste rouge (Palinurus elephas), thon rouge (Thunnus thynnus), lieu jaune (Pollachius pollachius) et bar européen (Dicentrarchus labrax)) et leur bien-être dans la pratique de cette activité.Le projet FISH INTEL (Interreg EU Channel-Manche) est piloté par l’Université de Plymouth et regroupe 12 partenaires de France, Angleterre et Belgique. Le projet FISH INTEL vise, grâce à l’utilisation d’un système innovant de télémétrie acoustique, à suivre les mouvements et identifier les préférences en termes d’habitat de plusieurs espèces halieutiques d’intérêt commercial dans la Manche, dont le bar européen (Dicentrarchus labrax), le lieu jaune (Pollachius pollachius), la langouste rouge (Palinurus elephas), la dorade grise (Spondyliosoma cantharus) et le thon rouge (Thunnus thynnus). Le déploiement d’un réseau de récepteurs acoustiques et le marquage des espèces permettra, d’ici quelques années, de dresser un état complet des déplacements des poissons et des habitats essentiels leur permettant d’accomplir leurs fonctions écologiques. Ce réseau de récepteurs acoustiques est déployé au sein de sept sites d’études du projet en Manche, fruit d’une étroite collaboration entre scientifiques et professionnels de la mer, via leurs instances représentatives et organismes de gestion des pêches. (Voir Figure 1). Le projet FISH INTEL a comme objectif de fournir des nouvelles informations permettant d’évaluer l’impact de la pêche et autres activités humaines – telles que le développement de sites d’énergies marines renouvelables (EMR) et de mariculture – sur les espèces et les habitats. Les connaissances produites par FISH INTEL permettront d’informer et d’accompagner les autorités compétentes en cas de mise en place de plans de gestion écosystémique des pêches visant à assurer la durabilité des écosystèmes marins et des activités maritimes – telles que la pêche. L’UMR 6308 – AMURE (IUEM) de l’Université de Bretagne occidentale (UBO) est responsable de la réalisation de l’action 3 (WP3) du projet FISH INTEL, intitulée « Gouvernance, services écosystémiques et société ».

Le projet FISH INTEL (Interreg EU Channel-Manche) est piloté par l’Université de Plymouth et regroupe 12 partenaires de France, Angleterre et Belgique. Le projet FISH INTEL vise, grâce à l’utilisation d’un système innovant de télémétrie acoustique, à suivre les mouvements et identifier les préférences en termes d’habitat de plusieurs espèces halieutiques d’intérêt commercial dans la Manche, dont le bar européen (Dicentrarchus labrax), le lieu jaune (Pollachius pollachius), la langouste rouge (Palinurus elephas), la dorade grise (Spondyliosoma cantharus) et le thon rouge (Thunnus thynnus). Le déploiement d’un réseau de récepteurs acoustiques et le marquage des espèces permettra, d’ici quelques années, de dresser un état complet des déplacements des poissons et des habitats essentiels leur permettant d’accomplir leurs fonctions écologiques. Ce réseau de récepteurs acoustiques est déployé au sein de sept sites d’études du projet en Manche, fruit d’une étroite collaboration entre scientifiques et professionnels de la mer, via leurs instances représentatives et organismes de gestion des pêches. (Voir Figure 1). Le projet FISH INTEL a comme objectif de fournir des nouvelles informations permettant d’évaluer l’impact de la pêche et autres activités humaines – telles que le développement de sites d’énergies marines renouvelables (EMR) et de mariculture – sur les espèces et les habitats. Les connaissances produites par FISH INTEL permettront d’informer et d’accompagner les autorités compétentes en cas de mise en place de plans de gestion écosystémique des pêches visant à assurer la durabilité des écosystèmes marins et des activités maritimes – telles que la pêche. L’UMR 6308 – AMURE (IUEM) de l’Université de Bretagne occidentale (UBO) est responsable de la réalisation de l’action 3 (WP3) du projet FISH INTEL, intitulée « Gouvernance, services écosystémiques et société ».

L’UMR 6308 – AMURE (IUEM) de l’Université de Bretagne occidentale (UBO) est responsable de la réalisation de l’action 3 (WP3) du projet FISH INTEL, intitulée « Gouvernance, services écosystémiques et société ». C’est dans ce cadre que l’UBO a conduit des entretiens semi-directifs auprès de pêcheurs récréatifs des Côtes d’Armor et du Finistère, pour mieux comprendre cette activité et les enjeux qui l’entourent, entretiens qui ont servis de guide pour l’élaboration d’une enquête quantitative dont les résultats sont rapportés dans ce document. L’enquête collecte auprès des pêcheurs récréatifs en Manche leurs connaissances, visions et opinions sur leur activité de pêche, les mesures de gestion actuelles et leur bien-être dans la pratique de cette activité. La diffusion de l’enquête s’est faite sur internet entre le 13 juillet et le 5 septembre 2022 auprès d’associations de pêche récréative, clubs de plongée, gestionnaires de ports de plaisance, magasins et guides de pêche et d’une école de pêche, ainsi que sur les différents réseaux sociaux du projet. Les résultats de l’enquête présentés dans ce document serviront à nourrir les discussions sur le bien-être des pêcheurs récréatifs, la cohabitation entre les différents usages et, plus généralement, la gestion des ressources et de l’écosystème marin.

The FISH INTEL project (Interreg EU Channel-Manche) is led by the University of Plymouth and involves 12 partners from France, England and Belgium. The FISH INTEL project aims, through the use of an innovative acoustic telemetry system, to track the movements and identify the habitat preferences of various commercially important fish species in the Channel, including European sea bass (Dicentrarchus labrax), pollack (Pollachius pollachius), crawfish (Palinurus elephas), black sea bream (Spondyliosoma cantharus) and bluefin tuna (Thunnus thynnus). The deployment of a network of acoustic receivers and the tagging of species will, within a few years, provide a complete picture of the movements of fish and the essential habitats that allow them to perform their ecological functions. This network of acoustic receivers is deployed at seven study sites in the Channel, the result of close collaboration between scientists and marine professionals, via their representative bodies and fisheries management organisations The FISH INTEL project aims to provide new information to assess the impact of fishing and other human activities - such as the development of marine renewable energy (MRE) and mariculture sites - on species and habitats. The knowledge produced by FISH INTEL will inform and support the competent authorities in the development of ecosystem-based fisheries management plans to ensure the sustainability of marine ecosystems and maritime activities such as fishing.; Le projet FISH INTEL (Interreg EU Channel-Manche) est piloté par l’Université de Plymouth et regroupe 12 partenaires de France, Angleterre et Belgique. Le projet FISH INTEL vise, grâce à l’utilisation d’un système innovant de télémétrie acoustique, à suivre les mouvements et identifier les préférences en termes d’habitat de plusieurs espèces halieutiques d’intérêt commercial dans la Manche, dont le bar européen (Dicentrarchus labrax), le lieu jaune (Pollachius pollachius), la langouste rouge (Palinurus elephas), la dorade grise (Spondyliosoma cantharus) et le thon rouge (Thunnus thynnus). Le déploiement d’un réseau de récepteurs acoustiques et le marquage des espèces permettra, d’ici quelques années, de dresser un état complet des déplacements des poissons et des habitats essentiels leur permettant d’accomplir leurs fonctions écologiques. Ce réseau de récepteurs acoustiques est déployé au sein de sept sites d’études du projet en Manche, fruit d’une étroite collaboration entre scientifiques et professionnels de la mer, via leurs instances représentatives et organismes de gestion des pêches.Le projet FISH INTEL a comme objectif de fournir des nouvelles informations permettant d’évaluer l’impact de la pêche et autres activités humaines – telles que le développement de sites d’énergies marines renouvelables (EMR) et de mariculture – sur les espèces et les habitats. Les connaissances produites par FISH INTEL permettront d’informer et d’accompagner les autorités compétentes en cas de mise en place de plans de gestion écosystémique des pêches visant à assurer la durabilité des écosystèmes marins et des activités maritimes – telles que la pêche.

En France, la gouvernance maritime est coordonnée et gérée par un grand nombre d’acteurs de différente nature et dont les compétences s’appliquent à plusieurs échelles. Dans le cadre du projet Interreg FISH INTEL1, nous nous intéressons à la gouvernance maritime en Manche et plus particulièrement aux aspects relatifs à la gestion des pêches maritimes et à la conservation du milieu marin. Ce document s’intéresse à la gouvernance actuelle de la gestion des pêches maritimes sur le territoire de la Manche (France), en se focalisant sur les principaux acteurs impliqués dans ces questions. Tout d’abord, nous caractérisons la nature et l’importance des relations qu’ils entretiennent, puis, nous nous intéressons à la façon dont s’articule la gestion des pêches maritimes et la conservation du milieu marin en fonction des liens existants entre les différentes institutions. Pour ce faire, nous avons réalisé une cartographie sous forme de graphe, en utilisant le logiciel d’analyse de réseaux et de spatialisations, Gephi2. Un graphe se définit comme ‘’un ensemble de sommets nommés noeuds et d’arcs que sont les liens entre ces noeuds’’ (Le Béchec, 2016). Dans ce graphe, les noeuds correspondent aux différents acteurs qui ont été considérés comme étant au centre de la gestion des pêches et/ou de la conservation du milieu marin, et les liens correspondent aux relations qui existent entre eux. Ce type d’outil est souvent utilisé pour la cartographie de réseaux, en particulier de réseaux web (Schneider et al., 2015). Il permet de déterminer un certain nombre de facteurs, comme par exemple : l’existence de plusieurs catégories au sein d’un réseau, la présence de pôles plus ou moins influents au sein d’un système, ou encore, l’importance des relations entre ces différents pôles. Cette représentation graphique s’inscrit dans le cadre d’un des objectifs du projet FISH INTEL, qui vise à soutenir la mise en oeuvre d’une gestion écosystémique des pêches3. Il permet la visualisation du système de la gouvernance en Manche, en étudiant les degrés d’importance et les interactions entre les principaux acteurs de la gestion des pêches maritimes et de la conservation du milieu marin. Pour la réalisation de ce graphe nous avons considérés les principaux acteurs jouant un rôle important dans la gouvernance maritime en Manche et dans les 3 sites d’étude français du projet : la mer d’Iroise (Finistère), la baie de Saint-Brieuc (Côtes d’Armor) et la baie de Seine (Calvados).