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Beyond Alterity contests a core tendency in postcolonial studies as well as emerging critiques of neoliberalism—to assume that nations of the Global South are categorically distinct from their counterparts in the North and that they provide an alternative, or even an antidote, to the competitive and individualistic cultures of the advanced capitalist world. Through a textured analysis of cultural production from contemporary India, Shakti Jaising argues that neoliberal capitalism has produced significant continuities in class dynamics and subjective experience across the North-South divide—continuities that are at least as worthy of our consideration as differences arising from colonialism and its aftereffects. The book engages an array of political, economic, and cultural narratives, while focusing in particular on widely circulating Indian English-language novels and their audio-visual adaptations that demonstrate the growing currency of a neoliberal script extoling values like privatization and deregulation as conduits to both individual growth and national development, as well as freedom from poverty. With their potent enactments of personal and national maturation, contemporary Indian novels and films offer striking illustrations of the imaginative means by which the neoliberal script proliferates— even as economic precarity and inequality worsen in India, much like elsewhere in the world. Whereas literary scholars tend to approach the Indian English novel as an exemplar of resistance from the formerly colonized world, Beyond Alterity contends that far from inevitably modelling resistance, this genre's contemporary examples instead encapsulate the challenges of disentangling literature from the all-pervasive logics and narratives of neoliberal capitalism.

Thèse de Master de l'année 2015 dans le domaine Lettres - Asie, note: 17,, langue: français, résumé: Quelle est la place de la mort dans la littérature en général et dans la littérature chinoise d'avant-garde? Pourquoi tant de morts dans l'œuvre de Yu Hua? Pourquoi Yu Hua a-t-il besoin de décrire cette étape nécessaire mais cruelle de la vie? Quelles sont les caractéristiques de la mort dans ses récits? La mort est-elle un simple contraire de la vie? Ou bien le salut des uns se nourrit-il de la mort des autres? Pourquoi la mort appelle-t-elle la mort d'une manière excessive? Est-ce que la problématique de la mort touche la religion, le bouddhisme en particulier? S'il s'agit d'une obsession, à quoi tient la séduction de la mort dans l'œuvre de Yu Hua? La mort est un élément incontournable dans l'œuvre de Yu Hua. L'idée de meurtre, l'envie de tuer est une disposition chez ses personnages, et la vérité de son œuvre passe par la mort. La mort est une clé pour comprendre Yu Hua et ses œuvres. Par conséquent, l'omniprésence de la mort et la fascination de la mort dans l'ensemble de son œuvre méritent une étude scrupuleuse. Dans un premier temps, nous faisons un « état de la mort », et nous analysons les différentes caractéristiques des récits de mort dans l'œuvre de Yu Hua. Dans un deuxième temps, nous tentons d'interpréter la hantise de la mort chez Yu Hua en employant les perspectives psychologique, sociologique et religieuse. La représentation de la mort a beaucoup évolué dans son œuvre au fil du temps et c'est l'objet de notre troisième partie. Yu Hua est un des premiers écrivains chinois qui a consacré tant de récits à la mort, et sa façon de le faire est unique. Sous sa plume, une centaine de personnages sont enfermés dans un monde mortifère. Ils resteront dans la mémoire du lecteur non pas en tant que personnages vivants, mais avant tout en tant que morts.

Aucun pays n'est resté indifférent au génie de Molière, ses pièces ne cessant d'être traduites, adaptées et jouées de par le monde. Plus qu'ailleurs, ses oeuvres ont eu un impact décisif dans le polysystème culturel du monde arabe puisque l'introduction du théâtre occidental dans les pays arabes s'est faite essentiellement par le biais des adaptations du répertoire moliéresque. Considéré encore aujourd'hui par certains comme le «parrain du théâtre arabe», Molière arrive dans la culture arabe grâce à une adaptation de L'Avare en 1847 par le libanais Marun Naqqaš: à partir de ce moment, la dramaturgie arabe ne manquera de puiser largement à la production moliéresque. À travers un corpus de pièces arabes provenant du Liban, de l'Egypte, de la Tunisie et du Maroc, composées pour la plupart en arabe dialectal, ce travail entend définir la place de Molière dans la genèse du théâtre arabe moderne et vérifier si les adaptations ont joué un rôle politique en contribuant à forger l'identité nationale dans les pays arabes. Est-ce un simple fruit du hasard si le nationalisme émerge dans le monde arabe presque parallèlement au théâtre? Molière et le théâtre arabe a reçu en 2016 le Prix d'encouragement à la recherche de l'Académie des sciences d'outre-mer (Paris).