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Root-knot nematodes (#Meloidogyne# spp.) are more and more frequently found associated with bananas in the Antilla, in place of #Radopholus similis# in the root system, especially on plants issued from micro-propagated plants after fallows. Considering in some cases the high level of these root-knot infestations, it seemed interesting to know what species were involved in order to develop appropriate nematode management methods. Root-knot populations from thirty-one banana plantations in Martinique (ten females per site) were dissected from the roots and characterized by their esterase and malate dehydrogenase patterns. They were obtained with an automated electrophoretic system (Phastsystem®, Pharmacia). Results showed that only 3 phenotypes combinations (EST-MDH) were found, corresponding to : #M. incognita# (I2-N1 in 33.9%), #M.arenaria# type 1 (A2-N1 in 62.9%) and #M. arenaria# type 2 (A2-N3 in 3.2%). Twenty-one fields showed a monospecific infestation and it is interesting to notice that the highest infestation levels occurred with #M. arenaria# (> 100 000 J 2/ 100 g roots), 4 times higher than with #M. incognita# (> 20 000 J2/ 100 g roots).

En culture intensive de bananiers, la lutte contre les nématodes (essentiellement #Radopholus similis# Cobb, 1893) est basée sur l'application de 2 à 4 traitements nématicides par an. Ces pesticides posent de nombreux problèmes, notamment de toxicité pour les applicateurs et pour l'environnement. Au cours des dix dernières années, un système de culture alternatif, basé sur l'assainissement des parcelles infestées après jachère ou rotation culturale et suivi de replantation avec des vitro-plants indemnes de nématodes a été mis au point. Néanmoins, la jachère ne permet pas systématiquement d'assainir correctement une parcelle. Plusieurs facteurs entrent en jeu, dont le mode de destruction de la vielle bananeraie et l'évolution de la flore adventice. Sont exposés ici les résultats d'une étude comparant un mode de destruction chimique (injection de glyphosate dans les pseudo-troncs) contre le mode de destruction mécanique habituellement utilisé (destruction au décompacteur ou à la roto-bêche). L'injection de glyphosate dans les pseudo-troncs permet une meilleure destruction du système souterrain des bananiers et retarde l'établissement de certaines plantes potentiellement hôtes de #R. similis# ; le développement de cette technique améliore ainsi la qualité de l'assainissement par jachère et retarde l'infestation progressive de l'ensemble de la plantation par #R. similis#.