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2. Patterns of bryophyte diversity in humid coastal and inland cedar–hemlock forests of British Columbia.
- Author
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Newmaster, Steven G, Belland, René J, Arsenault, André, and Vitt, Dale H
- Subjects
BRYOPHYTES ,BIODIVERSITY ,FORESTS & forestry ,FOREST management - Abstract
Mosses and hepatics (bryophytes) are the most diverse and abundant understorey vegetation within the Coastal Western Hemlock (CWH) and Interior Cedar–Hemlock (ICH) zones of British Columbia. This study intensively sampled bryophytes in 287 young- and old-growth stands in the CWH and ICH zones. Two major variables strongly influence the patterning of bryophyte diversity in these zones: stand age and habitat heterogeneity. Canonical correspondence analyses (CCA) identified these as the most important variables explaining stand–environment interactions. Alpha diversity is much greater in old-growth forests and beta diversity is high between young and old forests. Old-growth cedar–hemlock forests have between 60 (ICH) and 100% (CWH) more species than younger forests disturbed by wildfire in the ICH zones or logging in the CWH zones. Furthermore, a stand classification built on species composition partitioned species into stands of different ages and mesohabitat heterogeneity. Beta diversity was also partitioned between stands of different ages and habitat heterogeneity. This indicates that both young and old forests have a unique assemblage of species. Indicator analysis was used to choose a partial lists of species that are indicators of "old growthness". These old forests support a rich flora of hepatics and rare western North American endemics. High environmental continuity is associated with the most humid watersheds and cedar–hemlock forests within these watersheds have the highest bryophyte diversity. The establishment of rich communities of bryophytes in the moist cedar–hemlock forest has been occurring over the last 2000–7000 years, with the coastal rainforest much older than the inland rainforest. Large-scale disturbance, such as forestry, threatens the existence of these highly diverse communities. A better understanding of the patterning of bryophyte diversity will provide an opportunity to minimize the impact of forest operations on biodiversity. Bryophyte diversity in British Columbia cedar–hemlock forests will be sustained through ecosystem management of old-growth legacies (i.e., landscapes, stands, and their components) and preservation of areas of high diversity. Temporal and habitat variables are influential in the patterning of bryophyte diversity. Management plans that consider these variables will be better equipped to manage cedar–hemlock forests for maintaining biodiversity. Key words: biodiversity, bryophytes, cedar–hemlock, CWH, disturbance, ecosystem management, floristic habitat sampling, forest conservation, ICH, old growth, patterning of diversity, rare species, species richness.Les mousses et les hépatiques (bryophytes) représentent la végétation de sous-étage la plus diversifiée et abondante dans la zone côtière de la pruche de l'Ouest (CWH) et la zone à thuya et à pruche de l'Intérieur (ICH) en Colombie-Britannique. Cette étude a comporté un échantillonnage intensif des bryophytes dans 287 peuplements jeunes et anciens de ces deux zones. Deux variables y exercent une influence majeure sur le patron de répartition de la diversité des bryophytes : l'âge des peuplements et l'hétérogénéité des habitats. Des analyses canoniques des correspondances (ACC) ont indiqué qu'il s'agissait des plus importantes variables pour expliquer les interactions peuplement–environnement. La diversité alpha est beaucoup plus grande dans les forêts anciennes, et la diversité bêta est élevée entre les forêts jeunes et les forêts vieilles. Les forêts anciennes de thuya et de pruche comptent entre 60 % (ICH) et 100 % (CWH) plus d'espèces que les forêts plus jeunes perturbées par un incendie dans la zone ICH ou une récolte dans CWH. De plus, une classification des peuplements reposant sur la composition en espèces a fourni une répartition de la richesse en espèces entre peuplements ayant différentes caractéristiques d'âge et d'hétérogénéité des mesohabitats. La diversité bêta a aussi été répartie entre peuplements ayant différentes caractéristiques. Il ressort que la jeune forêt et la vieille forêt ont toutes deux un assemblage unique d'espèces. Une analyse a été effectuée pour établir une liste partielle d'espèces indicatrices d' « ancienneté ». Les vieilles forêts étudiées abritent une flore riche en hépatiques et en espèces endémiques rares de l'Ouest de l'Amérique du Nord. Une grande continuité de l'environnement est associée aux bassins versants les plus humides, et les forêts de thuya et de pruche de ces bassins renferment la plus forte diversité en bryophytes. L'établissement de riches communautés de bryophytes dans la forêt humide de thuya et de pruche se poursuit depuis des milliers d'années, de 2000 à 7000 ans, la forêt ombrophile côtière étant beaucoup plus âgée que la forêt ombrophile intérieure. Les perturbations de grande échelle, comme l'exploitation forestière, menacent l'existence de ces communautés de grande diversité. Une meilleure compréhension du patron de répartition de la diversité des bryophytes aidera à limiter l'impact des opérations forestières sur la biodiversité. La diversité des bryophytes dans les forêts de thuya et de pruche de la Colombie-Britannique pourra être maintenue en aménageant à l'échelle de l'écosystème les vestiges des forêts anciennes (c.-à-d. paysages, peuplements et leurs composantes) et en préservant des zones à forte diversité. Des variables temporelles et des variables de l'habitat influent sur le patron de répartition de la diversité des bryophytes. Les plans d'aménagement prenant en considération ces variables seront mieux en mesure d'assurer le maintien de la biodiversité des forêts de thuya et de pruche. Mots clés : aménagement écosystémique, biodiversité, bryophytes, conservation de la forêt, CWH, échantillonnage floristique de l'habitat, espèces rares, forêt ancienne, ICH, patron de répartition de la diversité, perturbation, pruche, richesse en espèces, thuya.[Traduit par la rédaction] [ABSTRACT FROM AUTHOR]
- Published
- 2003
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3. Characterization of old "wet boreal" forests, with an example from balsam fir forests of western Newfoundland.
- Author
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Thompson, Ian D, Larson, David J, and Montevecchi, William A
- Subjects
TAIGAS ,FORESTS & forestry ,BIODIVERSITY ,FOREST management - Abstract
Wet boreal forests occur primarily in Atlantic Canada especially in Newfoundland, but examples are also found in Quebec and the northeastern U.S.A. These forests are dominated by balsam fir (Abies balsamea), which is susceptible to fire but flourishes in wetter environments where fire is absent. The major stand disturbances are caused by insects, primarily spruce budworm (Choristoneura fumiferana) and hemlock looper (Lambdina fiscellaria), followed by root rots and blowdown. Stands in Newfoundland were characterized by large amounts of dead standing and fallen wood, as a result of self-thinning processes and insect attacks. A comparison of 40-, 60-, and >= 80-year-old forests in Newfoundland indicated that the oldest stage of balsam fir forests had a distinctly different structure, including more large dead and fallen wood, a more irregular canopy including gaps, a more diverse ground flora, more moss ground cover, a more variable tree height, taller snags, fewer white birch snags, and fewer deciduous small trees. These differences were reflected in various plant and animal faunas that were distinct in the old forest including: flowering plants, beetles, Collembola, oribatid mites, mammals, and birds. Several species of plants and animals were only found in the oldest forest stands, including a high percentage among the arthropods. Suggested indicator species at the stand level include black-backed woodpeckers (Picoides arcticus) and marten (Martes americana). Logging results in a larger mean patch size than that caused by natural insect disturbances, possibly affecting dispersal by soil organisms and plants within the new landscape. A portion of the landscape, keyed to species with the largest area requirements to maintain their populations, including marten, black-backed woodpeckers, and (or) boreal owls (Aegolius funereus) could guide the amount of old forest, and individual patch sizes, required across a landscape over time. Key words: old growth, biodiversity, species richness, forest management, balsam fir.Les forêts boréales humides se trouvent principalement dans les provinces canadiennes de l'Atlantique, surtout à Terre-Neuve. Il en existe également au Québec et dans le Nord-Est des États-Unis. Dans ces forêts domine le sapin baumier (Abies balsamea), sensible au feu, qui prospère dans les milieux plus humides où le feu est absent. Les principales sources de perturbation des peuplements sont les insectes, plus particulièrement la tordeuse des bourgeons de l'épinette (Choristoneura fumiferana) et l'arpenteuse de la pruche ( Lambdina fiscellaria), puis les pourridiés et les chablis. À Terre-Neuve, les peuplements se caractérisent par des quantités importantes d'arbres morts sur pied et de bois au sol résultant des processus d'éclaircie naturelle et des attaques d'insectes. Une comparaison de forêts terre-neuviennes de 40, 60 et 80+ ans a indiqué que, par rapport aux peuplements de 40 ou 60 ans, les sapinières les plus âgées présentent une structure nettement différente, se caractérisant, entre autres, par une plus grande quantité de gros bois morts, un étage supérieur plus irrégulier avec des trouées, une flore au sol plus diversifiée, une strate muscinée plus abondante, une hauteur des arbres plus variable, des chicots de plus grande hauteur, moins de chicots de bouleau à papier et moins de petits arbres feuillus. Ces différences se reflètent dans diverses composantes de la flore et de la faune qui sont distinctes dans la vieille forêt (plantes à fleurs, coléoptères, collemboles, acariens oribates, mammifères et oiseaux, entre autres). Plusieurs espèces végétales et animales, dont un pourcentage élevé d'arthropodes, n'ont été trouvées que dans les peuplements forestiers les plus âgés. Le pic à dos noir (Picoides arcticus) et la martre (Martes americana) sont suggérés en tant qu'espèces indicatrices au niveau du peuplement. La récolte forestière crée des trouées en moyenne plus grandes que celles résultant des perturbations naturelles causées par les insectes, ce qui pourrait affecter la dispersion par les organismes du sol et les plantes dans le nouveau paysage. Une portion du paysage déterminée en fonction d'espèces ayant besoin de plus d'espace pour maintenir leurs populations, incluant la nyctale boréale (Aegolius funereus), pourrait servir de guide pour établir la quantité requise de vieille forêt, et la taille appropriée des parcelles, dans un paysage en fonction du temps. Mots clés : forêts anciennes, biodiversité, richesse des espèces, gestion des forêts, sapin baumier. [Traduit par la rédaction] [ABSTRACT FROM AUTHOR]
- Published
- 2003
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