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In 2009, high-income countries committed in the Copenhagen Accords to mobilize US$100 billion a year by 2020 in climate finance for low- and middle-income countries. Oxfam reported on the progress of this commitment in 2016, 2018 and 2020. This year’s report finds that high-income countries have not only failed to deliver on their commitment, but also – as in previous years – generous accounting practices have allowed them to overstate the level of support they have actually provided. Moreover, much of the finance has been provided as loans, which means that it risks increasing the debt burden of the countries it is supposed to help., This paper calls on high-income countries to accelerate the mobilization and provision of climate finance, and to make up the shortfall from previous years, in a way that is equitable and just. High-income countries must provide finance that is transparent, with genuine accountability mechanisms, and that allows for far more local ownership and responsiveness to the needs of communities it is intended to reach. People on the frontlines of the climate crisis must have the funding they were promised for adaptation and mitigation, and to address the loss and damage they are already experiencing as a result of climate impacts., En 2009, les pays à revenu élevé se sont engagés par le biais de l’Accord de Copenhague à mobiliser 100 milliards de dollars par an avant 2020 dans le cadre du financement climat pour les pays à revenu faible et intermédiaire. Oxfam a rendu compte de la progression dans la réalisation de cet engagement en 2016, 2018 et 2020. Cette dernière édition du rapport révèle que les pays à revenu élevé ont non seulement manqué à leur engagement, mais ils ont, au cours des années précédentes, recouru à des pratiques comptables généreuses leur ayant permis de surestimer le niveau de soutien qu’ils apportent en réalité. De plus, une grande partie des financements ont été fournis sous forme de prêts, au risque d’augmenter le poids de la dette des pays qu’ils sont censés aider., Ce rapport appelle les pays à revenu élevé à accélérer la mobilisation et la fourniture des financements climat ainsi qu’à compenser les lacunes des années précédentes, de manière équitable et juste. Les pays à revenu élevé doivent fournir des financements transparents, s’articulant autour de véritables mécanismes de redevabilité, pour une plus grande appropriation locale et une bien meilleure réactivité aux besoins des communautés visées. Les populations se trouvant en première ligne de la crise climatique doivent impérativement recevoir le financement promis afin de faire face à l’adaptation et à l’atténuation et compenser les pertes et dommages découlant déjà des impacts climatiques.

Conflicts and shocks linked to climate change are more frequent and intense, leading to poverty and inequality, exacerbating these phenomena and people’s vulnerability., In this context, humanitarian relief, development programmes and peacebuilding are not serial processes; they are all needed at the same time to tackle the systemic inequalities that trap people in poverty and expose them to risk., The triple nexus, or programming across humanitarian-development-peace pillars, thus means creating synergies and common goals across short-term emergency response programmes and longer-term social change processes in development, as well as enhancing opportunities for peace so that individuals can enjoy the full spectrum of human rights., This briefing paper aims to identify the tensions and dilemmas that Oxfam faces when programming across the nexus and sets out new policy to address these dilemmas, building upon Oxfam’s 2019 discussion paper on the triple nexus., Les conflits et les crises liés au changement climatique sont de plus en plus fréquents et intenses, provoquant pauvreté, inégalités et exacerbant ces phénomènes ainsi que la vulnérabilité de certaines populations., Dans ce contexte, l’aide humanitaire, les programmes de développement et la consolidation de la paix (triple nexus) ne sauraient se résumer à une suite de processus ; ils doivent tous être mis en œuvre simultanément, pour s’attaquer aux inégalités systémiques qui piègent les gens dans la pauvreté et les exposent à des risques., Le triple nexus implique donc la recherche de synergies et d’objectifs communs entre les programmes d’intervention d’urgence à court terme et les processus de changement social à plus long terme dans le domaine du développement, ainsi que la recherche de la paix afin que les individus puissent jouir de l’ensemble des droits de l’homme., Ce document d’information vise à identifier les tensions ou les dilemmes auxquels Oxfam est confrontée lorsqu’elle assure une programmation sur la base du nexus. Il propose la définition d’une nouvelle politique pour répondre à ces dilemmes, en s’appuyant sur le document de discussion d’Oxfam de 2019 au sujet du triple nexus.

In 2009, high-income countries promised to provide $100bn a year in climate finance to low- and middle-income countries by 2020. They have failed to keep this promise. Their official reports claim that the climate finance they provided and mobilized reached $83.3bn in 2020, but Oxfam estimates the real value was only around a third of that reported., Immediate action is needed to restore trust in the $100bn goal and ensure that the provision of climate finance is fair and robust. For too long, most high-income countries have persisted in counting the wrong things in the wrong way. There are too many loans, too much debt, too few grants, too little for adaptation, and too much dishonest and misleading accounting., This paper sets out recommendations for action at COP27 and beyond to rectify these issues, restore trust in climate finance and stop the world’s poorest climate-vulnerable countries and communities being short-changed of the climate finance they urgently need, and to which they are entitled., En 2009, les pays à revenu élevé se sont engagés à verser 100 milliards de dollars par an de financement climat aux pays à revenu faible et intermédiaire d’ici 2020. Ils n’ont pas atteint cet objectif. Leurs rapports officiels affirment que le financement climat fourni et mobilisé a atteint 83,3 milliards de dollars en 2020, mais Oxfam estime que la valeur du financement climat effectivement fourni n’a représenté qu’un tiers environ du montant déclaré., Une action immédiate est nécessaire pour restaurer la confiance dans l’objectif des 100 milliards de dollars et pour veiller à ce que le financement climat soit équitable et solide. La plupart des pays à revenu élevé ont trop longtemps continué de comptabiliser des éléments inappropriés de façon incorrecte. Il y a trop de prêts, trop de dettes, trop peu de subventions, trop peu pour l’adaptation, et trop de comptabilité malhonnête et trompeuse., Ce rapport formule des recommandations d’action pour la COP27 et au-delà en vue de corriger ces problèmes, de restaurer la confiance dans le financement climat et d’éviter que les pays et les communautés les plus pauvres du monde, vulnérables sur le plan climatique, soient privés du financement climat dont ils ont besoin de toute urgence et auquel ils ont droit.

The world has entered a new and dangerous era of climate change impacts, causing huge loss and damage and driving up inequality in the world’s poorest countries and communities that have contributed least to the climate crisis. New research by Oxfam estimates that funding requirements for UN humanitarian appeals linked to extreme weather are eight times higher than they were 20 years ago, and over the past five years nearly half of appeal requirements have gone unmet. Funding for emergency humanitarian response is piecemeal and painfully inadequate, as is broader support to address loss and damage such as rebuilding homes and vital infrastructure., Scaled-up financial support from governments, corporations and individuals most responsible for causing the climate crisis, and most able to pay, is an immediate necessity. A new finance facility must be created to help ensure that finance to address loss and damage is accessible and sustained, is additional to adaptation, mitigation and ODA commitments, and is delivered in accordance with the principles of climate justice.

Despite sharp falls in carbon emissions in 2020 linked to the COVID-19 pandemic, the climate crisis – which is driven by the accumulation of emissions in the atmosphere over time – continued to grow. This briefing describes new research that shows how extreme carbon inequality in recent decades has brought the world to the climate brink. It sets out how governments must use this historic juncture to build fairer economies within the limits our planet can bear., Malgré une baisse importante des émissions de CO2 en 2020 en lien avec la pandémie de COVID-19, la crise climatique résultant de l’accumulation des émissions dans l’atmosphère a continué de s’aggraver. Un nouveau travail de recherche démontre comment les inégalités extrêmes en matière d’émissions de CO2, à l’œuvre depuis plusieurs décennies, précipitent le monde vers une catastrophe climatique. Il souligne pourquoi et comment les gouvernements doivent saisir ce moment historique afin de construire des économies plus justes et dans des limites soutenables pour notre planète.