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On entend tout et n'importe quoi sur le développement de l'Intelligence Artificielle, au point d'en attendre trop ou pas assez, d'en avoir peur ou de n'y voir que faux-semblants. Cet ouvrage propose au lecteur d'entrer dans le paysage intellectuel et socio-actionnel où s'instaure dès à présent un face-à-face lourd de questions entre l'Université et l'IA. Il faut, pour cela, identifier les facteurs à l'œuvre dans ce qui sera le processus d'intégration de l'IA par l'enseignement supérieur et les organismes de recherche. Une postmodernité civilisationnelle, qui reconstruit le rapport au monde… Un capitalisme académique historiquement situé, innovant, intrusif, soutenu par des politiques néolibérales… Des technosciences convergentes, bouleversant les processus éducatifs et les positions des acteurs… Une institution universitaire en crise, avec une structure technocratique et managériale, des finalités brouillées, une massification des besoins…

Vous êtes chef d'entreprise, leader d'organisation ou de groupe :→ Vous avez des difficultés à asseoir votre autorité, et vous souhaitez attester d'une autorité saine.→ Vous êtes en désaccord ou en conflit avec un membre du groupe, et vous souhaitez améliorer la cohésion de groupe.→Vous êtes confronté(e) à un conflit entre plusieurs membres du groupe, et vous souhaitez développer la puissance du leadership.Alors cet ouvrage à la fois pédagogique et pragmatique est pour vous! Un ouvrage pédagogique qui prend appui sur l'apport de la TOB et sur l'apport transdisciplinaire, pour un retour à la qualité interrelationnelle et la mise en œuvre d'un diagnostic et d'un plan d'actions. Un ouvrage pragmatique qui propose une pédagogie de l'action avec des exemples concrets.Ce livre démontre la valeur ajoutée de la TOB. Cinq études de cas au sein de TPE, PME, filiale de multinationale, viennent éclairer le bien-fondé de cette démarche méthodologique qui convoque management et psychanalyse pour lever les freins au développement en entreprise.

Les transferts internationaux d'argent jouent un rôle crucial dans l'économie mondiale, en particulier pour soutenir les économies en développement.Ce livre examine comment cet écosystème peut contribuer à la réalisation des objectifs de développement durable (ODD) des Nations Unies. L'ouvrage offre une analyse approfondie des défis auxquels sont confrontées les sociétés de transferts d'argent, et propose des stratégies pour surmonter ces obstacles. Un diagnostic qui met en exergue les efforts et les insuffisances de l'ONU, les initiatives et les erreurs de la Banque mondiale et du FMI, la passivité des gouvernements, ainsi que l'opacité des sociétés de transferts d'argent et des banques. Il propose également des solutions pour réduire les coûts des transferts d'argent. Enfin, il explore les perspectives technologiques qui révolutionnent les transferts de fonds. Un livre essentiel pour comprendre l'écosystème complexe, les enjeux et les solutions du secteur des transferts internationaux d'argent.

Face aux aléas de la nature qui secouent le monde du travail et empêchent tout contact physique des acteurs humains, les entreprises cherchent des modèles d'organisation du travail en dehors de leurs sites. Elles utilisent alors les nouvelles technologies de l'information et de communication pour maintenir leur productivité et leur rentabilité. La pratique du télétravail apparaît comme une solution de substitution au travail en présentiel qui régule la flexibilité du temps et des espaces de travail. Fondée sur le volontariat, la confiance et l'autocontrôle, elle a la particularité de garantir la conciliation entre les vies privée et professionnelle. Cet ouvrage analyse les problèmes liés à l'applicabilité des outils du progrès technologique dans l'organisation du travail à distance, à l'instauration du télétravail, au contrôle des ressources humaines, au management à distance et à la flexibilité du temps et des lieux de travail.

La médiation représente un pont incontournable pour résoudre les conflits dans un monde en constante évolution où écologie et intelligence artificielle prennent une place prépondérante.Des spécialistes internationaux, venus au colloque du Conseil de l'Europe des 25 et 26 mai 2023, sous le haut patronage de M. Dupond-Moretti, garde des Sceaux, ministre de la Justice, ont traité les divers aspects de la médiation environnementale (partage des ressources, respect de la nature, rivières, forêts, animaux, défis liés au changement climatique, industrialisation...). Ils ont également exploré les perspectives nouvelles apportées par l'intelligence artificielle dans la résolution des conflits.Ce livre, qui rassemble leurs travaux, souligne l'œuvre novatrice et déterminante du groupement européen des magistrats pour la médiation (GEMME) pour implanter la médiation en France et en Europe. Cette association a célébré les 20 ans de sa création au Conseil de l'Europe.

D'où vient l'investissement responsable? Qui sont les asset-owners? Comment BlackRock est-il devenu l'un des plus grands financeurs de l'économie mondiale? Pourquoi les assureurs sont-ils le sismographe du changement climatique? À qui va profiter l'épargne des boomers? Comment l'IA révolutionne-t-elle l'industrie financière? Une action émise par une entreprise d'armement ou une major pétrolière peut-elle être ESG-friendly? Face aux États-Unis et aux Suds, l'Europe peut-elle être à l'avant-garde de l'industrie financière 3.0? Ce deuxième tome de L'Investisseur éclairé propose une exploration de l'industrie financière à l'aune des grandes transitions contemporaines. Parce que la finance est au carrefour de toutes les activités humaines, elle est aujourd'hui recomposée par les enjeux climatiques, technologiques, générationnels et géopolitiques. Cet ouvrage aborde méthodiquement chaque acteur impliqué dans la chaîne de l'argent, et décrit leur métamorphose à travers le fil rouge de l'investissement responsable.

Pourquoi se réapproprier la gestion de son argent? Comment construire un portefeuille en accord avec ses objectifs? Matières premières, or, immobilier : existe-t-il des valeurs sûres? Les cryptos, actifs ou bullshit? Pourquoi investir le plus tôt possible? Comment les ETF ont-ils révolutionné Wall Street? Pourquoi notre cerveau nous joue des tours en matière d'investissement? Comment s'emparer des innovations technologiques et financières qui rendent l'investissement accessible à tous? Cet ouvrage n'apprend pas à devenir riche rapidement, mais à saisir les logiques qui gouvernent la gestion de l'épargne. Il démystifie l'univers financier et délivre les bonnes pratiques pour construire une stratégie d'investissement optimale sur le long terme.

Pourquoi est-il urgent de penser les enjeux financiers à l'échelle collective? Comment la gestion de l'argent pourrait-elle accompagner la définition d'un nouveau contrat écologique et social? Peut-on éviter la communautarisation de l'investissement? L'épargne va-t-elle achever d'atomiser nos sociétés démocratiques? Comment les Américains risquent-ils de capter l'épargne des Européens pour financer leur effort de guerre économique contre la Chine? Peut-on concilier durabilité et performances financières? Faut-il jeter l'investissement responsable avec l'eau du bain? Ce troisième tome sonde les profondeurs inquiétantes d'une industrie financière qui met au défi nos sociétés libérales. Il réclame un sursaut et propose des orientations pour bâtir des équilibres écologiques et sociaux durables, perméables à l'innovation technologique. L'investissement doit être pris au sérieux et ne plus être considéré comme un sujet technique et autosuffisant : il peut délimiter un nouvel espace d'échange et offrir un puissant levier de fédération et de débat.

Les technologies de l'information ont donné naissance au domaine émergent de la Financial Technology (FinTech). S'appuyant sur la technologie pour développer les activités financières, les applications et les champs de diffusion des FinTech se sont multipliés à un rythme soutenu : big data, objets connectés, paiement par mobile, cloud, crowdfunding, automates, transaction boursières, robots-conseil, blockchain, etc. Le concept évolue aussi rapidement que les connaissances relatives aux FinTech s'enrichissent. Si cette digitalisation intense influence fortement les services financiers, notamment parce que les produits financiers s'appuient essentiellement sur l'information (crédit contracté auprès de la banque, assurance) et moins sur les produits physiques, la mise en place de ces FinTech touche l'ensemble des systèmes économiques.Ce numéro propose une approche transversale en sciences du management des enjeux relatifs aux FinTech. Les auteurs apportent un éclairage édifiant du phénomène de développement des technologies financières, en passant par un regard croisé de juristes à ce sujet. Au-delà de supports digitaux, c'est, en effet, l'ensemble des étapes et des acteurs de la chaîne de valeur qui est repensé.

Corporate Social Responsibility (CSR), which began as a theoretical concept, has sparked a significant cultural revolution. The ongoing debate on CSR reveals how a company's social interest is intertwined with specific forms of governance and organizational culture, influenced by competitive dynamics and entrepreneurial choices. The volume traces the transition from the economic action of a few companies enlightened, pioneering companies that were the first to adopt soft law tools in the field of CSR, such as codes of ethics and conduct, international standards of production and care of the various stakeholders, to the consolidation of a set of CSR rules that today are fully part of hard law into binding legal frameworks. This transition has been driven by growing public concern over social and environmental issues and sealed by careful legislative work by the Community institutions. It can only be fully appreciated through a necessary reading, in a comparative key, of the legislation in force on CSR in various European countries and of the particularly emblematic cases submitted in recent times to the Courts.

La motivation et la démotivation au travail sont des phénomènes complexes, influencés par des facteurs personnels, professionnels et générationnels. Ce livre explore ces dynamiques en s'appuyant sur des théories reconnues et l'étude de cas concrets.À travers une analyse rigoureuse des théories de la motivation de Maslow, Herzberg, et d'autres, l'auteur offre des perspectives pour comprendre les moteurs de l'engagement et les causes de la désaffection professionnelle. Des solutions pratiques et des stratégies de coaching sont également proposées pour aider les entreprises à cultiver un environnement de travail stimulant et épanouissant.Ce livre d'adresse aux professionnels des ressources humaines, aux coaches, et tous ceux qui cherchent à favoriser le bien-être et la performance durable au sein de leur organisation.

Cet ouvrage traite des postures de l'expert du Comité Social et Économique, appelé « expert social », face à deux contextes d'intervention au sein d'un cabinet d'expertise-comptable et d'accompagnement des CSE.Parmi les éléments de recherche théorique, cet ouvrage aborde notamment, le pilotage et l'effectivité du dialogue social, l'expert social comme accompagnateur du dialogue social et les projets de restructuration de type PSE (Plan de Sauvegarde de l'Emploi) et APC (Accord de Performance Collective). L'interprétation des résultats empiriques a permis de mettre en lumière les diverses postures de l'expert social et ses degrés de mobilisation selon deux contextes ; le premier dans un contexte classique d'intervention et le second dans un contexte de restructuration de type PSE et APC.

Nous savons tout de vous, mais vous ne savez rien de nous. Telle est la politique des géants du numérique qui cultivent l'opacité pour ne pas nous terrifier.L'explosion du digital a contribué à une nouvelle forme de valeur dans laquelle nos moindres actions, même les plus intimes, se transforment en une donnée qui alimente le résultat net des entreprises. Orientation sexuelle, préférences politiques, religion ou état de santé, votre profil est créé et n'importe qui peut y accéder. En sachant tout de vous, il est dès lors plus simple de vous influencer grâce à un contenu ciblé. Ce processus, appelé donnétisation, consiste pour toute personne ou entité à revendre vos données, majoritairement personnelles, dans le but d'en tirer profit.Dans une ère où votre quotidien dépend de multiples technologies, êtes-vous réellement conscients de tous les secrets que vous partagez? Un livre à offrir à tous ceux qui n'ont « rien à cacher ».

Cet ouvrage s'intéresse aux raisons et aux perspectives de l'évolution comptable en Afrique francophone au sud du Sahara. Cette évolution intéresse non seulement les dirigeants des entités situées en Afrique, mais aussi tout lecteur intéressé par les perspectives en cours qui s'imposent comme un préalable à l'arrimage appliqué à son évolution incrémentale. Ce travail balaie les adoptions des systèmes comptables par une analyse succincte et successive du fondement légitime des changements apportés en vertu des différents plans des comptes, plans comptables, cadres comptables et cadre conceptuel qui les justifient. En effet, il a pour objectif non seulement d'éclairer le lecteur sur les initiatives perçues, mais également sur les finalités des changements.

Les PME forment l'armature des économies africaines et sont une source de croissance économique, de dynamisme et de flexibilité. Le secteur privé représente un outil puissant de développement pour les pays pauvres, à la fois principal moteur de croissance et de création d'emplois et relais des politiques publiques grâce notamment aux partenariats public-privé. Au Mali comme dans de nombreux pays, il contribue à la fourniture de services essentiels. Or, le financement externe des PME au Mali reste majoritairement tributaire des banques. Cet ouvrage est une contribution d'une réelle utilité pour les décideurs publics, les professionnels de la finance, les chercheurs, les opérateurs économiques.

La Puissance publique en France est exposée à des risques multiples, dont le nombre, la nature et la gravité croissent et se diversifient. Qu'il s'agisse de risques de type régalien (les politiques publiques), de risques proches de risques industriels (l'énergie nucléaire, les hôpitaux), les risques de responsabilités qu'endosse l'État en délivrant des autorisations ou du risque global de réputation, liée à une demande sociale multiple et relayée par les médias. L'État est très organisé pour répondre aux situations de crise mais beaucoup moins pour prévoir, prévenir, allouer des moyens de façon optimale. Ce livre expose les méthodes d'Enterprise Risk Management développées par les entreprises qui pourraient être adaptées à la sphère publique. Il développe des propositions d'organisation de la Puissance publique et notamment la création d'une fonction de Risk Manager de l'État.

La rémunération et la qualité de vie au travail sont des préoccupations essentielles des salariés. Du côté des dirigeants, la quête de la performance au travail est omniprésente. Cet ouvrage répond à des questions qui se situent à la fois au centre des préoccupations des salariés et des dirigeants. Une réflexion et des propositions sont apportées sur le management des rémunérations aptes à promouvoir la motivation dans le sens du plaisir au travail, l'engagement, la satisfaction et la performance des salariés. La problématique de la motivation au travail est repensée avec une approche novatrice. Les contributions théoriques et managériales s'affranchissent de barrières paradigmatiques pour favoriser le plaisir au travail et la performance durable des collaborateurs. Cet ouvrage s'adresse à tous les publics désireux de repenser le management des rémunérations pour encourager la motivation autonome comme gage de la performance.

L'entrepreneur qui rebondit après un échec est un entrepreneur à succès. Ce constat perturbe inévitablement notre regard sur l'échec qui est souvent l'alpha et l'oméga de la carrière d'un dirigeant. L'impératif de pérennité de l'entreprise que le droit s'efforce à assurer est aujourd'hui solidement acquis et s'exprime à travers un vocabulaire extrêmement diversifié, notamment par la dénomination des procédures collectives (redressement judiciaire, sauvegarde). Mais si le sauvetage de l'entreprise demeure un objectif primordial, celui-ci n'est pas toujours réalisable. L'effet pervers de la culture du sauvetage de l'entreprise, laissant croire que le seul résultat acceptable réside dans le maintien de l'entreprise en difficulté, est qu'elle vient sans doute exacerber la hantise de l'échec. Une autre voie est possible, celle du rebond : il n'est plus question de rechercher une capacité de résistance permettant de poursuivre l'activité en difficulté, mais de s'offrir une seconde chance en démarrant une nouvelle activité, en se réinsérant dans le circuit économique sur des nouvelles bases, saines. Cette approche oblige à sortir de préjugés parfois tenaces. La réflexion bi-disciplinaire contribue à cette révolution en permettant le croisement de regards et de méthodologies.

Plongé au cœur du quartier d'affaires de Paris La Défense, Eric Gautier a rencontré des salariés qui travaillent dans les services responsabilité sociale et environnementale (RSE) de plusieurs entreprises de ce territoire. La RSE est une responsabilité humaine au-delà des discours corporate. Les collaborateurs la décrivent avec des preuves sincères de leur engagement. En première ligne, ils jouent un rôle de sentinelles et poussent l'entreprise à se transformer pour devenir davantage écoresponsable. Mais il y a des contradictions entre le don supposé et l'utilitarisme des sociétés, entre le désir de communauté que font naître les activités touchant au bien commun et l'individualisme que valorisent les organisations productives contemporaines. Une réflexion visant à placer l'impact sociétal avant le business est ouverte.

La scène, les acteurs, la logique des relations internationales ne cessent de connaître des évolutions spectaculaires, parfois sans précédent. Face au nombre et à la complexité des défis qu'entraîne ce bouleversement, il est urgent pour le diplomate de revoir sa praxis, en particulier sur le terrain économique. Conduire une diplomatie économique efficiente nécessite une bonne dose de zeste stratégique qui pourrait entre autres, être tiré de la démarche empruntée par l'intelligence économique : veille, analyse, sécurisation, lobbying, influence, expertise, diaspora… etc. Les enjeux sont suffisamment graves et pressants pour ne pas cultiver davantage le réflexe et l'attitude stratégiques. Sans prétendre être une panacée, les outils proposés pourraient valablement contribuer à améliorer le rendement du travail diplomatique.

Dans ce numéro : Risques, typologie des risques et normes associées Yvon Pesqueux ; Face à une « norme de fait » constituée par la généralisation du tramway en France, quelles réactions résilientes de la part des fabricants et des partisans de la solution bus? Quelles conséquences en termes de risque? Bernard Guillon ; Culture de la conformité à la culture du risque Béatrice Bon-Michel ; La gestion des risques normatifs, enjeu organisationnel et managérial pour envisager la résilience face à l'inflation normative Nicolas Dufour ; De la confusion à l'harmonisation, essai de rapprochement entre les Normes, Référentiels, Méthodes et Modèles Gilles Teneau, Jean-Guy Ahanda et Maxime Sottini ; Le télétravail, une lente évolution du contexte réglementaire et une insécurité juridique persistante Caroline Diard ; Protection de la clientèle : vers des réglementations responsables? Le rôle de facilitateur du contrôle permanent Romain Appercel.

On oppose classiquement l'ordre de la raison et le régime des croyances. Cette catégorie manichéenne met la rationalité sur un piédestal, pour rejeter les croyances dans la sphère des superstitions. Les choses sont un peu plus complexes que cela. Et regarder lucidement l'histoire (ou l'actualité la plus récente) montre bien que les croyances tiennent la dragée haute à une rationalité battue en brèche. En clair les cartes ont été rebattues ; et s'il ne saurait être question de dévaluer la rationalité, il est important de redonner toute sa place aux croyances comme modalités de l'esprit humain et non pas « chausse-trappe de la pensée » ; ne pas réhabiliter les superstitions mais les comprendre, ne pas mépriser ou négliger les religions mais en saisir les ressorts profonds, le magnétisme intime. C'est à relever ce challenge que s'attellent les chercheurs composant le sommaire de cet ouvrage utile et plus encore, salutaire.

Ce livre a pour objectif de mieux informer les membres des conseils d'administration, les membres des comités de direction, les experts en gouvernance et les membres de la société civile sur l'importance du sujet, mais aussi sur les différentes questions susceptibles d'être abordées et traitées lorsqu'on parle de gouvernance d'entreprise. Il prend en compte les bonnes pratiques et les aspects des normes ISO qui ont un lien avec la gouvernance. Cet ouvrage est volontairement présenté sous forme de questions-réponses pour faciliter son exploitation à travers une consultation facile des textes consacrés aux différentes thématiques. La responsabilité sociétale des organisations et l'éthique y sont traitées, car ces sujets font désormais partie du champ de la gouvernance d'entreprise.

Ce livre réunit les contributions de chercheur.e.s engagé.e.s dans le champ de la comptabilité, contrôle et audit (CCA) portant sur des thèmes variés tels que le genre, les professions, les formes organisationnelles hybrides, la durabilité, les émotions, la colonisation, l'efficacité dans les hôpitaux, les IFRS, etc. Leur lien de cohésion réside dans leur volonté commune de penser et de réinventer la discipline qui les rassemble : la comptabilité, s'interrogeant sur la machine quantifiante qu'elle incarne, ses postures intellectuelles, ses choix sociétaux, ses enjeux politiques ainsi que ses ingénieries managériales. Une invitation à dépasser les limites de la pratique comptable traditionnelle et à explorer de nouvelles perspectives pour une discipline plus émancipatrice et engagée.

Cet ouvrage contribue à développer le champ de la Gestion des Ressources Humaines responsable. L'auteur croise la RSE et la GRH en mobilisant l'équité pour donner naissance aux notions de Parties Constituantes et de compétenciabilité. En filiation avec la justice par l'équité de John Rawls et la théorie d'Amartya Sen, cette approche vise le déploiement de processus de GRH respectant les principes de justice sous le prisme de l'équité. L'auteur positionne la durabilité comme vecteur d'opérationnalisation de la RSE en GRH. Ce projet ambitieux apporte un regard décalé et enrichi par rapport aux approches voisines d'organisations habilitantes ou capacitantes.

Comment faire de l'entrepreneuriat un facteur de développement en Afrique? Cet ouvrage propose une analyse approfondie de l'écosystème entrepreneurial au Togo avec treize mesures de politiques publiques afin de répondre aux défis que rencontrent les entrepreneurs togolais aujourd'hui.Ce livre s'adresse à celles et ceux qui mettent en œuvre des initiatives de promotion de l'entrepreneuriat et également aux chercheurs, aux entrepreneurs eux-mêmes, et à toute personne qui a le désir de comprendre l'entrepreneuriat de façon générale, et dans le contexte africain en particulier.

L'étude du développement international est ouverte sur tous les espaces du monde. Elle s'ancre avant tout, dans le domaine disciplinaire de l'analyste. L'Amazonie et la Caraïbe offrent des étendues continentales et insulaires dans l'hémisphère sud-américain où tous les attentifs aux questions de développement trouveront à s'y intéresser. Ce volume n°2-3 porte sur des thématiques de développement d'Amérique du Sud, de l'océan Indien, de l'Afrique et de la Caraïbe. En partant de la Guyane française, les auteurs éclairent des sujets variés : la recherche universitaire, l'orpaillage illégal, le développement à Madagascar, la performance des entreprises aux Antilles françaises, la migration des haïtiens vers le Chili, la coopération régionale entre le Brésil et Cuba, les effets du changement climatique sur le tourisme au Sénégal, l'indivision successorale en Amazonie française et une interrogation sur les modèles standards de développement.

La remise en question récente et croissante du management dans son essence idéologique et épistémologique offre à la recherche scientifique l'opportunité d'explorer des dimensions, des pratiques et des contextes généralement oubliés par le mainstream de la recherche en management et par la doxa managériale.Cet ouvrage collectif s'inscrit dans cette logique. Il met en lumière les formes élémentaires du management en Afrique (FEMA). À partir de l'identification, de l'analyse et de la modélisation des situations locales de gestion, les modalités et les dynamiques d'innovation et d'ingéniosité qui orientent les choix et les pratiques des managers africains sont mises en perspective. Motivé et animé par l'ambition de proposer une autre intelligibilité du management, l'intérêt accordé aux formes élémentaires du management en Afrique jette les bases d'un nouveau et fécond programme de recherche.Le présent ouvrage constitue ainsi l'heuristique négative d'un programme de recherche sur les FEMA. Il balise la voie d'une heuristique positive qui reste à construire.

La violence observée dans nos sociétés incite à remettre en cause les modes organisationnels et les dispositifs institutionnels des unités de production de biens et de services. Longtemps appréhendée uniquement sous sa forme physique, la violence emprunte aujourd'hui un aspect psychologique dont la complexité constitue une menace. Malgré les politiques élaborées en vue de son atténuation, le phénomène de la violence s'infiltre, de manière insidieuse, dans nos environnements et nos vies grâce à plusieurs facteurs. Avec de nouvelles règles et des innovations managériales, les organisations sont-elles capables d'apporter des réponses à la question de la violence multiforme en vue d'un meilleur vivre-ensemble? Cet ouvrage collectif est une réflexion autour des dimensions multiples de cette problématique d'une réelle actualité.

L'Afrique doit nécessairement se réinventer dans un monde menacé par le péril climatique, bouleversé par le choc pandémique de Covid-19, puis percuté par la déflagration de la guerre en Ukraine. Elle doit impérativement engager et accélérer des réformes, repenser ses modes d'organisation et de gouvernance, ainsi que ses modèles de développement sur tous les plans afin de réduire les fragilités et les vulnérabilités du continent aux divers chocs externes, et ses fortes dépendances vis-à-vis de l'extérieur. L'Afrique doit avant tout s'unir et hâter son intégration en tirant parti du jalon transformateur et riche en opportunités qu'est la Zone de libre-échange continentale africaine, avec la claire vision que s'y construise enfin une Afrique prospère, plus autonome et souveraine, puissance géopolitique, géoéconomique, géostratégique et géoculturelle.

L'éducation et la formation à l'entrepreneuriat et à l'innovation sont à mettre en parallèle avec la peur de l'échec, la crise économique, un environnement hostile, le manque de vocation et de compétences. Les États ont pourtant depuis longtemps encouragé les universités à développer plusieurs activités visant à promouvoir l'esprit d'entreprise, de créativité et d'innovation : multiplication des incubateurs, accélérateurs et FabLabs, programmes et financements dédiés, etc. Ces dispositifs visent à sensibiliser, à développer la vocation étudiante et à améliorer les attitudes des étudiants à l'égard de l'entrepreneuriat. Mais, ces initiatives sont souvent fragmentées et confinées dans les murs des universités, mal reliées aux écosystèmes entrepreneuriaux et d'innovation. L'entrepreneuriat et l'innovation peuvent néanmoins constituer une discipline à part entière qui peut à la fois être étudiée, enseignée et apprise. La question n'est donc pas de savoir si les compétences en entrepreneuriat et en innovation peuvent être enseignées, mais « comment » le faire. Ce numéro apporte des éléments de réponse innovants.

L'examen de la pratique de la gouvernance des sociétés anonymes de la zone O.H.A.D.A révèle des éléments de la « corporate governance » avec des insuffisances. A l'aide de l'approche de l'analyse, de la synthèse et d'une démarche comparative, cette étude met en évidence l'existence de ces éléments et leurs limites, afin de proposer une convergence vers des pratiques harmonisées de gouvernance dans la zone O.HA.D.A par l'adoption d'un code de gouvernance et d'un code de bonne conduite des sociétés anonymes.Les principes de la « corporate governance » ont toujours prôné la lutte contre l'asymétrie d'informations au profit des dirigeants sociaux. Or il a été constaté que la concentration de pouvoirs dans la structure moniste de direction et l'institution d'un administrateur général ne sont pas de nature à favoriser la transparence.

Les ressources publiques deviennent de plus en plus rares et les demandes sociales de plus en plus croissantes, dans un contexte où les populations sont beaucoup plus vigilantes et exigeantes par rapport à la transparence de la gestion, de la qualité de services publics et de l'obligation de rendre compte des gouvernements et des parlements. Elles combattent les cas de corruption dénoncés dans les rapports des structures de contrôle. Aussi la mobilisation des ressources auprès des partenaires au développement devient désormais sélective en recourant aux critères de bonne gouvernance et de bonne gestion des finances publiques par l'adoption du budget-programme axé sur les performances. Pour résorber ces contraintes, les ministères et autres organismes publics doivent élaborer et mettre en oeuvre des dispositifs de contrôle interne et de contrôle de gestion qui doivent être évalués régulièrement par les structures habilitées à cet effet. Sans préjudice de leurs missions classiques de contrôle et de vérification de la régularité des opérations financières, les corps et institutions de contrôle, ainsi que la Cour des comptes, contrôlent les résultats des programmes, des entités et en évaluent l'efficacité, l'efficience et l'économie.

Existe-t-il un engagement au travail spécifiquement public, permettant de distinguer les employés publics de leurs homologues du secteur privé? Tel est l'objectif de cet ouvrage consacré à l'engagement au travail dans les administrations publiques post-bureaucratiques. Prenant le contrepied des stéréotypes communément véhiculés à l'endroit des fonctionnaires, l'auteur explore la publicitude (publicness) de l'engagement au travail chez les employés publics suisses. Après avoir identifié les ancres dominantes d'engagement au travail (celles que l'on retrouve invariablement chez les employé.e.s de l'État), il a ensuite évalué leur publicitude. En définitive, cet ouvrage permet de distinguer la publicitude saillante de l'engagement au travail chez les employé.e.s publics.ques : en fait un engagement se portant sur les valeurs publiques, la poursuite d'un intérêt général ou encore rattaché aux buts et missions du service public. Cet ouvrage est issu d'une thèse de Doctorat ayant obtenu le prix de thèse AIRMAP 2019.

Toyota est connu pour l'excellence de son système de fabrication dont est issue la théorie du Lean. Ce qui est moins su est qu'ils ont réussi à la transposer avec succès à la conception produit. Olivier Soulié est l'un des Occidentaux qui a travaillé le plus longtemps avec Toyota pour la conception des trois voitures que PSA et la compagnie japonaise ont conçu et produit en coopération : les C1, 107 et Aygo du projet « B0 ». En tant que Chief Engineer, il a eu un formidable point de vue et un regard unique sur l'industriel japonais dès l'origine de ce projet. C'est ce regard et cette expérience qu'il dévoile dans ce livre sous une plume alerte, au travers d'anecdotes souvent drôles, toujours étonnantes. L'auteur livre ainsi une percutante leçon sur le développement de grands projets et le métier d'ingénieur. Un livre sur d'autres manières de faire, une belle et utile leçon d'humilité et d'humour, inattendue dans ce domaine!

Dans les pays en développement, la question de la responsabilité sociétale des entreprises (RSE) demeure préoccupante dans les grandes comme dans les petites ou moyennes entreprises. Ainsi, la RSE est perçue comme un thème fédérateur en sciences de gestion et de par sa dimension sociétale dans les sciences économiques et sociales prenant tout son sens dans le management opérationnel des entreprises. Considérée comme le prolongement de la prise en compte du développement durable dans ses implications managériales, la RSE cristallise l'attention de nombreux chercheurs depuis plusieurs décennies, notamment dans sa dimension sociale, environnementale et normative depuis une vingtaine d'années et sociétale depuis les années 2000. Cet ouvrage vient contribuer à faire sortir la RSE du secteur de l'industrie forestière exerçant dans le deuxième massif forestier mondial en vue de lutter contre la déforestation.

Le domaine des Critical management studies (le secteur contestataire des pratiques et conceptions en matière de science des organisations) est en pleine efflorescence au sein de la sphère anglo-étatsunienne. Les institutions professionnelles soucieuses de la qualité de leurs prestations se donnent même des instances de mise en cause interne, pour s'assurer de leurs performances. S'agissant du secteur francophone, il reste bien des efforts à entreprendre au regard des exigences promues par ce courant, tant l'appréhension de la fonction entrepreneuriale (développer l'économie, promouvoir l'emploi) s'y trouve soumise aux réquisits d'un management de prédation. La science des organisations n'en a pas moins dégagé ici des lignes d'analyses fort peu conventionnelles. L'auteur en a regroupé quelques-unes susceptibles de promouvoir ce regard critique sur un univers de pratiques, de références intellectuelles, mais aussi d'enseignements de l'histoire.

Depuis plusieurs décennies maintenant, dans les pays industrialisés, nous « gérons » des risques divers, parfois avec l'aide de risk managers plus ou moins spécialisés. Il existe même désormais une norme internationale qui recense et rend compte des conditions d'une bonne gestion des risques, de tous les risques. Le succès indéniable de cette notion a quelque chose d'étonnant, surtout si l'on se souvient de sa double origine : d'un côté au sein d'autorités publiques en charge d'assurer la sécurité physique de leurs ressortissants respectifs, de l'autre, dans les grandes entreprises privées nord-américaines, lesquelles souhaitaient réduire les charges financières imposées par leurs assureurs. Comment ces deux formes initiales et fort différentes de risk management en sont-elles venues à s'hybrider suffisamment pour qu'il devienne concevable de gérer en même temps tous les risques imaginables, de quelque nature qu'ils soient?

Information asymétrique et coûteuse, barrières économiques et administratives à l'entrée, à la sortie et à la mobilité, coûts de production différenciés... concurrence tronquée, marchés imprévisibles... les entreprises, de taille, d'envergure et de pouvoir sur les marchés variables, doivent gérer le risque qui découle de l'imperfection et qui souvent déborde le cadre strict de l'économie et de la finance. Si les écrits relatifs au risque ont commencé à prendre une résonance particulière au cours du temps en raison de son caractère multiple, le risque est par nature un axe de recherche qui peut et surtout qui doit motiver les spécialistes de la gestion. Dans ce numéro sont présentées sept études majeures, toutes consacrées à la gestion du risque par l'entrepreneur et les organisations dans un contexte d'innovation permanente et de fluidité des marchés. Par leurs analyses, les auteurs apportent des éléments de réflexion décisifs sur le management du risque et le « risque » dans le management.

Au fur et à mesure de la globalisation, les forces qui poussent les entreprises à harmoniser leur divulgation d'informations sociétales (DIS) ont été de plus en plus prégnantes, qu'elles proviennent d'une instance supranationale (la Commission Européenne) ou qu'elles soient issues de démarches discrétionnaires telles que la normalisation (notamment la GRI). Cependant, ces forces n'ont jamais réussi à harmoniser entièrement la DIS. Tous les observateurs mettent en évidence des différences importantes de contenu. Même lorsque les entreprises suivent les préconisations de la GRI, des différences subsistent dans le choix des sujets et des indicateurs. Ces différences indiquent la coexistence de forces centrifuges et centripètes. Les premières poussent à la différentiation et les secondes à l'unification. Dès lors, il était important de comprendre les raisons des forces centrifuges car si les forces centripètes s'expliquent par la globalisation, quelles peuvent être les raisons des forces inverses? Cet ouvrage propose une analyse conceptuelle et théorique approfondie ainsi qu'une analyse empirique basée sur une étude comparative entre la France et le Canada.

Les systèmes d'information permettent d'améliorer la fluidité des échanges et la synchronisation des activités entre les fonctions de l'entreprise (logistique, production, achats, etc.) et entre celles-ci et les autres acteurs économiques (clients, fournisseurs, transporteurs, prestataires de services, etc.). Dans les domaines de la logistique et du transport, les systèmes d'information connaissent une évolution rapide qui transforme les activités et processus des entreprises. Les technologies de l'information et de la communication (TIC) bouleversent le secteur. Parmi ces technologies, l'Internet des Objets s'impose comme un élément majeur d'une véritable révolution digitale, aussi bien dans la logistique et les transports de marchandises que dans la mobilité des personnes. Ce numéro spécial dresse un état des lieux des métamorphoses provoquées par les TIC dans et entre les entreprises et montre le rôle que ces technologies peuvent jouer dans la gestion d'activités de logistique et de transport. Il procède à une analyse des usages et pratiques actuelles et questionne le futur des TIC dans les transports, la logistique et le supply chain management.

Malgré le développement des technologies innovantes et prometteuses comme l'intelligence artificielle, la littérature existante sur leur utilisation pour les entreprises familiales a donné lieu à des résultats controversés. Cet ouvrage examine les implications des stratégies d'innovation sur l'adoption des technologies innovantes dans les entreprises familiales. Il met en évidence le lien entre l'innovation et les effets de la succession intergénérationnelle. La synthèse de ces effets dresse des orientations importantes pour les recherches futures sur la nouvelle technologie dans l'entreprise familiale. Ces résultats donnent des indications pratiques pour les propriétaires, les gestionnaires et les consultants des entreprises familiales.

Qu'est qu'une Petite Économie Insulaire (PEI) française? Quelles sont les spécificités de sa trajectoire historiographique, sociale, économique, culturelle, sociétale, institutionnelle et identitaire d'une PEI française? Quels sont les enjeux et perspectives pour une telle économie impactée par l'antériorité coloniale? Avec clarté, interdisciplinarité et altruisme, l'ouvrage s'inscrit dans la perspective d'une réflexion sur le fait postcolonial dans le contexte d'une Petite Économie Insulaire, ancienne colonie française, la Guadeloupe. Plusieurs des dimensions spécifiques de l'île y sont abordées : économique, géographique, historiographique, identitaire, sociétale, entrepreneuriale et managériale. S'inscrire dans une réflexion sur le fait postcolonial, en France, traduit la volonté d'une meilleure connaissance des racines précoloniales et coloniales. L'auteure entreprend une analyse fine, en contournant l'écueil de la subjectivité ou d'une conversion communautariste.

Les alliances entre entreprises se multiplient dans le contexte actuel d'hyper-compétitivité. Si leurs motifs stratégiques sont clairs : économies d'échelle, partage et co-création de ressources, etc., se pose cependant la question de leur légitimité en tant qu'organisation. En effet, statistiquement, plus de la moitié des alliances sont dissoutes précocement sans avoir atteint leurs objectifs. Dans cet ouvrage, issu d'un travail de recherche en sciences de gestion, la légitimité d'une alliance est étudiée à partir d'un cas réel anonymisé : une centrale d'achats entre concurrents de la grande distribution française. En dépassant les limites des approches qui considèrent que la légitimité organisationnelle pourrait être intentionnellement construite, ce travail montre qu'elle est en fait collectivement formée. Plus précisément, la mobilisation de la théorie de la régulation sociale de J.-D. Reynaud, issue de la sociologie du travail, révèle les différents mécanismes à l'oeuvre.

L'auteur démontre qu'à l'ère actuelle des organisations publiques post bureaucratiques, le vécu quotidien du gestionnaire public congolais témoigne d'une particularité exceptionnelle, qui déroge souvent aux préceptes mêmes de la bureaucratie wébérienne. L'administration publique repose sur la facilité large et réelle, d'entretenir et d'enrichir les gouvernants sur une large base de passe-droits. Il met en évidence le fait que la particularité de prestation des services publics en R.D. Congo est déterminée par la façon dont le manager public opère. Face à ce constat, il s'interroge sur les mécanismes de consolidations des pratiques du management public congolais pour parvenir à la performance des services publics et à la gestion par les résultats, en tenant compte des particularités de l'environnement congolais.

Fournir une boussole, redonner du sens à l'action managériale en entreprise : l'ouvrage part d'une demande de formation au leadership qui progressivement se transforme en un dispositif de partage d'expériences, où formateurs et apprenants se réunissent pour cheminer et se questionner ensemble pour progresser. C'est à ce moment qu'apparaît l'idée de geste. Au-delà des actes managériaux, il y a des gestes qui réunissent et orientent. Ils font notre monde et le rendent habitable. Les gestes contribuent à établir et à renforcer les relations. Ou à les mettre à mal. On redécouvre la fécondité du geste et de sa mise en oeuvre, tout particulièrement dans les échanges d'expérience que sont les mentoring. Ce livre propose un chemin à prendre pour soi-même et avec les autres, dans une progression joyeuse et stimulante. Au fil des interrogations en laissant derrière soi les certitudes, les impératifs et les injonctions, il apporte un regard nouveau et tonique, voire philosophique, sur le mentoring qui ces temps-ci se diffuse dans nos organisations.

Face au danger que génère une crise, les acteurs d'un groupe social cherchent généralement à se mettre en lieu sûr. C'est le cas d'une crise environnementale (un tsunami, un tremblement de terre, une canicule), d'une crise économique, d'une crise sociale (pauvreté, ségrégation) ou d'une crise politique (guerre, répression). Mais, comment agir lorsque les espaces sécurisés sont rares, voire inexistants? Lorsque la crise est globale? La crise sanitaire provoquée par la pandémie de la Covid-19 touche la terre entière et accentue les mouvements entropiques socio-politiques et économiques. Depuis l'identification du virus à la fin de 2019, notre « faire société » a été profondément bouleversé : les règles, les critères, les normes classiques ont été remis en question à tous les niveaux (macroéconomique, microéconomique et interindividuel). Ce numéro aborde ces questionnements, analyse le bug (le dysfonctionnement) systémique et propose des pistes pour comprendre les processus menant à la réinitialisation nécessaire de la « machine » économique.

Bon nombre d'études en management se sont appuyées sur une conception vague et abstraite de « l'équipe », notamment lors de l'accomplissement des recherches empiriques, bien que les équipes travaillent dans des configurations très variées. Ce livre permet de mieux comprendre et de mieux cerner la diversité, plus particulièrement la diversité culturelle en équipe de travail. Il fait le point sur la documentation scientifique concernant l'équipe de travail et explique en profondeur les spécificités et les dimensions de la culture. Un ouvrage destiné aux professionnels, aux formateurs et aux étudiants qui souhaitent approfondir leurs connaissances sur les équipes de travail diversifiées culturellement.

Nombreux sont ceux qui considèrent les rapports A3 comme un simple outil de communication ou de résolution de problèmes, mais ils sont bien plus que cela. Le A3 permet de structurer le processus par lequel une entreprise identifie, encadre, agit et pilote l'évolution des problèmes, des projets et des initiatives. Le modèle par lequel une organisation apprend est incarné par le A3, et le format lui-même est représentatif de la manière dont une culture le met en œuvre. Cet ouvrage vous révélera comment utiliser le A3 comme une pratique de management en vue de créer une méthode standard pour innover, planifier, résoudre des problèmes, et de structurer une forme de pensée plus large et plus profonde - une approche pratique et reproductible de l'apprentissage organisationnel.

L'immobilier d'entreprise désigne un métier : celui des professionnels détenant des biens immobiliers afin de les louer et en tirer un revenu. Ce secteur de l'économie offre également aux particuliers de nombreuses opportunités : acquisition de parts ou actions de SCPI, OPCI ou SIIC ou encore de trackers ; investissement direct dans des projets immobiliers dans le cadre du financement participatif. Côté métier, cet ouvrage s'attache au fonctionnement interne de l'immobilier d'entreprise : financement, stratégies, mesures de la performance. Côté investissement, il décrit les principaux produits de placement. Il aborde aussi des thèmes récurrents : l'immobilier protège-t-il de l'inflation? Comment se forme une bulle immobilière?