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The development of the Internet and digital technologies has influenced the ever–greater migrations of printed content to the digital sphere (blogs, online media, Internet portals, social networks), which has also brought with itself changes in readers’ habits and in the concept and format of texts as wells. Music press is no exception in that respect. In the context of South European states, these processes coincide with the period of political, social, cultural and economic transition, giving rise to the development of numerous regional and local specific forms of popular culture. The existence of the SFRY as a shared state enabled the creation of an authentic cultural space, which continued to develop even after its disintegration. This paper endeavours to shed light one segment of that local authenticity through an analysis of music press. The aim the authors of this paper aspire to achieve is the presentation of the development path of the printed media in the first place in the Socialist Federal Republic of Yugoslavia, then in Serbia, as well as the reconstructions of the modality of the transformation of this media in the transition period from an anthropological perspective. The wish is to identify the perception and significance of music as a local cultural phenomenon through the qualitative analysis of the archival material and the available Internet sources as well, then to trace the cultural changes that have been going on over time as a result of global and local social and cultural turmoil. We do not refer to press only as the medium which has an informative role, but rather as the medium that reflects the local community’s attitudes, simultaneously constructing narratives on popular culture that are incorporated in our everyday life., Razvoj Interneta i digitalnih tehnologija uticao je na sve veću migraciju štampanog sadržaja u digitalnu sferu (blogovi, online mediji, internet portali, društvene mreže), što je takođe dovelo do promena u navikama čitalaca, kao i u konceptu i formatu textova. Muzička štampa u tom pogledu nije izuzetak. U zemljama Južne Evrope, ovi procesi se poklapaju sa periodom političkih, socijalnih, kulturnih i ekonomskih transformacija koje su dovele do razvoja brojnih regionalnih i lokalnih specifičnih oblika popularne kulture. Postojanje SFRJ kao jedinstvene države omogućilo je stvaranje autentičnog kulturnog prostora koji je nastavio da se razvija čak i nakon njenog raspada. Ovaj članak pokušava da osvetli jedan segment ove lokalne autentičnosti analizom muzičke štampe. Cilj koji autori ovog članka žele da postignu je predstavljanje razvoja štampanih muzičkih medija, pre svega u Socijalističkoj Federativnoj Republici Jugoslaviji, zatim u Srbiji, kao i rekonstrukcija modaliteta transformacije ovih medija u prelaznom periodu. gledišta. Cilj je definisati percepciju i značaj muzike kao lokalnog kulturnog fenomena kroz kvalitativnu analizu arhivskog materijala, kao i dostupnog materijala na mreži, a zatim pratiti kulturne promene koje su se dešavale tokom vremena kao rezultat globalnih i lokalnih društvenih i kulturnih previranja. Štampu tretiramo ne samo kao sredstvo koje igra informativnu ulogu, već više kao sredstvo koje odražava stavove lokalne zajednice, istovremeno stvarajući narative o popularnoj kulturi koji su uključeni u naš svakodnevni život., Le développement de l’Internet et des technologies numériques a influencé une migration de plus en plus grande du contenu imprimé dans la sphère numérique (blogs, médias en ligne, portails web, réseaux sociaux), ce qui a aussi provoqué des changements dans les habitudes des lecteurs, ainsi que dans la conception et le format des textes. La presse musicale ne fait pas exception à cet égard. Dans les pays de l’Europe du Sud, ces processus concordent avec la période des transformations politiques, sociales, culturelles et économiques qui ont mené au développement des nombreuses formes particulières régionales et locales de la culture populaire. L’existence de la Yougoslavie en tant qu’un état unique a permis la création d’un espace culturel authentique qui a continué à se développer même après son démantèlement. Cet article tente d’éclaircir un segment de cette authenticité locale par l’analyse de la presse musicale. L’objectif que les auteurs de cet article désirent atteindre est celui de présenter le développement des médias musicaux imprimés, tout d’abord u dans la République fédérative socialiste de Yougoslavie, ensuite en Serbie, ainsi que de reconstruire les modalités de transformation de ces médias dans la période de transition. L’objectif est de définir la perception et l’importance de la musique comme d’un phénomène culturel local à travers une analyse qualitative du matériel d’archives, tout comme du matériel accessible sur les réseaux, et de suivre ensuite les changements culturels survenus au fil du temps et causés par les agitations sociales et culturelles globales et locales. Nous traitons la presse non seulement comme un moyen qui joue un rôle informatif, mais plutôt comme un moyen qui indique les positions de la communauté locale, créant en même temps des récits sur la culture populaire qui sont incorporés dans notre vie quotidienne.

Si la majorité des recherches situées au croisement de la musicologie et des études cinématographiques s’est centrée sur une exploitation des sources filmiques et des textes musicaux comme outil d’analyse, le prisme de la presse permet de porter un nouvel éclairage sur les principaux enjeux de la musique au cinéma. Cette thèse se propose de mettre en examen les premiers discours sur la musique au cinéma parus dans la presse française, de l’essor de la culture des grands orchestres de fosse à la fin de la commercialisation des technologies du cinéma sonore (1918-1934). La première partie interroge les fonctions octroyées à l’objet musical au cinéma par le biais d’un périodique musical (Le Courrier musical, 1917-1935) et son esthétique par la figure d’un critique spécialiste de la question (Raymond Berner, 1921-1934). Ensuite, nous soulignons la valeur musicale des technologies développées par Charles Delacommune pour la mise en place du synchronisme audiovisuel au temps du cinéma muet (dans les écrits de Raymond Berner) et du sonore (chez Émile Vuillermoz). Les bases théoriques des deux principales pratiques de l’accompagnement musical des films muets – l’adaptation et la partition originale – sont questionnées à l’aune du discours des adaptateurs et des écrits parus dans la presse musicale. Dans la foulée, la deuxième partie de cette thèse se centre sur les discours tenus dans la presse musicale lors de la transition vers le cinéma sonore (1928-1934). Nous montrons sur quelles bases s’articulent les principales considérations techniques (la musique mécanique, la synthèse sonore), socio-professionnelles (le chômage des musiciens exécutants), pédagogiques (l’enseignement de la musique à l’aide du film), et esthétiques (la phonogénie, la musique et les effets sonores) de la musique dans le film sonore. Notre analyse se concentre ensuite sur les discours sur les premiers films sonores français publiés dans La Revue musicale, tout en cernant l’exemple du film Rapt (Dimit, While the majority of the researches at the crossroads of musicology and film studies has focused on harnessing films and music scores as analytical tools, the lens of the press allows to shed a new light on the most salient film music issues. This thesis aims on investigating the first discourses on film music published in the French press, from the rise of great cinema theater orchestras to the end of the commercialization of sound film technologies (1918-1934). The first part stresses film music functions through one specific music periodical (Le Courrier musical, 1917-1935) and its aesthetic through the figure of a critic specialized on the topic (Raymond Berner, 1921-1934). Then, we underline the musical value of the technologies developed by Charles Delacommune for the achievement of audiovisual synchronism during the silent film era (based on Raymond Berner’s writings) and the sound film era (based on Émile Vuillermoz’s writings). The theoretical basis of the two main silent film accompaniment practices – adaptation and original score – are questioned within the discourses of the adaptators and texts published in music periodicals. In the same perspective, the second part of this thesis focuses on the discourses published in the music press during the transition to sound film (1928-1934). We uncover and analyse of the main sound film music technological (the “musique mécanique”, sound synthesis), socio-professional (performing musicians’ unemployment), didactical (the teaching of music with the aid of film), and aesthetical (“phonogénie”, music and sound effects) issues. Our research then focuses on the discourses on the first French sound film published in the Revue musicale (1921-1939), while examining the case of the film Rapt (Dimitri Kirsanoff, music by Arthur Hoérée and Arthur Honegger, 1934). Finally, we show how a synthesis approach of interviews with composers allows to deepen our understanding of the work of musicians in film studios., Doctorat en Histoire, histoire de l'art et archéologie, info:eu-repo/semantics/nonPublished