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Présentés comme un chaînon manquant entre la police et les travailleurs sociaux hors murs, les correspondants de nuit sont apparus récemment en Suisse romande. La présente étude, menée dans deux lieux urbains, décrit l’imbrication du travail de ces acteurs de la rue. Elle permet de montrer que l’arrivée des seconds a engendré des questions sur leur légitimité par rapport aux premiers, déjà présents, tant du point de vue de leurs activités (l’animation de projets) que des espace investis (les quartiers). Elle indique également qu’un certain nombre d’activités permettent de dessiner des frontières professionnelles entre les deux types d’acteurs, notamment en regard de la manière différente d’échanger les informations ou d’interagir avec la police. Enfin, elle met en évidence que chaque dispositif relève d’une logique locale, les acteurs entretenant des relations apaisées dans la ville périphérique alors que leur collaboration s’avère plus tendue dans la ville centrale. Ainsi, les frontières professionnelles demeurent floues entre les deux groupes d’acteurs tandis que le processus de professionnalisation de leur travail est en cours., Presented as a missing link between the police and social workers outside the walls, night correspondents have recently appeared in French-speaking Switzerland. This study, conducted in two urban locations, describes the interweaving of the work of these street actors. It shows that the arrival of the latter has raised questions about their legitimacy in relation to the former, already present, both from the point of view of their activities (the conduct of projects) and the space invested (the neighbourhoods). It also indicates that a number of activities help to draw professional boundaries between the two types of actors, particularly with regard to the different way of exchanging information or interacting with the police. Finally, it highlights that each system is based on a local logic, the actors maintaining peaceful relations in the peripheral city while their collaboration is more strained in the central city. Thus, the professional boundaries remain blurred between the two groups of actors while the process of professionalizing their work is underway., Presentados como un eslabón perdido entre la policía y los trabajadores sociales fuera de los muros, los corresponsales nocturnos aparecieron recientemente en la Suiza francófona. El presente estudio, realizado en dos lugares urbanos, describe la imbricación del trabajo de estos actores de la calle. Permite demostrar que la llegada de los segundos generó interrogantes sobre su legitimidad en relación con los primeros, ya presentes, tanto desde el punto de vista de sus actividades (animación de proyectos) como de los espacios invertidos (los barrios). También se indica que una serie de actividades permiten trazar las fronteras profesionales entre los dos tipos de agentes, en particular en la manera diferente de intercambiar información o de interactuar con la policía. Por último, destaca que cada dispositivo depende de una lógica local, ya que los actores mantienen relaciones pacíficas en la ciudad periférica mientras que su colaboración resulta más tensa en la ciudad central. Así pues, las fronteras profesionales siguen siendo poco claras entre los dos grupos de actores, mientras que el proceso de profesionalización de su trabajo está en curso.

Ce travail de recherche s’intéresse aux enjeux de l’inclusion sociale de personnes avec des difficultés psychiques dans une activité agricole de Suisse romande. Il permet de découvrir les deux politiques contradictoires en Suisse au sujet du handicap. Ma première hypothèse est centrée sur la notion de travail qui interroge l’activation de personnes en situation de handicap. La deuxième hypothèse s’intéresse à la négociation entre les besoins de l’entreprise et les aspirations et compétences de la personne. La troisième hypothèse est axée sur les bénéfices du travail intégré dans une entreprise. Afin de discuter ces hypothèses, j’ai interviewé différentes personnes du secteur maraîchage d’une entreprise sociale : le gérant, une maraîchère, un intervenant sociopédagogique (ISP) et une personne avec des difficultés psychiques. J’ai pu réaliser des observations informelles sur place. Les principaux résultats ont montré que des personnes avec des difficultés psychiques travaillent au sens de la définition de Méda (2018) s’il y a un revenu, un contrat et une visée productive. J’ai pu montrer que le travail est bénéfique pour des employés en situation de handicap. Il permet notamment d’accroître l’autonomie et l’épanouissement. Finalement les résultats ont montré que l’inclusion sociale de personnes avec des difficultés psychiques n’est pas évidente. Il y a une négociation constante entre les besoins de l’entreprise et ceux de la personne. Ces différents résultats m’ont amené à proposer des pistes d’action pour inclure des personnes avec des difficultés psychiques dans une activité agricole. Ce projet agro-social pourrait être élargi à différentes populations du travail social telles que des jeunes en difficultés, des personnes en situation de handicap physique, des personnes âgées, etc.

Ce travail traite de la nature de la relation d’accompagnement entre le travailleur social et le bénéficiaire mais également des postures que le professionnel peut arborer dans sa pratique. Nous avons choisi d’étudier ce sujet car il est au centre du travail social, et c’est un sujet qui n’est pas souvent traité. Le cadre théorique présente : la relation d’accompagnement d’un point de vue historique, les postures et pôles professionnels et la relation d’aide du travailleur social au bénéficiaire. Plusieurs auteurs sont cités pour les pôles et postures professionnels comme : Jean-François Gaspar, Yann Le Bossé et Marc-Henry Soulet. Cet aspect décrit la nature de la relation entre le travailleur social et l’usager. Pour ce faire, nous avons interrogé deux types de population : trois éducateurs et trois bénéficiaires, dans le but d’avoir deux points de vue. Nous avons privilégié une méthode de donnée qualitative, l’entretien semi-directif, afin de retirer un maximum d’informations. À l’issu de nos entretiens, nous constatons que la théorie de Marc-Henry Soulet correspond aux propos des éducateurs interrogés. En effet, l’éducateur adopte une posture ou un pôle différent en fonction de la situation à laquelle il est confronté ou du bénéficiaire concerné. De plus, les éducateurs s’inscrivent plus volontiers dans le « faire avec » que le « faire pour ». Ils privilégient une relation d’accompagnement à une relaiton d’aide.

Ce travail traite de la place qu’occupe l’animateur socioculturel au sein de l’accompagnement en fin de vie de personnes âgées en EMS. On y découvre notamment les différents enjeux influençant sa pratique tels que l’interprofessionnalité, la personnalisation des accompagnements, les capacités du résident en fin de vie et la place du médical dans ces structures. Les spécificités de son action au sein de la fin de vie y sont décrites notamment l’approche individuelle mise en place et la gestion de collaborateurs. Ces différents éléments sont présentés grâce à une analyse croisée entre des professionnels de santé et d’animation socioculturelle. Ceux-ci décrivent la manière dont s’insère l’animation dans la fin de vie en EMS comme son approche du deuil au point de vue collectif mais également des éléments de collaboration présents en tout temps dans ces institutions comme la création de réseaux et les échanges avec le personnel soignant. Par des exemples pratiques qui permettent l’illustration de situations emblématiques, les différentes problématiques liées à la collaboration, l’accompagnement des résidents en fin de vie et de leurs familles sont ressorties de manière à identifier les réponses qu’apportent les professionnels. Des pistes d’actions ont également été rapportées durant les entretiens. Celles-ci suggèrent, par exemple, le renforcement des équipes d’animation, la création de groupe palliatif pluridisciplinaire ou encore l’intégration du secteur d’animation dans le concept d’accueil du résident.

Les études estiment à environ 13 % la prévalence dans le monde des troubles psychiques importants chez les enfants et chez les adolescents·e·s, cela signifie qu’actuellement, il y a sensiblement 13% de jeunes qui souffrent d’une ou de plusieurs pathologies psychiatriques identifiables. De plus, les atteintes psychiques au cours de l’adolescence peuvent compromettre le développement psychosocial d’un sujet, en inhibant les étapes développementales telles que la construction identitaire. Cela aura inévitablement des conséquences à l’âge adulte. De ce fait, les objectifs principaux de ma recherche se traduisent par deux composantes : d’une part, la compréhension de l’influence de l’insertion sociale et professionnelle sur le phénomène de construction identitaire d’adolescent·e·s souffrant de troubles de la santé mentale et, d’autre part, le questionnement des ressources et des limites de l’éducatrice sociale et de l’éducateur social, dans son accompagnement au sein d’équipes pluridisciplinaires issues du champ de la santé et du social.

Ce travail de recherche a été effectué dans le cadre de notre formation Bachelor of Arts in Travail Social en orientation « service social ». Notre thématique concerne le domaine de la protection de l’enfance. Notre intérêt concernant ce sujet est apparu suite à nos cours théoriques ainsi qu’à nos réflexions personnelles. En effet, ce domaine nous questionnait particulièrement sur les enjeux de l’intervention des TS. Suite à diverses discussions, nous avons établi une question de recherche ainsi que trois hypothèses. Celles-ci nous ont servies de fil rouge pour la rédaction de ce travail. Afin de se renseigner plus profondément sur le sujet, nous avons établi un cadre théorique dans lequel nous avons abordé plusieurs concepts. Les thèmes suivants ont été développés : les pôles en travail social, la notion de d’’accompagnement ainsi que le domaine spécifique de la protection de l’enfance. En plus de ces trois grands thèmes, nous avons élaboré plusieurs sous-thèmes basés sur différents auteurs. Concernant la méthodologie, nous avons décidé d’effectuer des entretiens semi- directifs qui nous ont permis d’approfondir chaque thème mentionné ci-dessus. Nous avons préalablement préparé une grille d’entretien contenant des questions en lien avec nos hypothèses,. Quatre entretiens ont été effectués dans trois OPE du Valais. Ces différents échanges nous ont permis d’éclaircir et de vérifier nos trois hypothèses. La partie analyse nous a montré que l’intérêt de l’enfant est toujours une priorité lors d’une intervention. Bien que le TS doit intervenir en prenant en considération d’autres éléments, l’enfant reste au centre. Nous avons également constaté que la posture professionnelle des intervenants interrogés peut varier et être influencée par l’attitude des bénéficiaires. Pour finir, notre dernière hypothèse nous a révélé que l’autonomie des familles à l’OPE est plus élevée que ce que nous pensions. L’accompagnement des TS effectué avec les familles favorise leur autonomie dans le but d’une fin d’intervention. La réalisation de ce travail nous a permis de nous questionner et de prendre du recul par rapport à nos attentes professionnelles. Grâce à cela, nous avons proposé deux pistes d’action qui nous paraissent primordiales en tant que futures AS.

Le présent document s’intéresse aux questions entourant les spécificités de l’animation socioculturelle et de l’éducation sociale dans le champ de travail social de rue. Des ressemblances et des différences entre les deux professions ainsi que des complémentarités et collaborations seront décrites et exemplifiées. La littérature scientifique ne permet de distinguer ces deux professions dans le champ du travail social de rue que partiellement. Ce travail de Bachelor apporte des éléments de réponses en abordant les approches et pratiques propres à chaque profession dans le champ du travail social de rue telles que les actions individuelles ou collectives, les approches autonome ou normative, les notions « d’aller vers » ou de « faire venir » et les notions de terminologie comme description de la profession. Afin d’approfondir les aspects théoriques, quatre professionnels du terrain, de deux institutions romandes, ont été interrogés pas binôme animation socioculturelle et éducation sociale. Les entretiens ont permi d’apercevoir comment le contexte dans lequel les professions opèrent, le mandat des professionnels et surtout le savoir-être des travailleurs sociaux hors murs influencent les possibles collaborations et complémentarités. Ils révèlerent si l’une ou l’autre des professions est un relais à la seconde ainsi que les conditions et pour quelles finalités elles proposent ou prennent en charge des actions généralement décernées à l’autre corps de métier.

Cette investigation a été réalisée dans le cadre de notre formation de Bachelor en Travail Social dans l’orientation « éducation sociale ». Cette recherche vise à accéder à des informations liées aux rites dans les institutions accueillant des adolescents. Notre interrogation sur la thématique des rites a émergé d’observations lors de nos formations pratiques durant lesquelles nous avons eu l’opportunité d’accompagner des adolescents placés en foyer. Dans un premier temps, nous avons émis trois hypothèses ainsi qu’une question de recherche qui allaient nous assister durant cette exploration. Dans la suite chronologique, nous avons construit un cadre théorique qui permet de mieux saisir les enjeux de notre thématique. Pour ce faire, nous nous sommes reposés sur les recherches de différents auteurs comme Berthod, Ossipow, Aeby, Jeffrey, Le Breton ou encore Van Gennep. Afin de mieux comprendre la notion de rites en institution accueillant des adolescents, nous avons choisi de développer les concepts touchant l’adolescence, les travailleurs sociaux ainsi que les rites. Ces termes étaient parfois difficiles à définir à cause de la divergence des auteurs, mais nous avonsfait ressortir les convergences, les désaccords ainsi que leurs questionnements ce qui a rendu cette tâche plus riche et intéressante. Nous avons ensuite élaboré notre méthodologie en faisant attention à un certain nombre de critères dont le terrain d’enquête, l’échantillon et le public cible. Ces choix étaient très importants car en effet,si la sélection de ces critères n’était pas adéquate, le travail finalserait faussé. Après cette étape méthodologique, nous avons produit deux grilles d’entretien semi-directif afin de s’entretenir avec les éducateurs sociaux et les adolescents. Une fois les entretiens effectués, nous avons respectueusement analysé leurs dires et leurs perceptions au sujet des rites. Cette partie, nous a également permis de corroborer ou d’infirmer nos hypothèses ainsi que de répondre à la question de recherche suivante : comment les travailleurs sociaux, par le biais des rites en institution, accompagnent les adolescents, pour quels enjeux et quelles tensions ? Pour terminer, la conclusion a permis de revenir premièrement sur ce qui nous a motivé à entreprendre une recherche sur les rites. Nous voulions étudier les tensions et les enjeux à travers les rites en institution car nous pensions que ces derniers sont de moins en moins pratiqués et qu’ils demandent d’y mettre du sens. A travers notre travail, nous avons compris que les rites ne sont pas inévitablement source de tensions, mais il existe plusieurs enjeux pour les travailleurs sociaux dans l’accompagnement de ces pratiques.

Introduction L’animateur socioculturel est-il un médiateur en travail social ou alors un professionnel du social utilisant la médiation comme outil dans son intervention ? Cette question anime les réflexions que nous menons depuis plusieurs années en lien avec nos enseignements de la médiation en travail social ainsi qu’en qualité d’animateur socioculturel dans un centre de loisirs en Suisse. Notre propos s’articule en deux temps. Premièrement, nous partirons de notre expérience dans la forma...

Cet ouvrage est issu du colloque annuel organisé en 2017 par l'équipe du département Carrières Sociales de l'IUT Bordeaux Montaigne – en lien avec l'un des axes de travail de l'équipe de recherche de l'UMR CNRS Passages –, sur le thème de la Médiation et de ses articulations avec l'Animation Socioculturelle. Dans un contexte où le champ de l'Animation multiplie ses pratiques et diversifie ses activités, les pratiques de médiations constituent elles-mêmes un ensemble fragmenté, divisé en segments plus ou moins (re)connus et structurés, à l'instar des médiations familiale, culturelle, interculturelle, pénale, sociale, etc. De fait, les analyses de la médiation ne cessent de souligner la polysémie et la plasticité du terme, la diversité des tâches et la multiplication des usages, proportionnelles à l'engouement qu'elle suscite dans des champs d'activités très différents. Pour autant, les nombreuses acceptions de la médiation – qui incitent certains à parler « des » médiations – n'obèrent pas son opérationnalité, notamment dans le champ socioculturel. A travers une réflexion construite sur des exemples issus des pratiques des professionnels de l'animation et de la médiation tout autant que sur des travaux de chercheurs, l'ouvrage tente ainsi de démêler et d'analyser les rapports entre ces deux univers de l'intervention sociale qui parfois se rejoignent dans une dilution constructive, parfois se disjoignent chacun défendant sa propre identité et spécificité.

Le but de ce mémoire consiste à faire une synthèse des recherches en cours concernant la pédagogie de l'argumentation. Car contrairement à ce que l'on pourrait penser, ce champ n'est pas encore unifié, les résultats des recherches ne concordent pas forcément entre eux et il n'y a pas encore de synthèse jugée satisfaisante. Ce travail contient aussi une visée plus pragmatique. Il permet de faire le point après la participation de certains membres de l'Institut de Psychologie de l'Université de Neuchâtel au projet DUNES (Dialogic & argUmentative Negotiation Educational Software). Comme son nom l'indique, cette recherche a porté sur l'argumentation dans le champ pédagogique assisté d'un programme informatique. Ce projet, financé par le 5ème Programme-cadre de la Commission européenne, a débuté en mars 2002 et s'est terminé le 31 août 2004. La première partie du présent travail présente une synthèse des lectures effectuées sur un thème particulier, chaque thème se référant à plusieurs auteur-es cité-es dans la bibliographie (deuxième partie). Cette synthèse commence par une brève introduction proposant quelques définitions de l'argumentation, suivi d'éléments historiques qui ont pour but de présenter un état des lieux établit par certain-es auteurs dans le champ de l'argumentation d'une part et dans celui de la psychologie de l'argumentation d'autre part. Les chapitres suivants présentent des champs particuliers du domaine comme la psychologie du développement de l'argumentation chez l'enfant ou les méthodes pédagogiques mises en place pour favoriser l'émergence de compétences argumentatives à l'école. Puis, l'angle de la synthèse se resserre en abordant la pédagogie de l'argumentation dans les domaines des sciences et de l'histoire. Enfin, pour se rapprocher du projet Dunes, cette première partie se termine par une présentation de divers logiciels pédagogiques qui ont pour but d'aider les élèves à formuler des argumentations. Quant à la deuxième partie, elle contient la bibliographie proprement dite. Cette dernière se présente également par domaines d'intérêt, ceux précités et d'autres qui ne sont pas développés dans la première partie comme notamment la pensée critique ou la négociation qui sont des domaines proches de l'argumentation, les émotions et les phénomènes argumentatifs ou la présentation d'auteur-es incontournables dans le domaine.

Nous proposons d'aborder ici la question de la dangerosité en nous concentrant sur les représentations des animaux dans les médias. L'animal est en effet fréquemment présenté aujourd'hui comme vecteur de dangerosité. A côté des nombreuses ‘braves bêtes' domestiquées dont journaux et télévisions affectionnent de parler, apparaissent souvent des animaux menaçants, soit parce qu'ils sont malades, soit parce qu'ils s'avèrent agressifs ou plus sauvages qu'on ne le croyait. Vaches folles, oiseaux contaminés, mais aussi chiens méchants et ours trop gourmands se dressent alors comme des figures hostiles et dangereuses pour le commun des mortels. Dès lors, à travers leurs représentations des animaux, ce sont de nouvelles figures de dangerosité que les médias révèlent, explorent, négocient… Par l'examen d'un fait divers survenu en Suisse (le décès d'un jeune enfant attaqué par trois chiens), nous analysons le débat médiatique sur l'affaire, qui traduit non seulement la transformation des frontières entre humains et animaux, mais qui s'inscrit aussi directement dans les interrogations actuelles quant à la gestion des risques et des dangers.