This paper examines how protests spread across countries in the 2011 Arab Spring. Based on the diffusion literature, we form hypotheses about the factors that influence the transmission of protests across borders. To test the hypotheses, we use an events data set measuring media reports of protests, government reforms, and acts of repression on a daily basis by country. We show that the strength of the protest movement in one country is significantly affected by protest activities in other countries over the previous 1 or 2 weeks and that protests were more likely to spread between countries that had high levels of bilateral trade. When we examine periods longer than 2 weeks, we find that protests spread across borders only when they were successful in pressuring Arab governments into enacting reforms and when the protests did not lead to government reprisals. In all our models, government repression in one country significantly stifled protests in other countries. Each country was thus significantly affected by the choices that governments in other Arab League nations made, and this interdependence meant that governments had incentives to cooperate with each other in their responses to the Arab Spring protests. Este artículo analiza cómo se extendieron las protestas a través de distintos países durante la Primavera Árabe de 2011. Basándonos en la literatura sobre difusión, formulamos hipótesis sobre los factores que influyen en la transmisión de las protestas a través de fronteras. Para comprobar nuestras hipótesis, utilizamos un conjunto de datos de eventos que miden la información de los medios de comunicación sobre las protestas, las reformas gubernamentales y los actos de represión a diario por país. Demostramos que la fuerza del movimiento de protesta en un país se ve significativamente afectada por las actividades de protesta en otros países durante la semana o las dos semanas anteriores y que las protestas eran más propensas a extenderse entre los países que tenían altos niveles de comercio bilateral. Cuando examinamos periodos superiores a dos semanas, comprobamos que las protestas se extienden a través de las fronteras solo cuando estas consiguen presionar a los gobiernos árabes para que promulguen reformas y cuando las protestas no provocan represalias por parte del gobierno. En todos nuestros modelos, la represión gubernamental en un país frenó significativamente las protestas en otros países. Por lo tanto, cada país se vio significativamente afectado por las decisiones que tomaron los gobiernos de otras naciones de la Liga Árabe, y esta interdependencia significó que los gobiernos tenían incentivos para cooperar entre sí en sus respuestas a las protestas de la Primavera Árabe. Le présent article analyse la manière dont les protestations se sont propagées à travers les pays lors du Printemps arabe de 2011. Sur la base de la documentation diffusée, nous émettons des hypothèses sur les facteurs ayant influencé la transmission des protestations à travers les frontières. Afin de vérifier les hypothèses, nous utilisons un ensemble de données d'événements évaluant les comptes-rendus que les médias ont fait des protestations, des réformes du gouvernement et des actes de répression, jour après jour et par pays. Nous montrons que la force du mouvement de protestation dans un pays est affectée de manière significative par les actes de protestation dans d'autres pays au cours de la ou des deux semaines précédentes, et que les protestations avaient beaucoup plus de chance de s'étendre entre des pays ayant des niveaux élevés de commerce bilatéral. Lorsqu'on examine des périodes supérieures à deux semaines, on observe que les protestations se propagent à travers les frontières uniquement lorsqu'elles ont réussi à faire pression sur les gouvernements arabes pour qu'ils adoptent des réformes et lorsque ces protestations n'ont pas entraîné de représailles de la part du gouvernement. Dans tous nos modèles, la répression du gouvernement dans un pays a sensiblement étouffé les protestations dans les autres pays. Chaque pays était donc affecté de manière significative par les choix effectués par les gouvernements dans les autres nations de la Ligue arabe, et cette interdépendance signifiait que les gouvernements avaient intérêt à coopérer les uns avec les autres quant à leur réponse face aux protestations du Printemps arabe. [ABSTRACT FROM AUTHOR]