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Three isomers of the triatomic [Al, N, O] molecular system have been observed in a solid argon matrix by infrared absorption spectroscopy using 15N and 18O isotopic substitution. The present work provides high-level quantum chemical predictions of their spectroscopic parameters to observe this system in the interstellar medium. The spectroscopic parameters, stability, and geometries of the lowest stable isomers of its isoelectronic system [Al, N, S] were characterized using coupled-cluster CCSD(T), explicitly correlated coupled-cluster CCSD(T)-F12, and multireference configuration interaction. The three-dimensional potential energy surfaces of all isomers were computed at the CCSD(T)-F12/aug-cc-pV5Z level, and a set of spectroscopic parameters were calculated. In both systems, the most stable isomer is linear with an X3Σ− electronic ground state, and all linear isomers are characterized by small bending modes of less than 200 cm−1. Due to their large dipole moments, the high intensities of such modes, and the nonexistence of anharmonic resonance complicating their spectra, our results facilitate the detection of AlNO and AlNS in the laboratory or in the interstellar medium. [ABSTRACT FROM AUTHOR]

Ab initio and Perdew, Burke, and Ernzerhof (PBE) density functional theory with dispersion correction (PBE-D3) calculations are performed to study N2-Arn (n ≤ 3) complexes and N2 trapped in Ar matrix (i.e., N2@Ar). For cluster computations, we used both Møller-Plesset (MP2) and PBE-D3 methods. For N2@Ar, we used a periodic-dispersion corrected model for Ar matrix, which consists on a slab of four layers of Ar atoms. We determined the equilibrium structures and binding energies of N2 interacting with these entities. We also deduced the N2 vibrational frequency shifts caused by clustering or embedding compared to an isolated N2 molecule. Upon complexation or embedding, the vibrational frequency of N2 is slightly shifted, while its equilibrium distance remains unchanged. This is due to the weak interactions between N2 and Ar within these compounds. Our calculations show the importance of inclusion of dispersion effects for the accurate description of geometrical and spectroscopic parameters of N2 isolated, in interaction with Ar surfaces, or trapped in Ar matrices. [ABSTRACT FROM AUTHOR]

Abstract: We report four cases of non-Hodgkin lymphoma involving the nasopharynx. Clinical, radiological, histological and treatment modalities are described. The four patients were male and aged 20, 42, 71 and 77 years. The symptoms were nasal obstruction with epistaxis in three cases and a cervical node in the fourth case. The histological type was a non-Hodgkin lymphoma of phenotype B with large cells CD20+ in the four cases. The treatment consisted in radiotherapy and chemotherapy. [Copyright &y& Elsevier]

Poster: Clinical track: Head and Neck PO-0831: IMRT for recurrent nasopharyngeal cancer: OAR tolerance and acute toxicity D. Aissaoui, K. Mahjoubi, A. Essadok, R. Abidi, C. Nasr. [Extracted from the article]

Objectif de l’étude La RCMI est la technique de choix pour les cancers du cavum. Elle permet une meilleure couverture tumorale avec une meilleure protection des organes à risque. Néanmoins, elle nécessite une reproductibilité rigoureuse du positionnement du patient à chaque séance. L’objectif de cette étude était d’évaluer les erreurs de positionnement chez les 25 premiers patients pris en charge par RCMI à l’institut Salah-Azaiez de Tunis. Matériel et méthode Il s’agit d’une étude rétrospective sur les 25 premiers patients pris en charge par RCMI de 70 Gy en étalement et fractionnement classiques. La contention utilisée était un masque avec cinq points d’attache pour tous les patients, et la marge entre les volumes cibles anatomocliniques et prévisionnels (CTV-PTV) dans la planification était de 5 mm. Nous avons revu toutes les imageries portales réalisées et nous avons déterminé les erreurs de positionnement moyennes M, systématique ∑ et aléatoires σ. Nous avons déterminé la marge entre les volumes cibles anatomocliniques et prévisionnels selon la formule de Van Herk : PTV = 2,5∑ + 0,7σ. Résultats Au total, 345 images portales ont été revues (en moyenne 14 par patient). Les erreurs M étaient de 0,045, 0,117 et 0,095 dans les directions respectivement verticale, latérale et longitudinale. Les erreurs Σ étaient de 1,085 mm, 0,910 mm et 0,926 mm dans les directions respectivement verticale, latérale et longitudinale. Les erreurs σ étaient de 0,505 mm, 0,814 mm et 0,712 mm dans les directions respectivement verticale, latérale et longitudinale. Les marges entre les volumes cibles anatomocliniques et prévisionnels nécessaires calculées selon la formule de Van Herk étaient de 3,067 mm dans la direction verticale antéropostérieure, 2,846 mm dans la direction latérale droite-gauche et de 2,814 mm dans la direction longitudinale craniocaudale. Conclusion Selon ces données une réduction de la marge entre les volumes cibles anatomocliniques et prévisionnels de 5 mm à 4, voire 3 mm pour certains patients nous paraît possible sans risque de « sous-doser » les volumes cibles. [ABSTRACT FROM AUTHOR]

Le but de ce travail était d'évaluer la dose reçue par les hippocampes pour des patients atteints d'un carcinome indifférencié traités par une irradiation conformationnelle avec modulation d'intensité. Il s'agissait d'une étude rétrospective portant sur les dossiers de 15 patients atteints d'un carcinome indifférencié du cavum localement évolué traité par irradiation conformationnelle avec modulation d'intensité (RCMI). La dose totale prescrite dans le volume cible prévisionnel était de 70 Gy (D95 %) délivrée en 33 fractions, à raison de 2,12 Gy par fraction. Les hippocampes n'ont pas été considérés comme organe à risque lors de la planification du traitement. La délinéation des structures hippocampiques a été effectuée rétrospectivement sur les coupes axiales scanographiques de simulation selon les recommandations du Radiation Therapy Oncology Group (RTOG). Nous avons relevé la dose maximale, la dose moyenne et la dose reçue par 40 % du volume des hippocampes (D40 %). La dose maximale moyenne reçue par les hippocampes était de 37,3 Gy [15 Gy–71 Gy]. En moyenne, la dose moyenne était de 12,5 Gy [4,7 Gy–31,6 Gy]. La D40 % moyenne était de 12,5 Gy [3,2 Gy–33 Gy], elle était supérieure à 7,3 Gy chez 11 patients, soit 73,3 % des cas. La dose reçue par les hippocampes lors de la RCMI du cancer du cavum peut dépasser dans certains cas les doses de tolérances recommandées. Ces données suggèrent que les hippocampes devraient être assignés aux organes à risque délinéés pour la radiothérapie du cancer du cavum. Toutefois, une évaluation neurocognitive serait nécessaire pour évaluer l'impact de la dose délivrée. [ABSTRACT FROM AUTHOR]

L'objectif de ce travail était d'analyser chez les patients atteints de cancers prostatiques les doses de radiothérapie délivrées aux volumes cibles et les doses reçues par le rectum et la vessie, d'évaluer la toxicité urinaire et digestive et d'étudier la survie sans récidive biochimique. Nous avons mené une étude rétrospective des dossiers de 21 patients irradiés à l'institut Salah-Azaiez, entre 2011 et 2016 pour un cancer prostatique avec atteinte des vésicules séminales. La radiothérapie a été délivrée par une technique conformationnelle tridimensionnelle chez 12 patients (soit 57,1 %) et avec modulation d'intensité chez neuf (soit 42,9 %). Les volumes cibles comportaient la prostate et les vésicules séminales (en totalité) dans 33,33 % des cas et la prostate, les vésicules séminales et les ganglions pelviens dans 66,66 % des cas. Un recueil des données dosimétriques a été réalisé par l'analyse des courbes des histogrammes dose–volume. La toxicité digestive et urinaire était cotée selon les Common Toxicity Criteria for Adverse Events (CTCAE) v4.0. Le suivi médian était de 39,71 mois (extrêmes : 18–90 mois). La moyenne des doses délivrées était de 72 Gy (extrêmes : 70–74 Gy) pour la prostate, de 56,74 Gy (44–66 Gy) pour les vésicules séminales, et de 44,07 Gy (extrêmes : 40–46 Gy) pour les ganglions pelviens. La moyenne des V60 Gy (V x Gy : volume recevant x Gy) du rectum était de 29,3 % (extrêmes : 11,25–46,8 %) et celle des V70 Gy était de 10,52 % (extrêmes : 1,33–22 %). Dans la vessie, la moyenne des V60 Gy était de 24,31 % (extrêmes : 13–40 %) et celle des V70 Gy était de 11,2 % (extrêmes : 1,1–22 %). Une toxicité rectale aiguë a été observée chez neuf patients (soit 42,8 %), cinq de grade 1 et quatre de grade 2. Une toxicité urinaire aiguë a été observée chez 13 patients (soit 61,9 %) dont sept de grade 1 et six de grade 2. Un seul cas de toxicité rectale tardive a été noté de grade 1 à type de selles glairo-sanglantes. Aucun des patients n'a présenté de toxicité urinaire tardive. La survie sans récidive biochimique à 5 ans était estimée à 73 %. Au cours de la radiothérapie des cancers de prostate, les contraintes de doses au niveau du rectum et de la vessie ont été respectées chez tous nos patients, avec un profil de toxicité acceptable. [ABSTRACT FROM AUTHOR]

Objectif de l’étude Les récidives locales des cancers du cavum sont de pronostic défavorable et posent un problème de prise en charge. La réirradiation reste la seule option thérapeutique efficace pour assurer un bon taux de contrôle local, mais elle est limitée par les doses antérieurement reçues par les organes à risque en série. La radiothérapie conformationnelle avec modulation d’intensité (RCMI) peut être une solution à ce problème en délivrant des doses suffisantes aux volumes cibles tout en épargnant ces organes à risque. Matériel et méthode Nous rapportons quatre cas de récidive d’un carcinome indifférencié du cavum pris en charge par RCMI par le Sorisa de Tunis. Résultats Il s’agissait de deux hommes et deux femmes. L’âge moyen était de 52 ans (46–67). La tumeur initiale était un carcinome indifférencié (UCNT) du cavum classé T1N0M0, T2N2M0, T3N3M0 et TxNxM0. Le temps moyen écoulé entre la fin du traitement de la tumeur initiale et la récidive était de 10,5 ans (extrêmes : 2–34 ans). La récidive a été confirmée histologiquement chez les quatre patients. Tous les malades ont eu une IRM, qui a mis en évidence un envahissement de la paroi postérolatérale du cavum chez deux, une atteinte de la fossette de Rosen Muller et la fosse nasale droite chez un et un envahissement de la fosse ptérygopalatine, la fissure orbitaire inférieure et du nerf optique droit responsable d’une cécité droite chez le quatrième. Tous les patients ont reçu une réirradiation de 60 Gy en 30 fractions avec modulation d’intensité, en concomitance avec du cisplatine. Quatre-vingt-quinze pour cent du volume cible prévisionnel étaient couvert par 95 % de la dose. Les moyennes des D max (doses maximales) du tronc cérébral, de la moelle épinière et du chiasma optique étaient respectivement de 15,3 Gy (extrêmes : 13,8–17,8 Gy), 9 Gy (extrêmes : 7,5–11,1 Gy) et 5,45 Gy (extrêmes : 1,5–15 Gy). La moyenne des D max des nerfs optiques était de 4,48 Gy (extrêmes : 1,1–15 Gy). Le recul moyen est de 2,5 ans (extrêmes : 1–3 ans). Les quatre cancers ont été contrôlés sur le plan local et général. Aucune toxicité neurologique sévère n’a été enregistrée. Un patient a été atteint d’une nécrose temporale asymptomatique qui a bien évolué radiologiquement sous corticoïdes. Conclusion La RCMI offre des avantages dosimétriques majeurs, permettant de délivrer des doses suffisantes au niveau du volume cible tout en épargnant les organes à risque déjà irradiés. [ABSTRACT FROM AUTHOR]

Purpose To quantify the influence on heart dose metrics of prone left-sided whole-breast irradiation in an end-inspiratory phase (Pr IN ) versus an end-expiratory phase (Pr EX ). Patients and methods Twenty patients underwent CT-simulation in Pr IN and Pr EX . Dynamic intensity-modulated radiotherapy was planned for whole-breast irradiation with a median prescription dose of 40.05 Gy in 15 fractions and maximal sparing of the organs at risk. Dose–volume parameters were analyzed for heart, left anterior descending coronary artery, ipsilateral lung and both breasts. Results Pr IN consistently reduced ( P < 0.001) heart and left anterior descending coronary artery dose metrics compared to Pr EX . Population averages for maximum and mean heart dose were 6.2 Gy and 1.3 Gy for Pr IN versus 21.4 Gy and 2.5 Gy for Pr EX , respectively. Moreover, a maximum heart dose less than 10 Gy was achieved in 80% of patients for Pr IN . Target dose distribution, ipsilateral lung and contralateral breast sparing by radiation dose were similar for both procedures. Conclusions Inspiratory gating consistently reduced heart dose metrics pointing to a possible benefit of breathing-adapted radiotherapy for prone left-sided whole-breast irradiation. [ABSTRACT FROM AUTHOR]

Poster: Physics track: Dose measurement and dose calculation PO-1418: Left breast radiotherapy: what is the dose received by the left ventricle ? D. Aissaoui, R. Abidi, K. Mahjoubi, C. Nasr. [Extracted from the article]

Résumé Objectif de l’étude L’objectif de ce travail était la détermination expérimentale des facteurs de correction k Q clin Q msr f clin f msr de quatre dosimètres actifs de commerce : deux chambres d’ionisation et deux diodes solides sur la base des facteurs d’ouverture du collimateur de radiothérapie mesurés avec un film radiochromique pour un accélérateur linéaire équipé de cônes circulaires. Matériel et méthodes Dans un premier temps, un protocole de mesure de la dose par film radiochromique Gafchromic™ EBT3 avec une précision de 2 % a été élaboré pour approcher le « facteur d’ouverture du collimateur de référence ». Par la suite, les facteurs correctifs de quatre détecteurs ont été déterminés pour deux chambres d’ionisation (PinPoint PTW 31016 3D, Micropoint Extradin A16) et deux diodes solides (PTW T60017 Diode, PTW-60019 Micro-Diamond). Ces mesures ont été effectuées sous des collimateurs coniques de BrainLAB ® définissant des faisceaux circulaires de diamètres à l’isocentre égaux à 7,5 mm, 10 mm, 12,5 mm, 15 mm, 17,5 mm, 20 mm, 25 mm, 30 mm, 35 mm et 45 mm d’un faisceau de photons X de 6MV généré par l’accélérateur linéaire ClinaciX (Varian ® ). Ces facteurs sont faiblement dépendants du type de l’accélérateur que ce soit le modèle ou le type collimation. Cela a permis leurs comparaisons avec ceux publiés pour le même type de détecteur et pour un accélérateur avec le même indice de qualité de faisceau. Résultats Les valeurs des facteurs correctifs, obtenues expérimentalement ont été comparables dans écart maximum de 1,9 % avec celles publiées des travaux utilisant le même type de détecteur (marque et modèle) et un accélérateur délivrant un faisceau de même indice de qualité pour la même taille de faisceau au point de mesure. Conclusion Le protocole de mesure par le film EBT3 utilisé comme dosimètre passif permettant de déterminer le « facteur d’ouverture du collimateur de référence » a été validé en comparant les données mesurées et publiées des facteurs de correction des détecteurs actifs. Purpose The aim of this work is to determine experimentally the correction factors k Q clin Q msr f clin f msr for four active commercial dosimeters: two microchambers and two diode detectors based on the output factor measured with radiochromic film for a radiotherapy linear accelerator equipped with circular cones. Materials and methods Initially, a radiochromic film dosimetry measurement protocol with an accuracy of 2% was developed to approach the “reference output factor”. Afterwards, the corrective factors of four detectors were determined for two ionization chambers (PinPoint PTW 31016 3D, Micropoint Extradin A16) and two diodes (PTW T60017 Diode, PTW-60019 Micro-Diamond). These measurements were carried out under conical BrainLAB ® collimators defining circular fields with diameters equal to 7.5 mm, 10 mm, 12.5 mm, 15 mm, 17.5 mm, 20 mm, 25 mm, 30 mm, 35 mm and 45 mm of a 6MV X-ray beam generated by the ClinaciX linear accelerator (Varian ® ). These factors are weakly dependent on the type of accelerator, whether the model and the collimation type. This allowed their comparisons with those published for the same type of detector and for an accelerator with the same index of beam quality. Results The correction factors obtained experimentally were comparable in maximum deviation of 1.9% with published ones of the works using the same type of detector (mark and model) and an accelerator delivering the same beam quality for the same field size at the measurement point. Conclusion The measurement protocol using the EBT3 film, which was used as a passive dosimeter to determine the “reference output factor”, was validated by comparing measured and published data of active detector correction factors. [ABSTRACT FROM AUTHOR]

La curiethérapie préopératoire utérovaginale de 60 Gy est une option thérapeutique pour les patientes atteintes de cancer du col utérin localisé. L'objectif de cette étude était d'évaluer les doses reçues par les ovaires au cours de la curiethérapie utérovaginale afin de prouver la nécessité de la transposition ovarienne. Il s'agit d'une étude prospective de 18 patientes non ménopausées, atteintes de cancer du col et prises en charge par curiethérapie utérovaginale à l'institut Salah-Azaiez en 2019. L'âge des patientes était compris entre 25 et 45 ans. Une étude dosimétrique a été réalisée afin de déterminer les doses moyennes reçues par les ovaires droits et gauches et les doses reçues par un volume formé par les ovaires auxquels des marges prédictives de leur mobilité ont été ajoutées. Ce volume était défini par une marge de 3,8 cm longitudinalement, 3,3 cm dans l'axe antéropostérieur et 5,8 cm latéralement autour de l'ovaire droit. Il a été défini par une marge de 5,3 cm longitudinalement, 7,8 cm dans l'axe antéropostérieur et 1,7 cm latéralement autour de l'ovaire gauche. Pour l'ovaire droit, la dose minimale était en moyenne de 9,67 Gy (extrêmes : 3,12–33,6 Gy). La dose moyenne était en moyenne de 15,87 Gy (extrêmes : 6,12–54 Gy). La dose minimale reçue par le volume prédictif de mobilité de l'ovaire droit était en moyenne de 3,83 Gy (extrêmes : 1,36–15,28 Gy), la dose moyenne était en moyenne de 19,99 Gy (extrêmes : 6,64–66,8 Gy). Pour l'ovaire gauche, la dose minimale était en moyenne de 9,62 Gy (extrêmes : 5,2–26 Gy), La dose moyenne était en moyenne de 15,75 Gy (extrêmes : 4,8–55,6 Gy). La dose minimale reçue par le volume prédictif de mobilité de l'ovaire gauche était en moyenne de 4,14 Gy (extrêmes : 2,8–13,48 Gy), la dose moyenne était en moyenne de 17,07 Gy (extrêmes : 5,34–77,6 Gy). La curiethérapie utérovaginale prescrite pour un cancer du col utérin pourrait induire une ménopause précoce en délivrant aux ovaires plus que leur dose de tolérance. Ces résultats suggèrent que les ovaires devraient être considérés comme organes à risque ou au mieux proposer une transposition avant la curiethérapie. [ABSTRACT FROM AUTHOR]

Objectif de l’étude La radiothérapie adjuvante est indiquée dans la majorité des carcinomes conjonctivaux étant donné leur risque élevé de rechute postopératoire. L’objectif de cette étude était d’évaluer les résultats de la radiothérapie de contact dans le traitement des carcinomes conjonctivaux. Matériel et méthode Nous avons revu rétrospectivement les dossiers cliniques des patients traités dans le service de radiothérapie de l’institut Salah-Azaïz par irradiation de contact pour des carcinomes conjonctivaux, entre janvier 1990 et décembre 2015. Nous avons relevé les caractéristiques clinicopathologiques de ces tumeurs, les modalités thérapeutiques, le contrôle de la maladie et la tolérance du traitement. Résultats Vingt-deux patients ont été inclus dans notre étude, dont 18 hommes et 4 femmes. L’âge médian était de 54 ans (extrêmes : 20–84 ans). Le diamètre médian de la tumeur était de11 mm (extrêmes : 6–20 mm). L’épaisseur médiane de la tumeur était de 4 mm (extrêmes : 1–15 mm). Il s’agissait d’un carcinome épidermoïde dans tous les cas. Tous les patients ont d’abord été opérés, avec des marges d’exérèse de moins de 2 mm. L’énergie de photons X utilisée était 60 kV dans 16 cas, 80 kV dans quatre cas et 100 kV dans deux cas. La dose d’irradiation médiane délivrée dans le lit tumoral était 64 Gy (60–70 Gy). Quatre patients ont eu une association de radiothérapie de contact et de curiethérapie par disque de strontium 90. Avec un recul médian de 110 mois, deux tumeurs ont récidivé localement. Le taux de contrôle local à 5 ans était de 90,9 %. Les principales complications étaient la conjonctivite, le larmoiement, la cataracte et le glaucome. Conclusion La radiothérapie de contact réduit le risque de rechute postopératoire des carcinomes conjonctivaux, avec une tolérance acceptable. Une étroite collaboration entre le chirurgien ophtalmologue et le radiothérapeute est nécessaire pour garantir les meilleurs résultats thérapeutiques. [ABSTRACT FROM AUTHOR]

Objectif Les tumeurs à cellules géantes sont des lésions osseuses bénignes rares (moins de 5 % de toutes les tumeurs osseuses). Elles touchent souvent les extrémités. Le traitement de choix est la chirurgie. Historiquement, la radiothérapie a été considérée comme contre-indiquée du fait du risque de transformation maligne. L’objectif de l’étude était d’évaluer l’apport de la radiothérapie dans le traitement de rattrapage des tumeurs à cellules géantes rachidiennes. Patients et méthodes Nous rapportons trois cas de tumeur à cellules géantes rachidiennes chez deux femmes et un homme de 26 à 43 ans. Le tableau clinique était dominé par des douleurs rachidiennes et/ou une compression médullaire. L’imagerie (scanographie/IRM), ainsi que la biopsie guidée par scanographie étaient en faveur d’un kyste anévrysmal. Le diagnostic a été rectifié suite à une laminectomie dans deux cas et par la biopsie d’un nodule pulmonaire pour le troisième. Les trois tumeurs étaient en récidive ou en poursuite évolutive après une ou plusieurs chirurgies. Résultats La radiothérapie externe de 45 Gy limitée à la tumeur et ses extensions a été discutée et retenue en réunion de concertation pluridisciplinaire, permettant une amélioration de la symptomatologie neurologique pour les deux malades déjà traités. Conclusion La radiothérapie peut être une alternative efficace pour le traitement de certaines tumeurs à cellules géantes difficiles à opérer ou inopérables du rachis. Le risque de transformation est faible et ne justifie pas l’abandon de la radiothérapie. [ABSTRACT FROM AUTHOR]