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Résumé Actualités La chirurgie bariatrique a pris une place importante dans le traitement de l’obésité mais son efficacité à long terme est compromise dans 20–30 % des cas par des reprises de poids. L’activité physique pourrait être une stratégie préventive et/ou curative de ces échecs secondaires. Nous présentons une revue générale des études portant sur l’activité physique après chirurgie bariatrique. Pour cela, nous avons sélectionné 11 articles ayant étudié l’effet d’un protocole d’activité physique postopératoire. De manière globale, l’activité physique a des effets positifs sur le système cardiovasculaire, le maintien de la capacité fonctionnelle et musculaire, l’insulino-sensibilité et le métabolisme des lipides. Les effets sur le poids sont un peu discordants mais les protocoles réalisés après la phase initiale de perte de poids rapide et sur une durée suffisante retrouvent perte de poids supérieure à celle qu’induit la chirurgie bariatrique seule. Cet effet renforçant celui de la chirurgie sur la perte de poids est observé avec l’activité en endurance à faible intensité et notamment celle qui est ciblée au LIPOXmax, et n’est pas retrouvée avec l’endurance à plus haute intensité ou la résistance. Conclusion En résumé, l’ensemble des articles présentés montrent des effets bénéfiques sur les comorbidités et complications de l’obésité. Cependant, les protocoles d’entraînement sont hétérogènes entre les études. Des études complémentaires sont nécessaires afin de mieux préciser les stratégies les plus adaptées. Summary News Bariatric surgery has taken a large place in the modern treatment of obesity but its long-term effectiveness is compromised in 20–30% of cases by weight regain. Physical activity could be a preventive and/or curative strategy for these secondary failures. We present a general review of physical activity studies after bariatric surgery. For this purpose, we selected 11 articles that studied the effect of a postoperative physical activity protocol. Globally, physical activity has positive effects on the cardiovascular system, maintenance of functional and muscular capacity, insulin sensitivity and lipid metabolism. The effects on weight are somewhat discordant but the protocols carried out after the initial phase of rapid weight loss and for a sufficient length of time find more weight loss than that induced bariatric surgery alone. This effect reinforcing that of surgery on weight loss is observed with low intensity endurance activity and especially exercise training targeted at the LIPOXmax, while is not clearly evidenced with protocols using higher intensity endurance or resistance training. Conclusion in summary, all the articles analyzed here show beneficial effects on comorbidities and complications of obesity. However, training protocols are heterogeneous. Further studies are needed to better define the most appropriate exercise strategies. [ABSTRACT FROM AUTHOR]