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Une série de meurtres symboliques accompagnés du chiffre sept et d'un message en latin...Le commissaire Constantin Wittenberg a les nerfs à vif. Son fief, Saint-Omer, ville paisible s'il en est, devient, la nuit tombée, un terrain de chasse pour un mystérieux justicier. Un coup à la tempe lui suffit pour condamner ses victimes. « Quiconque déroge à la règle sera puni » promet-il en latin dans une lettre déposée près des corps. De quelle règle s'agit-il? Pourquoi y associe-t-il toujours le chiffre sept? Heureusement, Alex Naudoux, ancien professeur agrégé de lettres classiques, est là pour aider Wittenberg à traduire les messages. Bientôt l'arrogance de Poidevin, un inspecteur aux dents longues, les empêche d'avancer. Constantin est même retiré de l'affaire! Qu'à cela ne tienne, les deux amis continuent leur enquête dans l'ombre et s'approchent du secret. Sept corps, sept messages… Sauront-ils percer la symbolique?La palpitante enquête d'un duo sur les traces d'un assassin énigmatique, dans le Pas-de-Calais!EXTRAITC'était un soir de la mi-novembre. Il faisait encore relativement doux. Le vent, faible et tiède, amollissait l'air, bien qu'il fût plus de 9 heures du soir. D'où elle se tenait, l'ombre ne pouvait apercevoir dans cette impasse plongée dans l'obscurité que la masse sombre et imposante de l'école primaire que révélait à peine l'éclairage livide de la rue voisine. Même les éclats rouges et verts des enseignes lumineuses au néon du Napoli n'arrivaient pas à l'éclabousser, tant elle paraissait incrustée dans la pierre. Après l'école, elle ne pouvait plus rien distinguer, même pas les dernières maisons dont les volets étaient presque toujours fermés tout au long du jour. La nuit d'encre ensevelissait tout. Soudain la grosse cloche de l'église toute proche se mit en branle et son battant, tel un pilon lent et lourd, martela dans le soir léger neuf coups régulièrement espacés. Des coups inattendus et brutaux qui firent tressaillir l'ombre. Bien malin et drôlement physionomiste aurait été celui qui aurait pu affirmer qui elle était. Homme? Femme? Elle n'était que l'ombre, une ombre qui se coulait dans la noirceur de la nuit et dans les couleurs sombres et uniformes de la pierre du restaurant. Elle n'avait pas bougé de place. Dans le noir profond de la nuit de cette petite rue, elle ne faisait qu'un avec la paroi, comme engloutie dans la meulière. Immobile, statufiée, elle était invisible, mais elle, elle voyait tout.À PROPOS DE L'AUTEURNé à l'orée de la forêt de Saint-Amand-les-Eaux, Irénée Deltombe attrape à vingt ans le virus de l'enseignement. S'ensuivent des années de pérégrination à travers le département du Nord, du Dunkerquois au Valenciennois en passant par la Flandre intérieure et la région roubaisienne. Pour résumer cette expérience, un seul mot : richesse. Celle des gens croisés sur sa route mais aussi des paysages de ces territoires. Très impliqué dans son métier, l'instituteur fait le pari d'enseigner autrement. Admiratif des oeuvres de Georges Simenon, l'Audomarois se laisse gagner par la fibre policière. Une attirance qui donne naissance à un premier Polars en Nord en 2015, Dans les griffes des loups, puis à un second en 2016, Le joueur de tarot. Deux romans policiers où des personnages singuliers évoluent au sein de microcosmes tout aussi particuliers. En 2017, il publie son troisième polar : Septima littera.