Search

The ability of CERTIFECT ® (a combination of fipronil, amitraz and (S)-methoprene) to prevent transmission of Ehrlichia canis was studied in two groups of eight dogs. One group was treated with CERTIFECT while the other group remained untreated. All dogs were exposed to E. canis -infected Rhipicephalus sanguineus ticks on Days 7, 14, 21 and again on day 28 post-treatment by releasing ticks into the kennels of the dogs to simulate the natural way of infestation. Animals were examined in situ for ticks on Days 9, 16 and 23 and any ticks present were counted and removed on Day 30. The efficacy of CERTIFECT against R. sanguineus was 100%, since no ticks were found on the treated dogs at any time. Clinical examinations (including monitoring body temperature and blood collections for PCR analysis and serology) were performed at intervals throughout the study until Day 56. Five out of 8 untreated control dogs (62.5%) became infected with E. canis , as demonstrated by detection of specific E. canis antibodies and the presence of E. canis DNA in blood samples by PCR. These dogs displayed fever and thrombocytopenia and were rescue-treated with doxycline. None of the 8 dogs treated with CERTIFECT became infected with E. canis , in comparison to the 5/8 control dogs, as confirmed by the lack of specific antibodies and absence of any ehrlichial DNA in blood samples by PCR. CERTIFECT prevented transmission of E. canis and effectively provided protection against monocytic ehrlichiose for at least 4 weeks post treatment.

La teigne est une dermato-mycose habituellement peu courante chez les cerfs d'élevage ou sauvages. En Nouvelle-Calédonie, la dermatophytie à Trichophyton verrucosum est fréquemment décrite, que ce soit chez les cerfs sauvages ou les cerfs d'élevage de l'espèce Cervus timorensis rusa. Elle intéresse les animaux de moins de deux ans, bichettes et daguets, et prend parfois une allure épizootique. Sa gravité clinique est peu commune pour une dermatophytie, entraînant souvant la mort des animaux après plusieurs semaines d'évolution, ce qui laisse suggérer l'existence de facteurs prédisposants. La carence alimentaire en zinc, notamment durant la période de sécheresse, semble un facteur important. Le traitement antifongique à base d'énilconazole, associé à une complémentation en vitamines et oligoéléments, permet d'obtenir la guérison des animaux

Les îlots français du Pacifique-sud sont des écosystèmes coralliens isolés au milieu de l'océan. Ils hébergent de nombreux oiseaux marins et migrateurs. Ces oiseaux sont susceptibles de franchir de longues distances, par conséquent de véhiculer des agents pathogènes pour eux-mêmes mais également pour les volailles domestiques voire les mammifères et l'homme. la Nouvelle-Calédonie jouit d'une situation zoosanitaire exceptionnelle qu'il faut préserver. Telle est la mission des vétérinaires de différents organismes. Les auteurs présentent ici, en prenant l'îlot Surprise pour exemple, les études zoologiques et les bilans sanitaires réalisés sur l'avifaune marine des îlots du Pacifique Sud.

La babésiose canine à Babesia canis n'a été décrite en Nouvelle-Calédonie qu'en 1983 par Troncy et al. Il s'agissait de quatre cas successifs, aucun autre épisode n'a été observé jusqu'en 1993. Une suspicion clinique a été portée en mai 1993 sur un berger allemand n'ayant jamais quitté le territoire néo-calédonien. Une suspicion clinique assortie du diagnostic expérimental puis thérapeutique a été portée en juin 1993 sur un caniche importé de Nouvelle Zélande cinq mois auparavant. Le problème de l'épidémiologie de cette protozoose en Nouvelle-Calédonie se pose. Deux processus sont envisageables : soit ces cas restent sporadiques car la capacité vectorielle des tiques Rhipicephalus sanguineus est faible; soit ils donneront lieu à une évolution de type endémique. Les vétérinaires neo-calédoniens se doivent donc à l'avenir de prendre en compte cette affection dans leurs diagnostics différentiels, et de rester vigilants.

La dirofilariose à Dirofilaria immitis est une helminthose endémique en Nouvelle-Calédonie. La prévalence est estimée à 57 % +/- 8 % de chiens parasités. Deux situations épidémiologiques sont rencontrées. Elles correspondent à deux sous-populations canines : les chiens errants ou considérés comme tels et les chiens suivis par leurs propriétaires (médicalisés). Les femelles apparaissent plus réceptives que les mâles. Les prévalences de la maladie y sont respectivement de 66 % et 38,6 %. La technique de filtration dépiste 87 % des chiens positifs. Elle est plus sensible que l'examen direct et que les techniques sérologiques. L'ELISA ne détecte que 58 % des chiens positifs. Plusieurs explications peuvent être proposées. Le diagnostic de laboratoire de la dirofilariose cardio-pulmonaire du chien doit associer filtration et sérologie afin d'être suffisamment sensible et spécifique.

La cheyletiellose est une ascariose rencontrée chez le chien, le chat et le lapin. C'est une dermatose parasitaire à localisation dorso-lombaire, fréquemment prurigineuse, parfois squamocroûteuse. Son existence est désormais confirmée sur le territoire néo-calédonien dans l'espèce lapine. Les deux cas ici décrits sont ceux de lapins nains. Les cheyletielles sont agents de zoonose, les cas humains ne sont pas rares. Felicola subrostratus est le seul pou du chat. Il est à l'origine d'une dermatose d'évolution chronique, caractérisée par une alopécie, de la parakératose et de l'hyperkératose avec mélanose dermique. Les spoliations répétées entraînent des troubles trophiques du poil. Le traitement fait appel aux insecticides couramment employés. La contamination se fait entre animaux, l'importante population de carnivores errants jouant le rôle de réservoir de parasites. Il n'existe pas de mesures prophylactiques. La démodécie canine est une acariose fréquente chez le jeune chien de moins de un an. Elle se caractérise, soit par un erythème cutané et une alopécie diffuse ou nummulaire localisés à la tête et aux membres antérieurs pour sa forme non compliquée, soit par une pyodermite superficielle ou profonde dans sa forme compliquée (pyodémodécie)

Les coccidioses des carnivores sont souvent méconnues et considérées comme peu, voire pas pathogènes par les cliniciens. De nombreuses coccidies sont susceptibles d'entrainer des troubles digestifs. Les coccidioses cliniques atteignent fréquemment les jeunes animaux, les adultes étant considérés comme porteurs sains. Les agents de coccidioses chez le chat sont souvent ramenés à une seule toxoplasme. Toxoplasma gondii, or de nombreuses autres espèces existent, telle Cystoisospora rivolta à l'origine du cas clinique envisagé. Trois chatons présentant une entérite subaiguë et une profonde altération de l'état général font l'objet d'une consultation. La coproscopie met en évidence la présence de nombreux ookystes de Cystoisospora rivolta. Le traitement aux sulfamides sera efficace sur un seul des trois chatons.

La dirofilariose cardio-pulmonaire du chien est une maladie parasitaire gravissime de répartition mondiale. Elle est endémique dans le Pacifique. Son taux de prévalence est très élevé en Nouvelle-Calédonie (57 % +/8%, n=156). le diagnostic de laboratoire repose sur une recherche des microfilaires sanguicoles et un dépistage sérologique d'antigènes filariens. Il est bon d'associer les deux techniques du fait de l'existence de filarioses amicrofilarémiques. Les inconvénients et avantages de chaque méthode sont discutés. La prophylaxie fait appel à l'ivermectine, seule molécule dont l'activité est de 100 %. Le traitement, utilisant des arsenicaux, reste difficile à mettre en oeuvre, d'où l'importance de la prévention.

Les otites si elles sont fréquentes et d'étiologie variée chez le chien, sont relativement plus rares chez le chat. La gale des oreilles à Otodectes cynotis est la principale otite chronique rencontrée dans cette espèce. D'autres acariens sont susceptibles de se multiplier dans les oreilles de chat, il s'agit de Demodex cati et de Demodex sp.. Le cas ici décrit est celui d'un chat persan blanc adulte présentant une otite unilatérale à Demodex cati. Cette otite est subaiguë, cérumineuse et fortement prurigineuse. Si l'acarien est l'élément pathogène primaire, il semble nécessaire de rechercher des causes prédisposantes et perpétuantes de l'affection.

Après avoir rappelé les principales endoparasitoses porcines, l'auteur s'efforce de présenter le suivi parasitaire et les méthodes de lutte contre les parasites digestifs en élevage porcin. Le suivi parasitaire est basé sur des coproscopies régulières. Les dates des coproscopies sont déterminées par l'observation des courbes de pontes parasitaires. Deux coproscopies annuelles sont réalisées sur les truies : une 15 jours avant la mise-bas et une 10 jours après. Chez les porcelets une coproscopie est effectuée à l'entrée en post sevrage, une à l'entrée en engraissement. Les truies sont vermifugées deux fois par an : 7 à 10 jours avant le mise bas et entre le sevrage et la saillie. Le traitement avant la mise-bas doit être efficace sur les stades larvaires des parasites. L'ivermectine est dans ce cas, la molécule de choix. Les porcelets sont vermifugés à l'entrée en post-sevrage selon une méthode continue, par administration dans l'aliment pendant 10 jours. Le choix de l'anthelminthique dépend du spectre d'activité recherché, de la facilité d'emploi et du coût du produit. Les truies sont vermifugées de façon ponctuelle, tandis que la vermifugation en continu, par administration dans l'aliment, est préférable chez les porcelets et les porcs charcutiers

With the exception of Aelurostrongylus abstrusus, feline lungworms have been poorly studied. Information on their distribution is patchy and mostly limited to case reports. In this study, the occurrence of feline lungworms and co-infecting gastrointestinal parasites has been investigated in 12 European countries (i.e. Austria, Belgium, Bulgaria, France, Greece, Hungary, Italy, Portugal, Romania, Spain, Switzerland and the United Kingdom). An average of 10 domestic cats, with regular outdoor access, was sampled each month for 12 months, and freshly passed faeces were collected. Stools were processed using a McMaster assay and a quantitative Baermann-Wetzel method. Animals positive for lungworms and/or gastrointestinal parasites were treated with a formulation containing fipronil, (S)-methoprene, eprinomectin, and praziquantel (Broadline®, Merial), and re-sampled 28 days post-treatment. The association between lungworm infection and risk factors was analysed using statistical medians/means and the efficacy of the treatment against each lungworm species was assessed. Of 1990 cats sampled, 613 (30.8%) were positive for at least one parasite, while 210 (10.6%) were infected by lungworms. The prevalence of lungworm infection varied between the sampled sites, with the highest recorded in Bulgaria (35.8%) and the lowest in Switzerland (0.8%). None of the cats from Austria or the United Kingdom were infected by lungworms. Aelurostrongylus abstrusus was the species most frequently detected (78.1%), followed by Troglostrongylus brevior (19.5%), Eucoleus aerophilus (14.8%) and Oslerus rostratus (3.8%). The overall efficacy of the treatment was 99% for A. abstrusus and 100% for T. brevior, O. rostratus and E. aerophilus. Data presented provide a comprehensive account of the diagnosis, epidemiology and treatment of feline lungworms in Europe, as well as of the occurrence of co-infections by gastrointestinal parasites.

Dogs are the primary host for Dirofilaria repens, therefore it is mandatory to accurately diagnose the canine infection and to expand our current knowledge on parasite biology and the immune response of the infected host for a better prevention.Thus, the aim of the present study was to provide new insights from experimental infections of dogs with D. repens, focusing on the evaluation of: 1) the pre-patent period and 2) the antibody response against D. repens somatic antigens and against the Wolbachia endosymbiont. Briefly, on Day 0, twenty purpose-bred Beagle dogs were experimentally infected with 50 infective larvae (L3) of D. repens. Starting from Day 58 until the last day of the study (Day 281), blood samples were collected on a monthly basis for detection of antibodies against D. repens (Dr) and recombinant Wolbachia surface protein (rWSP) by non-commercial IgG-ELISAs. Additional samples were collected on Days 220, 245 and 281 for the detection of microfilariae (mff) using the modified Knott’s test and biomolecular analysis, following two PCR protocols: Gioia et al. (2010; protocol A) and Rishniw et al. (2006- protocol B). The results were analysed by univariate statistical analyses using 2 × 2 contingency tables and K Cohen was calculated to assess the agreement among all the diagnostic techniques. Overall, the outcome of the study revealed that out of the 20 dogs experimentally infected with D. repens, 16 (80 %) were microfilaraemic, 17 (85 %) were positive at DNA detection in the blood, 18 (90 %) had D. repens antibodies and 16 (80 %) had Wolbachia antibodies on the last day of the study. The overall k agreement between Knott’s and PCR protocol B was 0.442 (P = 0.0001) and increased throughout the study, reaching 0.828 (P = 0.0001) on Day 281. To the authors knowledge, this is only the second study reporting antibody response to D. repens somatic antigen in experimentally infected dogs. ELISA results showed that an antibody response develops before the onset of patency, and steadily increases with time. Results would suggest that the development of an immunological response to infection could lead to application in epidemiological studies, risk assessment and as an aid in the diagnostic approach in dogs, in particular for early infections without mff.

Background: Domestic cats can be infested by a large range of parasite species. Parasitic infestations may cause very different clinical signs. Endoparasites and ectoparasites are rarely explored in the same study and therefore multiparasitism is poorly documented. The present survey aimed to improve knowledge of the prevalence and risk factors associated with ecto- and endoparasite infestations in owned cats in Europe. Methods: From March 2012 to May 2013, 1519 owned cats were included in a multicenter study conducted in 9 veterinary faculties throughout Europe (Austria, Belgium, France, Hungary, Italy, Romania and Spain). For each cat, ectoparasites were checked by combing of the coat surface associated with otoscopic evaluation and microscopy on cerumen samples. Endoparasites were identified by standard coproscopical examinations performed on fresh faecal samples. Risk factors and their influence on parasitism were evaluated by univariate analysis followed by a multivariate statistical analysis (including center of examination, age, outdoor access, multipet status, and frequency of treatments as main criteria) with logistic regression models. Results: Overall, 50.7% of cats resulted positive for at least one internal or one external parasite species. Ectoparasites were found in 29.6% of cats (CI95 27.3-32.0%). Otodectes cynotis was the most frequently identified species (17.4%), followed by fleas (15.5%). Endoparasites were identified in 35.1% of the cats (CI95 32.7-35.7%), including gastro-intestinal helminths in 25.7% (CI95 23.5-28.0), respiratory nematodes in 5.5% (CI95 4.2-7.0%) and protozoans in 13.5% (CI95 11.8-15.3%). Toxocara cati was the most commonly diagnosed endoparasite (19.7%, CI95 17.8-21.8%). Co-infestation with endoparasites and ectoparasites was found in 14.0% of the cats, and 11.9% harbored both ectoparasites and gastro-intestinal helminths. Age, outdoor access, living with other pets, and anthelmintic or insecticide treatments were significantly associated with the prevalence of various parasites. Conclusions: This survey demonstrates that parasitism is not a rare event in European owned cat populations. The prevalence of multi-parasitism is significantly greater than expected by chance and hence there is tendency for some individual cats to be more prone to infestation by both endo- and ectoparasites due to common risk factors.