Les rapports franco-ottomans sous le règne de Louis XIV ne se bornent pas à la Marche pour la cérémonie des Turcs ni à Monsieur Jourdain intronisé mamamouchi. De l'amitié envers un allié contesté aux « turqueries » satisfaisant l'ego du roi, il y a un monde. Et quelques points de convergence.Le devoir de chrétienté oblige la France à soutenir militairement des princes, même ennemis, contre son intrusif ami turc, en trois conflits indirects : Crète, Hongrie, et Afrique du Nord pour fixer les Barbaresques. L'Empire ottoman s'en prenant d'abord à Venise, vieille alliée de la France, les relations se dégradent, mettant l'alliance turque à mal.