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L’âgisme est un phénomène prévalent ayant des conséquences significatives pour la santé et le bien-être social des personnes aînées. Cette étude vise à décrire les manifestations d’âgisme et ses liens avec l’isolement social des personnes aînées à l’aide d’un devis qualitatif descriptif comportant sept entrevues de groupe focalisées avec des citoyens aînés et des intervenants communautaires d’un quartier urbain de Montréal (n = 37 participants). Les verbatims ont été analysés selon la méthode de Miles, Huberman et Saldaña (2020). Les résultats présentent de nombreux stéréotypes et préjugés âgistes exprimés de façon explicite ou implicite (par le biais des métaphores), désignant les aînés comme rigides, vulnérables, désintéressés aux contacts sociaux et incapables d’utiliser la technologie. Cette recherche décrit la discrimination associée aux problèmes d’accès aux services communautaires et établit des liens entre l’âgisme et l’isolement social. Cette étude permet d’identifier les manifestations d’âgisme ainsi que de mieux comprendre l’âgisme en lien avec l’isolement social. Les résultats de cette recherche pourraient permettre d’aider les psychologues à comprendre l’impact des manifestations d’âgisme, et ainsi offrir des services qui tiendront compte de ces données dans leur pratique auprès des personnes aînées.

Depuis la crise sanitaire de 2020 provoquée par la COVID-19, des modalités de télétravail et de travail hybride se sont déployées de façon massive au sein de différentes organisations publiques, ce qui soulève plusieurs interrogations à propos de la transformation des relations informelles au travail.

Bien que des études récentes aient montré que les personnes isolées ont un plus faible pronostic du cancer de la prostate (CaP), nous ignorons comment l’isolement social influence le risque de développer ce cancer. L’objectif général de cette thèse était d’évaluer l’association entre différents indicateurs relatifs à l’isolement social, tant familiaux qu’environnementaux, et le risque de CaP. Les objectifs spécifiques étaient de: 1. Déterminer le lien entre l’état matrimonial et le risque de CaP; 2. Étudier le rôle de la structure familiale sur le risque de CaP; 3. Investiguer le lien entre la défavorisation sociale contextuelle et le risque de CaP; 4. Évaluer l’état actuel des connaissances concernant les relations sociales et le dépistage du CaP; 5. Estimer l’association entre la composition des ménages et différents comportements de santé. Deux sources de données principales ont été utilisées : le consortium international PRACTICAL incluant 12 études cas-témoins (objectif 1), et l’étude PROtEuS, une étude populationnelle cas-témoins conduite entre 2005-2012 à Montréal (objectif 2,3,5). Cette dernière comprend un éventail d’informations sociodémographiques et personnelles recueillies sur 1931 cas incidents et 1994 témoins de la population générale sélectionnés aléatoirement sur la liste électorale. Nos résultats ont mis en évidence un risque élevé de CaP chez les veufs par rapport aux hommes mariés, en particulier à un stade avancé. Les hommes célibataires présentaient des risques élevés de cancer agressifs. Le fait d’avoir une fille était associé à un risque plus faible de CaP agressif. Une relation doseréponse inverse a été observée entre le nombre de personnes vivant récemment avec le sujet et le risque de ce cancer. Dans les analyses s’intéressant aux aspects contextuels, nous avons observé que les hommes résidant dans des quartiers socialement défavorisés présentaient u

Skype, Zoom, Facetime, Messenger… autant d’applications qui ont été mises à profit depuis le début de la pandémie de COVID-19 pour travailler de chez soi et parler aux proches. Mais qu’en est-il de l’utilité de cette communication médiée par ordinateur (CMO) pour alimenter le dialogue intergénérationnel à l’extérieur du cercle des proches et briser l’isolement chez les aînés? Ce projet de recherche a jumelé cinq jeunes de 18 à 30 ans à cinq aînés de 75 ans et plus. Chaque duo ainsi formé a pu dialoguer par le biais de Skype le temps de trois séances, de mai à septembre 2019. Pour participer à l’étude, les participants aînés devaient vivre seuls et parler français. À la fois la CMO et la notion d’objet-frontière ont été mobilisées dans ce projet de recherche pour analyser la communication entre deux univers spatio-temporels aux frontières bien distinctes, celui des jeunes et celui des aînés. Les résultats de cette recherche exploratoire suggèrent que la qualité et le contenu des échanges priment sur les questions techniques liées au fonctionnement des technologies, peu importe les connaissances technologiques des participants, et ce, même si le fait de parler à un étranger par Skype pouvait ne pas être attrayant au départ pour certains participants. L’expérience a également permis de sensibiliser les jeunes à ce qu’est l’isolement. Cette avenue est intéressante dans un contexte où bon nombre d’activités sociales se sont transformées en rendez-vous virtuels. Une option qui peut aussi s’avérer complémentaire pour les organismes communautaires qui peinent parfois à recruter des jeunes lors des visites d’amitié auprès des personnes aînées. Ne pas avoir à se déplacer pour ces rencontres intergénérationnelles était indéniablement facilitant pour les jeunes participants et participantes.

The present study examined, within a longitudinal family-informed design and across middle childhood, the predictive associations between preference for solitude and social wariness, two forms of social withdrawal, and peer difficulties. Specifically, preference for solitude, rather than social wariness, was expected to predict peer victimization and rejection, two aspects of peer difficulties. A total of 1041 children from the Quebec Newborn Twin Study were assessed by teachers and peers at ages 6, 7, and 10 years. Multi-level analyses conducted across three levels, between-family, within-family, and within-person, revealed that preference for solitude, rather than social wariness, increased the risk for peer difficulties in terms of both peer victimization and peer rejection. Specifically, preference for solitude was systematically associated with peer rejection starting at age 6 years and became progressively associated with peer victimization over time. This pattern was found both between and within families. In addition, the predictive association with peer rejection was found within genetically identical, monozygotic twin pairs, suggesting that this predictive association existed after taking into account genetic vulnerabilities. Social wariness was systematically unrelated to peer difficulties. These findings suggest that preference for solitude, rather than social wariness, is a risk factor for peer difficulties. They underscore the relevance of distinguishing these dimensions of social withdrawal and illustrate the usefulness of a family-informed design to document the processes underlying childhood social adjustment.

Background. Anxiety and depressive disorders can be classified under a bi-dimensional model, where depression and generalized anxiety disorder are represented by distress and the other anxiety disorders, by fear. The phenotypic structure of this model has been validated, but twin studies only show partial evidence for genetic and environmental distinctions between distress and fear. Moreover, the effects of genetic variants are mostly shared between anxiety and depression, but the genome-wide genetic distinction between distress and fear remain unexplored. This study aimed to examine the degree of common genetic variation overlap between distress and fear, and their associations with the psychosocial risk factors of loneliness and social isolation. Methods. We used genome-wide data from 157,366 individuals in the UK Biobank who answered a mental health questionnaire. Results. Genetic correlations indicated that depression and generalized anxiety had a substantial genetic overlap, and that they were genetically partially distinct from fear disorders. Associations with loneliness, but not social isolation, showed that loneliness was more strongly associated with both distress disorders than with fear. Conclusions. Our findings shed light on genetic and environmental mechanisms that are common and unique to distress and fear and contribute to current knowledge on individuals’ susceptibility to anxiety and depression.

La pandémie liée à la COVID-19 met à l'épreuve les capacités d'adaptation des populations et peut entraîner des effets sur leur santé mentale. Le sujet a d’ailleurs été abordé régulièrement dans les médias depuis le début de la pandémie. Une revue de la presse francophone sur la santé mentale en contexte de pandémie est réalisée depuis le début mai 2020 et publié dans le cadre d’un dossier thématique sur la santé mentale et la COVID-19 publié et mise à jour régulièrement sur le site Qualaxia https://qualaxia.org/dossier/covid-19-et-sante-mentale/. Cette première synthèse couvre la période du 1er mai au 31 juillet 2020. Elle couvre donc la fin de la période de confinement strict et le déconfinement qui s’est graduellement orchestré par la suite pour se termine au moment des semaines de vacances de la construction au Québec.

The present study examined, within a longitudinal family-informed design and across middle childhood, the predictive associations between preference for solitude and social wariness, two forms of social withdrawal, and peer difficulties. Specifically, preference for solitude, rather than social wariness, was expected to predict peer victimization and rejection, two aspects of peer difficulties. A total of 1041 children from the Quebec Newborn Twin Study were assessed by teachers and peers at ages 6, 7, and 10 years. Multi-level analyses conducted across three levels, between-family, within-family, and within-person, revealed that preference for solitude, rather than social wariness, increased the risk for peer difficulties in terms of both peer victimization and peer rejection. Specifically, preference for solitude was systematically associated with peer rejection starting at age 6 years and became progressively associated with peer victimization over time. This pattern was found both between and within families. In addition, the predictive association with peer rejection was found within genetically identical, monozygotic twin pairs, suggesting that this predictive association existed after taking into account genetic vulnerabilities. Social wariness was systematically unrelated to peer difficulties. These findings suggest that preference for solitude, rather than social wariness, is a risk factor for peer difficulties. They underscore the relevance of distinguishing these dimensions of social withdrawal and illustrate the usefulness of a family-informed design to document the processes underlying childhood social adjustment.

Background. Anxiety and depressive disorders can be classified under a bi-dimensional model, where depression and generalized anxiety disorder are represented by distress and the other anxiety disorders, by fear. The phenotypic structure of this model has been validated, but twin studies only show partial evidence for genetic and environmental distinctions between distress and fear. Moreover, the effects of genetic variants are mostly shared between anxiety and depression, but the genome-wide genetic distinction between distress and fear remain unexplored. This study aimed to examine the degree of common genetic variation overlap between distress and fear, and their associations with the psychosocial risk factors of loneliness and social isolation. Methods. We used genome-wide data from 157,366 individuals in the UK Biobank who answered a mental health questionnaire. Results. Genetic correlations indicated that depression and generalized anxiety had a substantial genetic overlap, and that they were genetically partially distinct from fear disorders. Associations with loneliness, but not social isolation, showed that loneliness was more strongly associated with both distress disorders than with fear. Conclusions. Our findings shed light on genetic and environmental mechanisms that are common and unique to distress and fear and contribute to current knowledge on individuals’ susceptibility to anxiety and depression.

La pandémie liée à la COVID-19 met à l'épreuve les capacités d'adaptation des populations et peut entraîner des effets sur leur santé mentale. Le sujet a d’ailleurs été abordé régulièrement dans les médias depuis le début de la pandémie. Une revue de la presse francophone sur la santé mentale en contexte de pandémie est réalisée depuis le début mai 2020 et publié dans le cadre d’un dossier thématique sur la santé mentale et la COVID-19 publié et mise à jour régulièrement sur le site Qualaxia https://qualaxia.org/dossier/covid-19-et-sante-mentale/. Cette première synthèse couvre la période du 1er mai au 31 juillet 2020. Elle couvre donc la fin de la période de confinement strict et le déconfinement qui s’est graduellement orchestré par la suite pour se termine au moment des semaines de vacances de la construction au Québec.

This prospective longitudinal study examined whether early childhood risk factors contributed to explaining and predicting intimate partner violence (IPV) in midadulthood. Participants included 202 men from the Cambridge longitudinal study who were in an intimate relationship in their mid-40s. Neuropsychological deficits and the presence of a criminogenic family environment were measured between ages 8 and 10. Antisocial behavior was measured between ages 8 and 18. IPV was measured at age 48 using a self-report instrument completed by the participants' female partners. Perpetration and victimization rates were relatively high; violence was mostly mutual, and men were more likely to be victims than perpetrators. Findings indicate that a criminogenic environment increases the risk of IPV by fostering the development of antisocial behavior and neuropsychological deficits. A link also exists between a high level of antisocial behavior during adolescence and the risk of IPV later in life. The results suggest the presence of both continuity and discontinuity of antisocial behavior as childhood risk factors that increase the likelihood of future involvement in IPV, but the role of these risk factors is modest.

L’hypothèse neurodéveloppementale de la schizophrénie suggère, entre autres, que l’inflammation prénatale sensibilise le cerveau en développement à une atteinte subséquente durant le jeune âge, augmentant le risque de développer la maladie. Pour mieux comprendre la pathophysiologie de la maladie, nous avons développé un modèle à double atteinte basé sur l’activation immunitaire gestationnelle au polyIC (PIC) suivie d’un stress de contention à l’âge juvénile chez la souris. Un effet additif est observé sur le déficit de l’inhibition du réflexe de sursaut par stimulus sonore (IPP), accompagné d’anomalies oxydatives, dopaminergiques et GABAergiques dans le cortex préfrontal (PFC) et le striatum, chez les souris exposées aux deux atteintes dès l’âge juvénile. À notre connaissance, il s’agit du premier modèle à double atteinte démontrant un déficit de l’IPP dès l’âge pubertaire. De plus, l’acide lipoïque, un antioxydant, prévient les déficits d’IPP et les anomalies neurochimiques du PFC, supportant ainsi l’implication du stress oxydatif dans la schizophrénie et suggérant que les déficits d’IPP sont associés à des anomalies du PFC. Ce modèle aidera à étudier de nouvelles alternatives thérapeutiques pour le traitement de la schizophénie, spécialement durant la phase prodromale. Sur un autre ordre d’idée, un taux élevé de mortalité par suicide existe chez les patients schizophrènes et les mécanismes pathophysiologiques de ce phénomène demeurent peu compris. Un deuxième modèle à double atteinte a été développé, présentant des comportements associés au risque suicidaire (agressivité, impulsivité, anxiété et perte d’espoir), via le polyIC prénatal suivi de l’isolement social dès le sevrage des souriceaux. Les deux atteintes interagissent pour induire plusieurs comportements de type schizophrénique et associés au risque suicidaire chez les mâles. Le chlorure de lithium, connu pour ses effets de « prévention du suicide » dans la population générale, améliore les composantes comp

This prospective longitudinal study examined whether early childhood risk factors contributed to explaining and predicting intimate partner violence (IPV) in midadulthood. Participants included 202 men from the Cambridge longitudinal study who were in an intimate relationship in their mid-40s. Neuropsychological deficits and the presence of a criminogenic family environment were measured between ages 8 and 10. Antisocial behavior was measured between ages 8 and 18. IPV was measured at age 48 using a self-report instrument completed by the participants' female partners. Perpetration and victimization rates were relatively high; violence was mostly mutual, and men were more likely to be victims than perpetrators. Findings indicate that a criminogenic environment increases the risk of IPV by fostering the development of antisocial behavior and neuropsychological deficits. A link also exists between a high level of antisocial behavior during adolescence and the risk of IPV later in life. The results suggest the presence of both continuity and discontinuity of antisocial behavior as childhood risk factors that increase the likelihood of future involvement in IPV, but the role of these risk factors is modest.

Au cours de son histoire, la société québécoise est passée du type "traditionnel" au type "industriel", ce qui occasionna un changement social important. Parmi les éléments constituant ce changement on note, entre autres, une métamorphose de l'intégration sociale des vieillards, le tout se traduisant en un réaménagement de leur tissu social. Les personnes âgées de 65 ans et plus étant désormais écartées du monde du travail et n'occupant plus la même place au sein de la famille se voient graduellement isolées socialement. C'est d'ailleurs une telle situation qui, en quelque sorte, a motivé l'État à prendre en charge et même à "s'approprier" la vieillesse par le biais de programmes d'intervention en matière de services sociaux et de santé. Aujourd'hui on connaît les conséquences d'une telle démarche lorsqu'on considère l'ampleur actuelle du fardeau gouvernemental résultant du vieillissement de la population québécoise. Or, dans tout nouveau projet d'intervention auprès de la population âgée, il appert de plus en plus que I'Etat tirerait avantage à s'en remettre, du moins en partie, au potentiel qu'offre la sphère sociale des gens âgés. En effet, devant l'intérêt que suscite le problème du vieillissement des populations, des travaux portant sur l'analyse du vécu social des vieillards parviennent à démontrer que l'environnement social de nos aînés est plus cohérent qu'escompté. Qui plus est, il s'avère qu'à l'étape du troisième âge, l'individu réussit bien souvent à s'adapter à la vieillesse en développant une sociabilité précise. Plus encore, l'analyse faite à l'échelle du Saguenay révèle que la sphère sociale des vieillards se structure différemment selon des facteurs particuliers à savoir le mode d'habitation, l'âge, le sexe et le statut civil. Dans certains cas même, le tout coïncide à une forme distincte de sociabilité dite "alternative" qui semble se dissocier de l'isolement social.

Plusieurs théories ont été proposées au cours des années afin de nous permettre de bien explorer le besoin d'affiliation (le besoin d'être lié, d'aimer et d'être aimé par autrui) et son importance chez l'être humain (Baumeister & Leary, 1995; Deci & Ryan, 2000; McAdams, 1980; McClelland, 1985). Certaines théories parlent d'un besoin acquis (McAdams, 1980; McClelland, 1985), tandis que d'autres théories présentent un besoin inné et universel (Baumeister & Leary, 1995; Deci & Ryan, 2000). Afin de développer un modèle intégratif, la présente thèse propose le Modèle d'Orientations du Besoin d'Affiliation qui comprend quatre postulats. Le premier postulat propose que le besoin d'affiliation est inné, une position qui est appuyée par de nombreuses recherches (Baumeister & Leary, 1995; Deci & Ryan, 2000). En lien avec les théories de Baumeister et Leary (1995) et de McClelland (1985), le deuxième postulat propose qu'il existe des différences individuelles dans la façon avec laquelle le besoin d'affiliation guide les interactions entre les personnes et leur environnement social. Plus spécifiquement, nous postulons que certaines personnes interagissent avec les autres avec une orientation d'accroissement personnel, tandis que d'autres approchent les relations sociales avec une orientation de réduction d'un déficit relationnel. Nous proposons donc des différences qualitatives en ce qui concerne le besoin psychologique d'affiliation, c'est-à-dire, que son développement puisse être influencé par deux orientations différentes. Troisièmement, le Modèle d'Orientations du Besoin d'Affiliation postule que les expériences sociales antérieures des individus déterminent leur orientation d'affiliation. Finalement, le Modèle postule que l'orientation d'affiliation des individus influence non seulement la façon avec laquelle l'individu vit ses expériences dans le quotidien, mais également les perceptions et les comportements d'autrui envers ledit individu. Nous croyons en effet que l'orie

Depuis plusieurs années, le développement d'une politique plus humaine du troisième âge est bloquée par les structures, les lois, les habitudes qui en découlent. Seule une nouvelle conception du Temps permettrait aux personnes âgées de trouver leur place dans la société. Deux secteurs sont analysés : la gestion des équipements collectifs et le passage de la vie à la retraite., MARTINE MAYENCE « Time and society » For a long time now the development of a more human policy in favour of the elderly has been made impossible because of different structures and laws as well as the habits they have led to. Only new ideas about the concepts of TIME could allow old age people to find the place they deserve in society. Two fields are analysed : the management of collective equipment and the move from life to retirement.