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Une enquête sociologique, réalisée auprès de formateurs en instituts de formation en soins infirmiers, explore les raisons des absences des étudiants en soins infirmiers lors de leurs stages. Ses résultats montrent que l’absentéisme des apprentis soignants reflète, en grande partie, les difficultés vécues par les infirmiers en exercice. Des actions sont à mettre en œuvre pour limiter ce phénomène.

Une enquête sociologique menée en France s’intéresse aux modalités d’absentéisme et de présentéisme des étudiants en soins infirmiers.

Comment rendre compte de la pluralité des expériences du vieillir, de leur transformation et des manières dont nos sociétés en régulent les tensions, sinon en les replaçant dans leurs contextes et leurs dynamiques sociales ? Dans le prolongement des analyses de Simone Pennec à l’université de Bretagne Occidentale (Brest) et à partir d’objets et de terrains d’études variés en France principalement, et aussi en Belgique, au Brésil, au Canada, en Suisse, au Mexique, cet ouvrage analyse les manières dont les individus articulent leurs différents engagements au cours de la vie. Il montre comment certaines manières d’avancer en âge peuvent être soutenues ou au contraire déqualifiées. Les quatre parties de l’ouvrage rendent compte des effets des catégorisations des politiques publiques, de la participation des personnes vieillissantes aux différents espaces sociaux, du statut et des expériences des personnes et de leur entourage face aux transformations liées au vieillissement et du travail de soin, de la diversité de ses contextes, de ses registres et de ses acteurs. Cet ouvrage est destiné à des enseignants, des étudiants et des chercheurs en sciences sociales, à des praticiens de l’intervention sociale et des professionnels de santé, comme à l’ensemble des acteurs professionnels, politiques, militants ou citoyens concernés. Il a été coordonné par cinq enseignant·e·s-chercheur·e·s en sociologie : Françoise Le Borgne-Uguen (UBO-Brest), Florence Douguet (UBS-Lorient), Guillaume Fernandez (UBO-Brest), Nicole Roux (UBO-Brest) et Geneviève Cresson (Université Lille 1).

Cet article s’attache à rendre compte des relations entretenues entre les sages-femmes exerçant en cabinet libéral et les sages-femmes salariées des services de la Protection maternelle et infantile (PMI). L’analyse prend appui sur trois enquêtes par entretien semi-directif réalisées auprès de quelque 150 professionnelles indépendantes et salariées. Les résultats soulignent que les sages-femmes de ces deux segments sont amenées à accompagner des jeunes mères et des nourrissons en situation de vulnérabilité. Pour autant, les pratiques de coopération autour de ces situations communes restent disparates. Certes les compétences des unes et des autres sont reconnues, mais les informations mutuelles circulent mal et les sages-femmes libérales, en particulier, rencontrent des difficultés malgré leurs sollicitations à collaborer avec leurs homologues de la PMI. Quand les relations se déroulent sous le signe de la bonne entente, de la confiance, voire de l’entraide, cela tient à des connaissances interpersonnelles. Cette situation s’explique notamment par l’accaparement à la tâche des sages-femmes de la PMI, amenées à se recentrer de plus en sur des missions d’action sociale et de protection de l’enfance. Par ailleurs, les tensions financières que connaissent les services de la PMI dans nombre de départements ont pour conséquence des situations très contrastées, suscitant ici et là des méfiances réciproques et des craintes de concurrence.

National audience; En 2017, l’ONDPS a reçu la mission, de la part de la ministre de la santé Agnès Buzyn, de lancer une étude sur la prise en charge de la santé sexuelle et reproductive des femmes. L’une des particularités de cette prise en charge tient à la pluralité des acteurs : sages-femmes, médecins généralistes, gynécologues médicaux et obstétriciens. Les compétences de chacun sont pour partie bien différentes mais aussi pour partie communes et qui, de ce fait, se superposent. L’intensité des tensions entre professionnels soulève la question des formes de coopérations possibles. C’est dans cet objectif que l’ONDPS a confié au Laboratoire d’études et de recherche en sociologie (LABERS), une étude sur les relations entre ces différents professionnels, à partir des enseignements de l’histoire et de l’analyse sociologique. Ce rapport présente le résultat de leur étude et vise à mieux appréhender les pratiques de coopération, de délégation, les habitudes de travail mais aussi les résistances à cette coopération.

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National audience; Bien que fréquent, le présentéisme des salariés au travail commence seulement à faire l’objet de recherches en France. Quant au présentéisme des futurs professionnels en formation, il est encore inexploré. Le secteur de la santé n’est pas épargné par ce phénomène qui touche les personnels soignants en exercice mais aussi les étudiants se préparant au métier. Une enquête sociologique qualitative conduite auprès de cadres de santé formateurs étudie le présentéisme des étudiants en soins infirmiers pour dégager les ressorts du comportement au sein de cette population.

International audience; A la fin de du XIXème siècle, le fondateur de la sociologie française, Émile Durkheim, observait que les taux de mortalité par suicide augmentaient avec l’âge. De tels constats statistiques se vérifient toujours aujourd’hui dans notre pays : le taux de suicide masculin est près de 18 fois plus élevé dans la tranche d’âge des 95 ans et plus que dans celle des 15-24 ans. Si Durkheim considérait l’âge comme une simple variable de contrôle, les sociologues contemporains l’envisagent comme une variable significative à partir de laquelle ils proposent d’expliquer l’augmentation du risque suicidaire au fil de l’existence, en particulier au grand âge. Cette communication propose de faire un point sur ces interprétations sociologiques à la fois différentes et complémentaires des éléments de compréhension issus de la psychiatrie et de la psychologie. Nombre de travaux sociologiques attribuent le risque suicidaire des plus âgés à un affaiblissement des liens sociaux consécutif à des événements vécus au cours de la vieillesse : passage à la retraite, pertes de santé, veuvage, isolement, difficultés économiques, etc. D’autres interprétations mettent l’accent sur l’impact des représentations sociales d’une grande vieillesse perçue négativement en termes de « dépendance » et de « déchéance » ainsi que sur l’effet des normes sociales incitant au « bien vieillir », au « vieillissement réussi » ou encore à la « bonne mort ». Enfin, la sociologie apporte un éclairage sur la sursuicidité des personnes âgées à partir des processus de remaniements identitaires inscrits dans des tensions, fréquentes à cette période de l’existence, entre « maintien dans le monde », « étrangeté » et « éloignement du monde ».

La question du vieillissement est transversale à plusieurs préoccupations des sciences humaines, médicales et juridiques, qui n’ont pas d’approche convergente ni stable dans le temps et aucune de ces sciences ne peut tenir un discours univoque à son propos. Les formes du vieillir sont des constructions permanentes de nos sociétés, imbrications entre des politiques publiques, des environnements sociaux et des interactions entre familles, professionnels et personnes qui avancent en âge, lesquel...

National audience; Dans notre pays, les conditions du retour à domicile des femmes après un accouchement ne sont pas optimales. Depuis quelques années, des efforts sont réalisés afin de mieux organiser la sortie de maternité et de proposer une offre de soins et d’accompagnement répondant aux besoins spécifiques des femmes en période postnatale. Ces améliorations présupposent une meilleure articulation entre les différents professionnels et services impliqués dans le champ de la périnatalité. Notre présentation explore les interactions entre ces différents acteurs à partir du métier de sage-femme libérale et de la place que ces professionnelles occupent au sein de 3 dispositifs : le Programme d’accompagnement de retour à domicile - maternité (PRADO), les réseaux de périnatalité et les services de la Protection maternelle et infantile (PMI). Dans le cadre du PRADO, les sages-femmes libérales peuvent être sollicitées pour suivre les jeunes mères et leurs nouveau-nés à domicile après leur sortie de la maternité. La profession est partagée quant à l’intérêt de ce service. Pour certaines professionnelles, il s’agit d’un moyen de travailler de concert avec les maternités hospitalières et de déployer leurs compétences dans le domaine de l’accompagnement postnatal considéré comme le « coeur du métier ». D’autres, plus réservées, déplorent ne pas connaître préalablement les femmes visitées à leur domicile et regrettent que celles-ci ne soient pas suffisamment informées des modalités de ce dispositif afin de mieux préparer leur sortie de l’hôpital. D’autres, plus réticentes encore, pointent les contraintes d’ordre organisationnel inhérentes à leur participation au PRADO tout en dénonçant la fluctuation des demandes au gré des besoins des maternités.Un réseau de santé en périnatalité est « une structure de coordination, d’appui, d’évaluation et d’expertise médicale exerçant des missions dans le champ de la santé périnatale, en amont et en aval de la naissance. Il intervient sur l’ensemble d’un territoire régional ». De fait, il est appelé à coordonner les initiatives des maternités, des centres périnataux de proximité, les services de la Protection maternelle et infantile et donc à faire travailler ensemble des professionnels issus de modes d’exercices divers, y compris les sages-femmes exerçant en libéral. Ces dernières se révèlent assez peu investies dans ces réseaux. Accaparées à la tâche, elles apprécient les opportunités en matière de formation courte, mais souvent cela ne va pas au-delà. Elles optent plutôt pour la valorisation des interconnaissances nouées au fil des occasions de rencontre avec leurs homologues de telle ou telle maternité et elles tissent ainsi leur propre réseau fait de liens transitifs, considérant alors que les réseaux de « périnat’ » sont plus affaire de coordination entre maternités. Ponctuellement le plus souvent, les sages-femmes libérales sollicitent ou sont sollicitées par la PMI. Elles connaissent assez bien ces services et généralement elles apprécient leur réactivité. Là encore, ce sont les relations interpersonnelles qui comptent le plus à leurs yeux, et dans ce cas la confiance partagée voire les échanges de services sont bien appréciés. Pour autant, il n’y a pas unanimité et par ailleurs bien des critiques sont émises vis-à-vis de l’institution, à l’heure où bien des Conseils départementaux infléchissent leurs missions, sinon les déshabillent, avec à la clé des problèmes de non-remplacement, etc.

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National audience; Les travaux sociologiques consacrés aux infirmières mettent l’accent sur les difficultés que ce groupe rencontre pour définir un domaine d’intervention qui lui soit propre et maintenir des frontières lui permettant de se distinguer des autres métiers du champ de la santé. Notre exposé retracera le processus de construction et de structuration d’un groupe infirmier en quête permanente d’autonomie et de reconnaissance. Entre spécialisation des fonctions, élargissement des rôles, délégation des tâches, transfert des compétences, élaboration de savoirs spécifiquement infirmiers, universitarisation de la formation…, ce processus reste encore inachevé. Les infirmières peinent toujours à faire valoir la singularité de leurs activités et à trouver leurs marques entre la profession médicale et les autres métiers paramédicaux. Dans une perspective interactionniste, la sociologie des professions nous rappelle qu’en la matière, il y a bien des tensions et des luttes dès lors qu’un métier s’évertue à gagner en compétence et dans le cas de la profession de médecin, veiller à son pré-carré est une préoccupation majeure. Il y a donc un pas à franchir entre ce que les infirmières mettent déjà en œuvre et qui s’apparentent souvent déjà aux compétences qui seraient celles dévolues aux IPA et leur pleine reconnaissance. Un autre pas consistera à étendre ces compétences et là, les effets d’annonce sont nombreux mais dans les faits, il leur faudra être combatives…La présentation reposera sur le croisement d’éléments théoriques et conceptuels empruntés à la sociologie des professions et d’observations de terrain issues notamment d’une recherche consacrée au métier infirmier exercé en secteur libéral.

Le métier de sage-femme a connu d’importants changements depuis le début des années 2000. Dans un contexte de concentration des accouchements dans des maternités de plus en plus grandes (les « usines à bébés » comme les nomment les sages-femmes), les établissements de santé continuent certes à recruter des sages-femmes salariées mais la plus forte expansion concerne le libéral, un mode d’exercice qui attire un nombre croissant de jeunes diplômées, y compris pour un premier emploi.Florence Douguet et Alain Vilbrod mènent de concert depuis plusieurs années des recherches sur ces professionnelles installées à leur compte, notamment pour le Ministère de la Santé, via l’Observatoire national de la démographie des professions de santé (ONDPS).Après un propos introductif de Florence, Alain s’attardera spécifiquement sur les réflexions méthodologiques et sur les leçons tirées de ce « faire parler le travail » lié à une investigation de sept années auprès de sages-femmes libérales d’Alsace, entre singularités et reflet de tout ce qui traverse une profession en mutation.

National audience; Dans le contexte de séjours hospitaliers sans cesse raccourcis et du déploiement de la chirurgie ambulatoire, le secteur des soins à domicile est toujours plus amené à se développer. Face à ce défi, les infirmières libérales occupent une place centrale. Elles participent au maintien chez elles des personnes âgées dépendantes, et leur rôle s’accroît en vue de soigner des malades chroniques ou en fin de vie. Ces évolutions tendent à redéfinir l’exercice libéral qui devient plus technique, et plus attractif aussi en raison de la dégradation des conditions de travail des infirmières à l’hôpital.Cet ouvrage expose la teneur réelle du travail des infirmières libérales en tenant compte de ces changements récents. Les auteurs s’appuient sur une enquête approfondie et de nombreux entretiens menés auprès de professionnelles. Ils abordent leur formation, leurs modes d’entrée dans la profession et rendent compte de la richesse de leurs pratiques. Les analyses soulignent les spécificités de l’activité des infirmières libérales. Ainsi, les soins réalisés comme les relations avec les autres professionnels de la santé, les patients ou les familles diffèrent de ce que la plupart d’entre elles ont vécu en structure hospitalière. Se dessinent alors les contours d’un métier exigeant, comme le montrent les nombreux témoignages. Celui-ci requiert un engagement sans faille, ce qui laisse peu de temps pour la vie à côté.Ce livre révèle les multiples dimensions du métier d’infirmière libérale. Il permettra aux divers acteurs de la santé de mieux connaître ces professionnelles et de comprendre les enjeux des soins à domicile, en pleine expansion. Les infirmières envisageant un passage en libéral pourront pour leur part se familiariser avec la réalité d’un travail aux prises avec bien des évolutions, qu’elles soient médicales, réglementaires ou sociétales.

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This article focuses on general practitioners’ and midwives’ practices of awareness and identification of alcohol risk during pregnancy and the representations that underlie such practices.The study is based on content analysis of three research projects using semi-structured interviews among 17 general practitioners and 75 midwives.Neither the general practitioners nor the midwives interviewed address in a systematic way the issue of alcohol consumption with pregnant patients, nor they use tools to assess their alcohol use. These practices are closely linked to their personal representations of alcohol risk among women and fetal alcoholisation, as well as the representations of their own patients.France, general practionners, independent midwives, fetal alcohol spectrum disorder, pregnancy monitoring., Cet article s’attache à rendre compte des pratiques de sensibilisation et de repérage du risque alcool chez les femmes enceintes par les généralistes et les sages-femmes libérales, ainsi que des représentations qui les sous-tendent.Il s’appuie sur l’analyse de contenu thématique de trois enquêtes par entretiens semi-directifs réalisées auprès de 17 médecins généralistes et 75 sages-femmes libérales.Ni les généralistes ni les sages-femmes interrogés n’abordent dans leur ensemble systématiquement la question de l’alcool avec les femmes enceintes de leurs patientèles, ni ne recourent à des outils pour évaluer leur alcoolisation. Ces pratiques sont très liées à leurs perceptions personnelles du risque alcool chez les femmes et de l’alcoolisation fœtale et aux représentations qu’ils ont de leurs patientèles. France, médecins généralistes, sages-femmes libérales, alcoolisation fœtale, suivi de grossesse.

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National audience; Cette recherche socio-anthropologique menée auprès de 117 soignants dans dix Ehpad a étudié les pratiquesprofessionnelles en fin de vie. Face à un évènement incertain et insaisissable, qu’ils ont du mal à anticiper,celles-ci représentent à leurs yeux une facette essentielle de leur activité de care.

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International audience; Comment rendre compte de la pluralité des expériences du vieillir, de leurs transformations et des manières dont nos sociétés en régulent les tensions, sinon en les replaçant dans leurs contextes et leurs dynamiques sociales ? Dans le prolongement des analyses de Simone Pennec à l’Université de Bretagne Occidentale (Brest) et à partir d’objets et de terrains d’études variés en France principalement, et aussi en Belgique, au Brésil, au Canada, en Suisse, au Mexique, cet ouvrage analyse les manières dont les individus articulent leurs différents engagements au cours de la vie, et comment certaines manières d’avancer en âge peuvent être soutenues ou au contraire déqualifiées. Les quatre parties de l’ouvrage rendent compte : – des effets des catégorisations des politiques publiques, – de la participation des personnes vieillissantes aux différents espaces sociaux, – du statut et des expériences des personnes et de leur entourage face aux transformations liées au vieillissement, – du travail de soin, de la diversité de ses contextes, de ses registres et de ses acteurs.

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International audience; Près d’un quart des résidents d’établissement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD) décèdent à l’hôpital, certains étant identifiés en situation de fin de vie en amont du transfert hospitalier. Certaines de ces hospitalisations seraient évitables. Le projet PUFPAE (Prise en charge des urgences de fin de vie chez les personnes âgées en EHPAD) visait à décrire les situations de fin de vie dans un échantillon d’EHPAD bretons et à identifier les éléments pratiques et organisationnels conditionnant la prise en charge d’une aggravation de l’état de santé de ces résidents au sein de l’EHPAD ou un éventuel recours à l’hôpital. L’objectif de cette dernière phase du projet était d’identifier des actions d’amélioration concernant la prise en charge des « urgences de fin de vie » en EHPAD et d’en évaluer la faisabilité dans les territoires de santé bretons. Les principaux axes d’améioration identifiés concernaient la connaissance par les professionnels d’EHPAD et les médecins libéraux des structures extérieures participant à la prise en charge des résidents en fin de vie, la formation des professionnels de santé en soins palliatifs, la diffusion des fiches SAMU-Pallia et la mise en oeuvre d’astreintes infirmières mutualisées nuits et week-ends. Ces résultats fourniront aux acteurs locaux des politiques de soins palliatifs, en s’appuyant sur le Plan national pour le développement des soins palliatifs et l’accompagnement en fin de vie 2015-2018 et les récentes recommandations de l’ANESM, des éléments d’orientation sur les mesures prioritaires à mettre en oeuvre afin d’améliorer les pratiques en soins palliatifs en région Bretagne.

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National audience; Le métier de sage-femme est en pleine évolution. Le cadre réglementaired’exercice s’est grandement modifié ces dernièresannées, les missions des professionnelles s’étant élargies. Parallèlement,dans un contexte de fermeture de maternités, de concentrationde l’offre de soins en périnatalité et de pénurie médicale,l’exercice libéral s’est beaucoup développé.Cet ouvrage étudie pour la première fois le rôle et les pratiques dessages-femmes libérales. Celles-ci peuvent être confrontées à desfemmes enceintes ou des jeunes mères aux prises avec des fragilitéssociales, économiques ou psychologiques.Les auteurs passent en revue ces différentes situations de précarité et de vulnérabilité ainsi que la façon dontces professionnelles contribuent à leur réduction. Ils analysent les ressorts de leurs actions en matière de préventiondes risques, mettent au jour les multiples dimensions de leur pratique quotidienne pour accompagnerdes femmes fragilisées, victimes parfois de violences, voire sujettes à des addictions. Sont aussi explorées lesactivités habituelles des sages-femmes, avec les visites à domicile, la conduite de l’entretien périnatal précoce,ou encore la collaboration avec les autres professionnels de la périnatalité, de la Protection maternelle etinfantile (PMI) ou encore les travailleurs sociaux. Les auteurs s’appuient sur une enquête par questionnaireainsi que sur une série d’entretiens qui rendent visible la richesse de l’activité des sages-femmes libérales.Ce livre s’adresse aux sages-femmes libérales et hospitalières, aux étudiants en maïeutique, aux formateurscomme à l’ensemble des professionnels de la périnatalité et du secteur sanitaire ou social, dans un contexteoù le travail en réseau reste toujours à parfaire.

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International audience; Within the context of the rise in ambulatory health care, there is a significant increase in the presence of independent French nurses in the patients' homes. Based on the analysis of the contents of a corpus of semi-directive interviews, this article deals with the relationships that these professionals maintain with their patients and their relatives throughout the duration of the health care provided. Oscillating between tension and cooperation, these relationships highlight the privileged role these nurses play in the lives of this fragile population.

International audience; Cette étude porte sur la Bretagne, région caractérisée depuis des décennies par une alcoolisation féminine supérieure à la moyenne nationale et présentée institutionnellement comme particulièrement touchée par les troubles causés par l’alcoolisation fœtale (TCAF). Elle s’intéresse aux écarts observables entre les instructions et recommandations officielles relatives à la prévention et au dépistage des TCAF et les représentations qu’ont de ce risque et de sa prévention les décideurs locaux, les professionnels chargés des suivis de grossesse et les profanes. Or, sur le terrain, ces représentations affectent les actions engagées, tandis qu’en amont, les TCAF constituent, d’un point de vue politique, un enjeu récent de santé publique.L’étude croise les disciplines (histoire et sociologie), les méthodes (qualitative et quantitative) et les outils (revue de littérature, entretiens, questionnaires). D’abord a été dressé un état des lieux du problème de l’alcoolisation fœtale (approche épidémiologique et sociologique) et de sa prévention dans la région (acteurs et politiques). Puis y ont été étudiées les pratiques des professionnels de santé de premier recours (médecins généralistes, sages-femmes…) au moyen d’enquêtes ponctuelles.Même si c’est à un pédiatre nantais – Paul Lemoine (1917-2006) – que l’on attribue la “découverteˮ du syndrome d’alcoolisation fœtale (SAF) en 1968 et quand bien même l’alcoolisation féminine demeure importante dans la région (mortalité toujours supérieure à la moyenne malgré une forte baisse dans les dernières décennies, propension à l’ivresse plus élevée), la Bretagne n’est pas devenue une région pilote en matière de prévention et de dépistage des TCAF. Ce problème de santé, longtemps jugé secondaire au regard des autres problèmes d’alcool observés dans la région (ivresse des jeunes par exemple), n’y a été priorisé que depuis le milieu des années 2000. Pour autant, le problème reste mal cerné : faute d’études suffisantes, le boire des femmes en âge de procréer demeure difficile à caractériser localement ; les données épidémiologiques sur les TCAF font amplement défaut. De fait, la priorisation des TCAF y a été initiée d’en haut (mise en œuvre des instructions nationales) et d’ailleurs (mobilisation de divers « entrepreneurs de cause ou porteurs de problèmes » relayée au niveau local). Ce sont les acteurs traditionnels de la prévention en alcoologie (délégations de l’ANPAA, Codes/Ireps, mouvements néphalistes) et dans le domaine de la périnatalité (réseaux “périnatˮ) qui en sont les moteurs. Leurs actions, inscrites dans les programmes de santé (PRS, certains contrats locaux) et soutenues financièrement par les pouvoirs publics (GRSP puis ARS), visent autant les médiateurs que sont les professionnels en charge des suivis de grossesse (sensibilisation, formation) que les femmes enceintes et leur entourage (journée internationale du SAF chaque 9 septembre…). Pour leur part, les professionnels de santé libéraux (généralistes, sages-femmes) s’impliquent très diversement dans la prévention et le dépistage. Leurs difficultés communes à traiter de cette question reflètent tout autant leurs représentations de leurs patientèles (estimées peu concernées et bien informées) que celles qu’ils se font des TCAF ou leur appropriation de sa prévention (posture ambivalente face aux préconisations d’abstinence – zéro alcool pendant la grossesse – par exemple).

International audience; Les recommandations de la Société Française d’Alcoologie (SFA) de 2002 reprises par la Haute Autorité de Santé (HAS) en 2005 incitent les professionnels de santé intervenant auprès de femmes enceintes ou désirant l’être à aborder la question de l’alcool avec ces patientes, à évaluer leur consommation et à les informer des risques encourus. Sur ce point, les préconisations ministérielles indiquent que toutes les femmes doivent recevoir un message, clair, cohérent et identique de la part des professionnels : « zéro alcool durant la grossesse » . La place des soignants de première ligne apparaît comme centrale pour atteindre les objectifs fixés par les autorités sanitaires en matière de prévention, de repérage et de suivi des troubles causés par l’alcoolisation fœtale. Médecins généralistes et sages-femmes se situent désormais au premier rang des recours des femmes enceintes. Ainsi, l’enquête nationale périnatale souligne que le rôle des médecins généralistes en matière de surveillance des grossesses s’est accentué entre 2003 et 2010 et que la prise en charge des femmes enceintes par des sages-femmes a également progressé . Pour autant, on observe que les pratiques des un-e-s et des autres demeurent hétérogènes voire divergentes et qu’elles ne répondent encore que partiellement aux objectifs de santé publique. De tels constats conduisent à interroger les écarts pouvant exister entre les logiques sous-tendues par les prescriptions institutionnelles relatives au risque d’alcoolisation fœtale et les conceptions qu’ont de ce risque et de sa prévention les soignants de premier recours qui accompagnent les femmes enceintes. L’étude vise à rendre compte de la teneur et de la nature de ces pratiques diversifiées et à explorer les représentations professionnelles et personnelles à partir desquelles elles se construisent. La démarche retenue repose sur le croisement d’éléments issus de revues de la littérature, d’explorations documentaires et d’enquêtes de terrain conduites par entretien auprès de médecins généralistes et de sages-femmes du secteur libéral. Malgré les recommandations qui leur sont adressées, les médecins généralistes, sont encore réticents à conseiller aux femmes enceintes de ne pas consommer d’alcool durant leur grossesse ou à les interroger sur leur consommation. Ceux-ci tendent à mésestimer ou à sous-estimer les risques liés à la consommation d’alcool au sein de leur patientèle en raison de leur méconnaissance des effets de l’alcoolisation fœtale. La plupart d’entre eux considèrent que le sujet est difficile à évoquer avec leurs patientes, d’autant que celles-ci seraient a priori déjà bien informées sur le sujet et ne seraient pas concernées par ce risque. Également peu confrontées à des situations qu’elles jugent préoccupantes, les sages-femmes libérales ont des attitudes qui dépendent de leurs représentations personnelles de l’alcoolisation féminine et des effets liés à l’alcoolisation fœtale ou encore de leur perception du profil socio-économique des femmes qu’elles accompagnent. Si le repérage de la consommation d’alcool fait désormais partie intégrante de leur activité (notamment à l’occasion de l’entretien prénatal précoce), leur démarche reste peu structurée et très intuitive.

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International audience; L’intérêt porté depuis le début des années 2000 à la question de la consommation d’alcool par les femmes enceintes ou souhaitant le devenir mérite qu’on s’y arrête. Pourquoi les troubles causés par l’alcoolisation fœtale retiennent-ils désormais autant l’attention ? Quels sont les enjeux de ce problème de santé ? Quelles représentations en ont les décideurs locaux et les professionnels de première ligne ? En quoi ces représentations affectent-elles les politiques et les actions de prévention et de dépistage engagées au plus près du terrain ?Telles sont les questions qui sous-tendent les textes réunis dans cet ouvrage. Leur but commun est d’interroger et de mettre à distance le processus par lequel un problème de santé scientifiquement démontré (rôle tératogène de l’alcool pour le fœtus) devient une priorité de santé et de déterminer comment les acteurs, en particulier les soignants de premier recours, se l’approprient.Avec les contributions de : Laureline Coulomb, Agnès Dumas, Gérard Goulu, Juliette Hontebeyrie, Céline Schnegg, Alain Vilbrod.

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National audience; Au lendemain de la Libération, le vécu et les représentations de l’accouchement se transforment. Progressivement, l’exercice de la profession de sage-femme passe de la plus large autonomie à la dépendance envers la médecine et l’hôpital.À partir d’une centaine de témoignages, Yvonne Knibiehler retrace l’histoire récente des sages-femmes : les progrès techniques et l’engouement pour l’accouchement à l’hôpital dans les années 1960, les changements de relations avec les patientes sous l’influence du féminisme, les revendications autour des statuts… Une histoire de ce métier « féminin » par excellence qui met en lumière la confrontation au pouvoir médical et à la domination masculine et rappelle l’évolution des mentalités et de la place des femmes dans la société.Cette 2e édition mise à jour est augmentée d’une préface et d’une étude sociologique inédite de Florence Douguet et Alain Vilbrod sur les mutations en cours au sein de la profession. Un ouvrage précieux qui offre aux sages-femmes un nouveau regard sur leur pratique et leurs combats passés, actuels et à venir.

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National audience; Depuis plusieurs années, le métier de sage-femme connaît de nombreux changements. Son cadre réglementaire d’exercice a évolué, en contribuant à élargir ses compétences et ses missions. Conjuguée à la diminution annoncée du nombre de gynécologues-obstétriciens et de médecins généralistes, la place de ces professionnelles se renforce auprès de la population féminine. Les résultats de la dernière enquête nationale périnatale, en 2011, montrent d’ailleurs que leur rôle dans le suivi des grossesses à bas risque, s’est accentué. Pour de nombreuses femmes enceintes, la sage-femme, qu’elle soit salariée ou libérale, est désormais considérée comme le professionnel de premier recours.Si près de trois sages-femmes sur quatre exercent aujourd’hui dans des maternités rattachées à des hôpitaux publics ou à des cliniques privées, le secteur libéral est en forte expansion (environ 20 % des sages-femmes travaillent désormais en libéral). Malgré les dispositifs de régulation des installations, un nouveau phénomène de concurrence entre sages-femmes libérales apparaît, principalement dans les grandes villes, et entraîne des conséquences encore mal évaluées. L’une des parades les plus fréquentes à cette concurrence porte sur la diversification de l’offre : haptonomie, hypnose, acupuncture, formation des mères au massage de leur nourrisson, préparation à la naissance en piscine, port du bébé avec une écharpe... la liste est longue des formations complémentaires que les sages-femmes effectuent pour se singulariser et gagner une nouvelle patientèle, souvent issue des classes moyennes et aisées, sensibles à toutes ces techniques particulières et prêtes aussi à payer, le cas échéant, un dépassement d’honoraires. Au fil d’une cinquantaine d’entretiens et par le biais d’un long questionnaire complété par 12 % de toutes les sages-femmes libérales de l’Hexagone, nous avons répertorié cette offre et avons découvert qu’elle peut prendre aussi des voies assez hybrides (thérapies émotionnelles, anthroposophie, chant prénatal, etc.), avec parfois des proximités avec d’autres professionnelles qui n’émargent pas aux métiers de la santé stricto sensu (Doula, etc.) voire qui se rapprochent de la « médecine de la croyance » (thérapie minérale, etc.). Nous nous proposons alors, au delà d’un inventaire précis de ces pratiques, de saisir le sens de cette offre diversifiée. Nous sommes certes ici aux prises avec « une médecine à l’usage des bien-portants », avec ce que l’on nomme des « grossesses physiologiques », à « bas risques », etc. mais on perçoit aussi que les frontières de l’approche naturaliste de la santé sont relativement poreuses et que l’hybridation des soins va de pair avec de vives remises en cause de la médicalisation de la naissance.

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